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Praticiens Conseils

Ne scions pas la branche dentaire…

En 2017, nous alertions sur les difficultés de la branche dentaire dans un tract intitulé « la branche dentaire a mal aux dents  » en lien avec la diminution drastique des effectifs. Les choses se sont aggravées : nous avons un manque criant de chirurgiens-dentistes conseils (CDC). Contrairement à la baisse des effectifs des médecins conseils, due au manque de candidats, celle des CDC découle d’une volonté politique de la Cnam : de 325 CDC en 2003 à 147 en 2022 avec un objectif cible de 120 !

 

LUTTE CONTRE LA FRAUDE

Dans une émission télé, le Directeur Général, Monsieur Fatôme, indique que « la Cnam met le paquet sur les contrôles des centres de santé dentaire déviants ». L’opinion peut être rassurée… quoi que. Plus généralement, l’axe 5 du projet de COG prévoit de « Déployer une stratégie ambitieuse de lutte contre la fraude » : oui, mais avec quels moyens humains ?

L’affichage ne correspond pas aux ressources allouées pour la réalisation de ces opérations de grande envergure.

De plus, l’accent est mis sur la recherche de fraudes, et les preuves recueillies devront être juridiquement qualifiables de fraudes. Mais qu’en est-il de la qualité des soins ? Certains CDC de la Task Force Nationale se trouvent en conflit de valeurs et ne souhaitent pas poursuivre l’expérience… Mais auront-ils le choix, dans le futur, de ne plus être « volontaires » ? !!! Et pendant ce temps où l’on « met le paquet » sur les centres dentaires déviants, on laisse dans la nature des professionnels de santé libéraux super déviants, qui, faute de ressources pour les contrôler, continuent à nuire aux assurés et engagent des remboursements potentiellement indus.

 

ACCOMPAGNEMENT

Il est bien loin le temps où il y avait au moins un chirurgien-dentiste conseil par département. Les chirurgiens-dentistes libéraux pouvaient alors avoir un interlocuteur du service médical en proximité et connu.

Pour siéger dans les commissions paritaires locales dans les départements sans CDC, on sollicite ceux qui restent ; ce qui accroit un peu plus leur charge de travail déjà bien lourde. L’employeur nous dit aujourd’hui que les mesures conventionnelles d’entraide (5 points à la journée) ne s’appliqueront pas. Le Snpdos-CFDT dénonce cette application trop restrictive du texte, qui pénalise d'ailleurs l'ensemble des praticiens conseils !

L’activité d’accompagnement dentaire souffre à la fois du manque d’effectif et de visibilité. En effet, pourquoi la « campagne antibiotiques », sur laquelle il y a un enjeu majeur de santé publique, (toujours en stand-by sans que l’on sache bien pourquoi), n’est-elle pas inscrite au contrat pluriannuel de gestion (CPG) ? C’est incompréhensible voire délétère pour notre branche dentaire…

Le Snpdos-CFDT demande à la Direction de la Cnam de revoir sa politique de recrutement en matière de CDC : en effet seuls 10 recrutements sont prévus pour 2023… avec tous les départs annoncés en retraite : on se pince !

 

CDC rejoignez le Snpdos-CFDT ;

une organisation syndicale qui défend vraiment les intérêts des PC !

 

14/03/2023

DÉPLOIEMENT DE MATIS = SUSPENSION DU TÉLÉTRAVAIL PENDANT 1 MOIS !

Nous avons interpellé, vendredi 3 mars 2023, la Directrice des Ressources Humaines des réseaux de la CNAM suite à la décision incompréhensible de suspendre le télétravail pendant 1 mois à l’occasion du déploiement progressif de MATIS. La suspension du télétravail est prévue 15 jours avant et 15 jours après les dates prévues de mise en place dans chaque échelon, tous les salariés sont concernés : PA, MC, CDC, PHC.

 

« Madame la Directrice des Ressources Humaines des réseaux,

 

Les salariés de l’ELSM de la Manche viennent d’être informés d’une suspension du télétravail pendant la période s’étendant du 6 mars au 7 avril 2023, soit quinze jours avant et quinze jours après la mise en place de MATIS.

 

Nous ne pouvons que nous faire l’écho de l’incompréhension, de l’émoi et du ressentiment qu’a suscité cette décision, tant pour les personnels administratifs que pour les praticiens conseils.

 

Incompréhension car la prise en main de ce nouvel outil ne nécessite en aucun cas une présence sur site cinq jours par semaine, en particulier quinze jours avant le démarrage.

Les formateurs internes, très peu nombreux, ne pourront de toute façon pas répondre simultanément à toutes les sollicitations des nouveaux utilisateurs, que ces derniers soient sur site ou en télétravail. La présence physique un ou deux jours supplémentaires n’apporterait aucune plus-value en termes d’apprentissage de l’outil.

 

Pour rappel, le télétravail n’est pas un cadeau fait aux salariés par l’employeur mais le fruit de longues et fécondes négociations. Il ne peut être suspendu qu’en cas de circonstances exceptionnelles. Le déploiement de MATIS n’est pas un événement extérieur indépendant, imprévisible. Si chaque mise en place d’un nouvel outil s’accompagne d’une suspension, cela constitue un dévoiement de l’accord télétravail.

C’est pourquoi nous vous demandons de surseoir à cette décision, ou de limiter cette période de suspension au plus strict nécessaire.

 

Nous vous prions de croire, Madame la Directrice des Ressources Humaines des réseaux, à l’assurance de notre considération distinguée.»

 

Dr Karima Senoussi
Secrétaire de la section nationale des praticiens conseils

 

Dr Oliver Cheynel
Secrétaire adjoint de la section nationale des praticiens conseils

6 mars 2023

MATIS sa toile

Lors du CSEC du 5 janvier, la CFDT a voté contre la mise en œuvre de l’Outil Matis dans les DRSM. Pour mémoire,  le Snfocos a voté POUR, puis dans un tract, a émis des réserves longues comme le bras ! Comprenne qui pourra… Et la CGC s’est abstenue.

Alors pourquoi avons-nous, La CFDT, voté contre le déploiement de Matis ?

Disons-le d’emblée,  nous ne sommes pas réfractaires au changement en général et au changement d’outil en particulier ; l’actuel étant obsolescent. Et nous comprenons que Matis sera, à terme, plus performant pour le suivi, le pilotage, le contrôle interne. Il  facilitera les échanges avec la caisse et  permettra à plusieurs acteurs d’intervenir : techniciens, Csam, Infirmiers et PC sans se marcher sur les pieds.

Néanmoins, à ce stade du développement de l’outil, celui-ci ne nous semble pas mature et doit donc encore évoluer notamment pour une meilleure ergonomie d’utilisation par les PC. De plus, Matis n’est actuellement opérant que pour le traitement des IJ. Par exemple, en matière d’invalidité, il faudra signer dans Hippocrate. Le suivi des dossiers  nécessitera donc des allers-retours entre les deux outils.

Oui, Matis change profondément les conditions de travail des médecins conseils qui sont à la production. Pendant cette phase de transition, nous demandons un accompagnement bienveillant des MC : pas une séquence d’e-learning de prise en main.

Le Snpdos-CFDT alerte la direction sur la charge mentale qui sera accrue et pèsera  sur les PC. Nous le savons, l’appropriation d’un nouvel outil nécessite une attention et une concentration particulières qui alourdissent de fait la charge de travail des utilisateurs.  Et nous n’évoquons même pas les 8 onglets et leurs 2 à 4 cases chacun,  le dictionnaire médical intégré incomplet,  la fenêtre de commentaires entre MC et agents administratifs ou ISM qui peut pour l’heure être lue par la Caisse !

La CFDT a demandé en CSEC, que le temps de la montée en charge de l’outil, il y ait un ajustement des indicateurs : la direction nous a entendus.

Alors pourquoi cette pression maintenant du DG à démarrer cet outil alors que les retours d’expérience des utilisateurs et leurs préconisations d’amélioration n’ont que très partiellement été intégrées dans la version actuelle (sur laquelle on nous demande d’ailleurs de nous positionner !) ?

Notre syndicat a pris ses responsabilités et a voté contre ce déploiement prématuré.

Rejoignez le Snpdos-CFDT ; Un syndicat au plus proche des préoccupations des PC !

 

20/01/2023

 

 

Le Snpdos-CFDT rencontre la nouvelle directrice de l’Ucanss et porte ses revendications pour les PC !

Notre syndicat était convié jeudi 6 octobre dernier par la nouvelle directrice de l’Ucanss, madame Isabelle Bertin, pour une rencontre en bilatérale. Nous avons saisi cette tribune pour porter 5 revendications qui n’ont pas été intégrées dans l’avenant conventionnel récemment signé.

 

  1. La première porte sur l’attractivité des PC en zones que nous qualifions de « sous-denses en praticiens-conseils ». Lors des négociations nous avions proposé à l’employeur de créer un groupe de travail pour définir d’une part la zone sous-dense en PC et d’autre part réfléchir à des dispositions conventionnelles incitatives à l’installation ou à la mutation dans ces zones. Un des leviers pourrait être la mobilisation du volant des 150 points que l’employeur pourra utiliser pour recruter des talents (c’est dans l’avenant). Nous militons pour que ces points puissent aussi être utilisés pour attirer les PC dans ces zones.

 

  1. Nous avons réaffirmé notre opposition, contrairement aux autres organisations syndicales qui ont soutenu la proposition de l’employeur, de voir se créer un niveau C pour le management de 2 échelons. En effet, les managers d’Elsm, en particulier ceux de taille modeste, sont sur tous les fronts (respect des indicateurs, DCGDR, exercice coordonné, dialogue de gestion avec la caisse, animation du collectif …) et même sur le champ de la production quand il y a un problème de ressources médicales. Il est assez interpellant, en termes de charge de travail, qu’on puisse envisager de leur demander de manager 2 Elsm. Par ailleurs, cela bouleverse la hiérarchie des niveaux C quand un MCRA se retrouve à « grade égal » avec un Médecin chef d’échelon…

 

  1. Dans son article 13, l’avenant à notre convention consacre la possibilité de cumul de l’activité de praticien conseil avec une activité accessoire. Cependant, la direction de la Cnam, soutenue en cela par le syndicat majoritaire, entend offrir cette possibilité aux seuls médecins conseils. Le Snpdos-CFDT revendique que cette disposition soit également ouverte aux pharmaciens conseils et aux chirurgiens-dentistes conseils sur des activités de soins, prévention, recherche, etc.

 

  1. Nous avons alerté la directrice de l’Ucanss sur la nécessité de maintenir une offre de formation médicale, dentaire, pharmaceutique continue au-delà de l’action de DPC triennale. Les offres de formations se sont réduites depuis quelques années comme peau de chagrin. Il est primordial que l’on maintienne nos connaissances médicales, pharmaceutiques et dentaires. Il en va de notre crédibilité professionnelle devant les confrères libéraux.

 

  1. Nous avons enfin lancé une alerte sur les effectifs insuffisants de praticiens conseils pour gérer nos missions de service public, avec un focus sur  le contentieux, nonobstant les effets d’annonces gouvernementales sur le renforcement de la lutte contre la fraude à l’Assurance maladie. Nous y reviendrons dans un prochain tract.

 

Praticiens conseils, osez adhérer à une organisation non corporatiste mais qui défend sans concession les intérêts des PC au service des usagers. Rejoignez-nous !

13/10/2022

CMRA expertise : un nouveau conflit éthique pour les PC Le Snpdos-CFDT se mobilise !

Depuis le 01/01/2022 tout recours d’ordre médical est porté devant la Commission Médicale de Recours Amiable.

 

Le dossier complet est étudié par le médecin conseil à l’origine de la décision. S’il maintient son avis, le dossier est transmis à la CMRA.

 

Ce dossier comporte deux rapports : un rapport initial argumenté destiné à l’assuré et à la CMRA, un pré-rapport destiné à la CMRA uniquement.

 

Ce nouveau dispositif, censé améliorer la gestion des contentieux, échoue à plusieurs niveaux :

La lenteur de sa mise en place a entrainé un retard considérable dans le traitement des réclamations des assurés. Certaines régions accusent plusieurs milliers de dossiers non traités.

 

Afin de pallier à ce premier écueil, les médecins conseils ont été sommés de compléter les rapports d’expertise jusqu’à rédiger les conclusions motivées de l’expert ! Ce n’est pas acceptable.

 

Ainsi, les médecins conseils se retrouvent à la fois juge et partie, entérinant leurs propres avis, dubitatifs sinon heurtés du peu de chance laissé à l’assuré d’avoir un avis extérieur impartial.

 

Si la procédure prévoit la possibilité à la CMRA expertise de convoquer l’assuré(e), dans les faits, le nombre important de dossiers à traiter, le manque d’experts et la lourdeur de la procédure, ne permettent pas de laisser à l’assuré la possibilité de présenter ses arguments de vive voix ni de se faire examiner sur le plan clinique. Ce n’est pas correct vis-à-vis de nos assurés.

 

Que dire aussi de la perte de temps à compléter des rapports préformatés, environ 2 heures par dossier,  comportant des menus déroulants obligatoires, des fenêtres pop-up, un nombre limité de caractères : un comble pour l’argumentaire médical !

 

Quant aux outils informatiques utilisés TULIP et CICERON, leur lenteur de traitement, le nombre limité de licence n’ont fait qu’aggraver les difficultés.

 

Le Snpdos-CFDT demande à l’employeur :

  • Le respect de la déontologie dans l’exercice des médecins conseils ;
  • La garantie pour les assurés sociaux d’avoir un vrai recours avant de saisir le tribunal (avec des frais subséquents pour l’assuré)
  • La prise en compte des retours des usagers des outils (PA et PC) pour garantir des conditions de travail satisfaisantes.

 

Praticiens conseils, osez adhérer à une organisation non corporatiste qui défend sans concession les intérêts des personnels du service médical
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05/09/2022

Sale ère pour les Salaires… Mais quelques avancées pour notre convention PC

La négociation de l’avenant à la convention collective, initiée par l’employeur, avait pour but de moderniser le recrutement et la gestion des carrières des praticiens conseils, fidéliser les personnels nouvellement embauchés, favoriser la mobilité au sein du réseau, rendre plus congruente la CCNT des praticiens conseils et celle des agents de direction.

 

Il n’a pas été possible de négocier sur les salaires ni sur la classification qui feront l’objet de négociations ultérieures.

 

Néanmoins, en raison des nombreuses avancées obtenues par la Snpdos-CFDT lors de la négociation, le conseil syndical national du Snpdos-CFDT s’est prononcé, le 6 juillet 2022, en faveur de la signature du texte.

 

La CFDT avait demandé une gestion nationalisée des points d’expérience (= ancienneté) pour ne pas grever l’enveloppe régionale. La CFDT l’a obtenue ! Cette ancienneté sera versée à raison de 6 points par an dans la limite du plafond prévu. Cela veut dire un minimum garanti d’évolution salariale annuelle pour les PC. Désormais, les PC ne se verront plus objecter qu’ils n’ont pas d’avancement au motif qu’ils bénéficient déjà de mesures liées à l’ancienneté.

 

Depuis 2018 (à retrouver sur notre site Internet), nous revendiquions une prime d’entraide à la journée… c’est obtenu y compris si le PC est en télétravail.

 

La CFDT a obtenu une avancée du texte sur la protection juridique du PC : l’employeur accompagnera d’emblée juridiquement le PC mis en cause. Celui ne remboursera les frais engagés que s’il est condamné pour une faute personnelle détachable de l’exercice de son activité.

 

La CFDT a obtenu que les PC en situation de tuteur bénéficient du temps nécessaire à cette fonction au-delà des dispositions de l’accord Ucanss qui prévoit des points supplémentaires le temps du tutorat.

 

La problématique de la charge de travail des PC est maintenant inscrite à l’EAEA : c’est une avancée CFDT ! Elle reste un point de préoccupation majeur pour nous tant les effectifs ne nous permettent plus aujourd’hui d’accomplir nos missions dans des conditions de travail correctes.

 

Nous demandions plus de visibilité dans les parcours et le développement des compétences  de nos confrères qui exercent en ARS. La CFDT l’a obtenu.

 

Nous souhaitions qu’il y ait une extension de la grille des emplois qui permettent un parcours professionnel à tous les PC (pharmaciens et chirurgiens-dentistes conseils compris). De nouveaux libellés d’emplois sont inscrits dans l’avenant en particulier pour les ARS. Nous restons mobilisés pour offrir un parcours professionnel attractif aux chirurgiens-dentistes conseils et pharmaciens conseils, car de notre point de vue, le compte n’y est pas. Nous regrettons de ne pas avoir été soutenus par les autres organisations syndicales de PC sur ce point !

 

Nous souhaitions un temps d’intérêt général pour tous les praticiens conseils, à l’instar des praticiens hospitaliers à consacrer aux soins, à la prévention, à la recherche. Le principe de l’exercice mixte a été acté mais nous craignons que ces facilités soient uniquement accordées aux médecins conseils (ce que soutient le syndicat majoritaire). Dans la commission de suivi annuelle la CFDT demandera des comptes sur cette question. Pour nous, tous les PC qui le souhaitent devraient pouvoir bénéficier de cet exercice mixte !

 

L’employeur avait initié cette négociation pour valoriser le cumul d’activités et de responsabilités pour les médecins conseils responsables d’échelon (MCRE) en attribuant un niveau C au MCRE en charge de 2 échelons et au MCRE ayant des responsabilités techniques régionales. Nous trouvons injuste que les praticiens conseils chef de secteur (= adjoint MCRE) en charge de 2 échelons ou cumulant un échelon avec des responsabilités régionales ne bénéficient pas du même grade.

De même, il nous semble anormal que l’on ne valorise pas l’activité d’un PC niveau A en production qui en plus travaille en appui d’un pilotage régional.

 

La CFDT est préoccupée par la question de l’attractivité du métier et a fait plusieurs propositions pour l’améliorer :

  •  pour les PC en poste dans les échelons déficitaires, des points mensuels supplémentaires accordés ;
  • des dispositions relatives à l’aide à la mobilité applicables dès le premier poste pris en zone déficitaire ;
  • la mobilisation par l’employeur des 150 points d’ancienneté pour attirer les nouveaux PC dans ces zones déficitaires ;
  • la possibilité d’augmenter la quotité de télétravail dans ces zones déficitaires.

 

De manière générale, nous avions demandé et nous revendiquons aujourd’hui un relèvement significatif du coefficient d’entrée dans la fonction de PC.

 

 

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07/07/2022

Praticiens Conseils : Comment faire face à un management toxique ?

Que faire localement et à titre individuel si l’on est confronté à des menaces, des pratiques vexatoires, des pressions, des accusations disproportionnées, des risques de licenciement injustifié?

 

Les techniques de management pathogènes sont désormais parfaitement recensées par la littérature et elles devraient, quand elles se multiplient pour un praticien conseil, déclencher une intervention de la caisse nationale.

Nous nous sommes basés sur les travaux de spécialistes que vous retrouverez en suivant ce lien : https://www.souffrance-et-travail.com/infos-utiles/questions-importantes/techniques-management-pathogenes/

 

Plus généralement et comme dans de nombreuses entreprises, quatre conseils peuvent être répétés car, même s’ils paraissent évidents, ils sont souvent ignorés des personnes concernées :

 

1er conseil : Exprimez votre désaccord à la personne qui vous harcèle.

Si vous estimez que les limites ont été franchies ou si vous vous sentez mal à l’aise voire humilié face à une situation (comportements vexatoires), vous avez le droit de le faire savoir. Il s’agit dans un premier temps de s’opposer autant que faire se peut aux agissements de l’harceleur. Il importe de dire non, bien que cette démarche puisse être difficile. Si l’auteur des violences ne modifie pas son comportement, c’est bien qu’il outrepasse les limites d’acceptation de la victime. Il devient donc clair qu’il s’agit d’une situation de harcèlement et non de « maladresses », de « blagues » ou de « simples dérapages ».

Ce message doit être adressé par écrit (par mail, par exemple) et consiste à signifier à l’auteur des agissements que vous souhaitez qu’ils ne se reproduisent plus. Un tel message a son importance : en cas de poursuite des agissements, il constitue un élément sur lequel vous appuyer pour démontrer votre absence de consentement.

 

2e conseil : Exposez-vous le moins possible et ne restez pas seul.

Il s’agit de prendre des dispositions pour se protéger, à commencer par s’exposer le moins possible.

Vous pouvez également faire appel à un collègue de confiance, etc. pour qu’il soit vigilant ou présent quand vous êtes en présence de votre harceleur.

 

3e conseil : Faites-vous aider, prenez soin de votre santé.

Plus largement, il est important de ne pas rester isolé et de parler de ce que vous subissez ou avez subi à vos collègues, vos amis, votre famille, mais aussi à votre médecin traitant et au médecin du travail. Pensez à éventuellement établir une déclaration d'accident du travail.

 

C’est le moment également d’adhérer à un syndicat.

 

4e conseil : Collectez les preuves.

Même si vous ne souhaitez pas engager de procédure immédiatement :

  • Rédigez un compte-rendu exhaustif, chronologique et détaillé des faits ;
  • Collectez des preuves et des témoignages écrits, y compris les courriels et SMS éventuels échangés avec l’auteur des faits ;
  • Faites établir, par un médecin traitant ou du travail auquel vous avez rapporté les faits, un certificat qui décrit les éléments cliniques constatés, les symptômes physiques ou psychiques remarqués, les traitements prescrits et les arrêts maladie établis en lien avec ces troubles.

Chacun de ces éléments pourra vous aider si vous décidez par la suite d’engager des procédures contre votre harceleur.

 

En conclusion, il y a un dernier constat et, au vu de notre expérience, on peut affirmer qu’il concerne particulièrement les praticiens conseils : Signalez les faits pour être accompagné et faire connaître la situation.

 

Confrontés à un harcèlement ou à des comportements vexatoires, vous pouvez hésiter à le signaler et ce, pour diverses raisons :

  • Vous pensez pouvoir y échapper en recourant à des stratégies d’évitement, en adoptant un comportement de soumission ou en renforçant votre engagement au travail ;
  • Vous redoutez d’être sanctionné, voire licencié pour avoir dénoncé votre harceleur ;
  • Vous craignez que votre signalement ne soit pas pris au sérieux au motif :
  • que vous n’avez pas réagi dès les premiers agissements ;
  • que vous n’avez pas manifesté de réaction d’opposition ou une absence franche de consentement sur le moment (ce qui peut s’expliquer par l’état de surprise, voire de sidération ou de peur qui était le vôtre) ;
  • que vous ayez cédé aux avances de votre harceleur malgré votre non-consentement : céder n’est pas consentir ;
  • qu’aucun collègue n’a été témoin des faits ;
  • Le harceleur vous impose le silence en vous menaçant de représailles sur votre vie personnelle ou professionnelle ;
  • Des « périodes d’accalmie » dans le harcèlement vous laissent penser que l’harceleur a définitivement mis fin à ses agissements.

Ces éléments, à la fois d’une grande évidence et d’une grande banalité, sont pourtant constatés, en tout ou partie, dans chacun des dossiers que nous traitons.

 

Le Snpdos-CFDT est, plus que toute autre organisation syndicale, le mieux à même de vous défendre. Vous pouvez lui faire confiance dans ce domaine comme dans tant d’autres.

 

Praticiens conseils, soutenez le Snpdos-CFDT,

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Praticiens conseils, osez adhérer à la CFDT.

27/04/2022

Quand le management devient toxique…

Quel que soit votre positionnement dans l’institution, vous pouvez être confrontés à des menaces, pratiques vexatoires, pressions, accusations disproportionnées, risques de licenciement injustifié...

 

En effet, nous pouvons tous être concernés : une réunion qui se passe mal, une anomalie, une remise en cause publique dans la gestion d’un dossier, le simple fait d’avancer des idées et des réflexions pour améliorer le fonctionnement de l’organisme, etc.

 

Le manager moderne devrait être un manager modeste et empreint d’humilité, son leadership étant la résultante directe de cette posture.

 

Le syndrome d’hubris, que l’on peut traduire par « orgueil démesuré », et qui peut toucher toute personne ayant du pouvoir, aussi bien les chefs d’État que le monde professionnel, semble gagner davantage d’égos.

 

Et l’on peut se demander si la crise sanitaire n’a pas amené certains à décompenser en adoptant des comportements délétères.

 

A nos yeux, la Cnam est largement insuffisante par rapport à ce qui se pratique dans de nombreuses entreprises (Cf. démarches pro-actives et responsables de prévention en matière de harcèlement).

 

En effet, la Cnam a failli en étant la plupart du temps dans le déni de reconnaitre que des PC subissent des situations de souffrance individuelle.

 

Elle a ainsi omis de les accompagner en les aidant à objectiver leur situation, à ne pas rester seuls et à préserver leur santé.

 

Les comportements déviants de certains, souvent atteints du biais de « surconfiance » (des incompétents qui ne se savent pas l’être), sont pourtant connus de la caisse nationale mais elle préfère jeter un voile pudique sur leurs agissements voire les promouvoir sur des fonctions plus importantes (ce phénomène de promotion par l’incompétence appelé « Kakistocratie » est parfaitement expliquée par Isabelle BARTH sur YOU TUBE / XERFI CANAL).

 

La Cnam refuse de mettre en place, comme dans tant de grands groupes ou de grandes institutions, une véritable procédure permettant de signaler et assurer un traitement de ces alertes liées au harcèlement et au management maltraitant.

 

Le Snpdos-CFDT a donc, compte tenu de cet « aveuglement » de la caisse nationale, dû agir à deux niveaux :

  • Renforcer son dispositif d’accompagnement pour ne pas laisser seuls les praticiens conseils confrontés à ces problèmes ;
  • définir ce que pourrait être l’action de la caisse nationale si elle voulait bien faire preuve d’un minimum de responsabilité voire de sensibilité face à ces situations.

 

Nous vous expliquerons, dans un prochain tract, que faire localement et à titre individuel si l’on est confronté à ces agissements ?

 

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21/04/2022

Négociation de la convention collective des Praticiens Conseils : Il faut faire beaucoup mieux !

La négociation nationale relative à la Convention collective de travail (CCNT) des PC a repris le 22 mars 2022, à l’Ucanss.

 

A l’occasion de son retour à la table des négociations, le Snpdos CFDT a lu la déclaration liminaire suivante :

 

La publication tardive des arrêtés de représentativité a empêché le Snpdos CFDT de participer aux premières séances de négociation de la convention collective (CCNT) des praticiens conseils.

 

Le Snpdos est maintenant de retour à la table des négociations avec l’ambition de conclure un accord de meilleure qualité malgré les contraintes budgétaires imposées par les ministères.

 

Le Snpdos porte depuis plusieurs années (2018) un ensemble de revendications propres à améliorer notablement la convention collective des praticiens conseils.

 

Certaines ont été reprises à leur compte par d’autres organisations syndicales et intégrées au projet de nouvelle CCNT en cours de négociation. Nous pensons notamment à l’attribution de 5 points d’entraide à la journée, pour corriger le dispositif actuel qui ne fonctionne pas.

 

Nous demandons que nos autres revendications soient intégrées au projet de nouvelle CCNT :

 

Pour améliorer l’attractivité du métier, nous proposons de :

 

  • Revaloriser le coefficient d’entrée à 600 points,
  • Détendre la grille de classification (introduire la notion d’importance de la caisse comme pour les Agents de direction),
  • Extraire du quantum régional les points d’expérience pour éviter l’effet « génération » et les nationaliser,
  • Proposer une diversification des activités aux PC (examen attentionné en Entretien Annuel d’Evaluation et d’Accompagnement (EAEA) quand deux demandes de mobilité fonctionnelle sont non satisfaites),
  • Elargir le vivier des cadres dirigeants en permettant des parcours professionnels vers le niveau C aux pharmaciens conseils et aux chirurgiens-dentistes conseils en DRSM : Praticien conseil Régional Adjoint (PCRA) dans les cellules Gestion du Risque par exemple,
  • Permettre aux PC de bénéficier du mécénat des compétences sur un périmètre élargi d’actions : soin, prévention, recherche, etc…
  • Apporter des précisions pour les PC ARS et Cnam établissement public dans la convention collective, en évitant la notion de « région » et une interprétation limitative des mesures (exemples de la prime de sujétion en ARS pour les délégations territoriales déficitaires, du quantum « régional » d’attributaires de points de contribution),
  • Définir le périmètre des missions d’envergure nationale,
  • Faciliter la mobilité entre organismes et reconnaître l’accroissement des compétences dans ces parcours,
  • Modifier, pour le calcul des points d’ancienneté à la prise de poste, le libellé « activités médicales » en activités professionnelles.

Pour répondre au problème des zones sous-denses en effectif PC, nous proposons des mesures d’incitation et d’accompagnement :

 

  • Attribuer 5 points pour entraide journalière aux PC niveaux A, B et C (cas du remplacement d’un médecin chef d’échelon),
  • Confier à un groupe de travail la définition d’une zone sous-dotée en PC, aux moyens d’indicateurs mesurables, reproductibles dans le temps,
  • Attribuer une prime de sujétion, dans l’attente des résultats de ce groupe de travail (présentation possible en Commission de suivi article 47) :
  • si l’effectif PC <= 50% à la cible PC dans la Convention d’Objectifs et de Gestion déclinée dans les ELSM : 10 points pérennes mensuels à la prise de poste + éligibilité aux dispositions relatives à la mobilité (même si en cas de première affectation) + 1 mois de salaire,
  • si l’effectif PC en échelon est < 25% à la cible : 5 points mensuels éligibles à tous les PC dans l’ELSM déficitaire,
  • Faciliter la mobilité en augmentant la quotité de télétravail,
  • Faciliter la mobilité en augmentant la durée de prise en charge de la double résidence pour prise de poste,
  • Afficher sur le site « lasecurecrute.fr » les vacances de poste en zones sous-denses en précisant les dispositions conventionnelles accompagnant la prise de poste.

 

Pour renforcer l’accompagnement des PC en situation de management, nous proposons de :

 

  • Former les responsables d’échelon à l’instar des cadres dirigeants :
  • Proposition de modules de formation communs avec les agents de direction à l’En3S,
  • Formation spécifique sur le fait syndical et les relations sociales,
  • Créer une période probatoire de six mois avec droit au remords pour les MCR, MCRA et médecins conseils responsables d’échelon.

 

Pour renforcer la formation médicale continue, nous proposons de :

 

  • Maintenir un budget constant pour les Formations Médicales Continues (FMC) destinées aux praticiens Conseils de l’Assurance Maladie et des ARS pour conserver une haute technicité. L’offre pluriannuelle pour le Développement Professionnel Continu (DPC) ne répond pas aux besoins.

 

Praticiens conseils, soutenez le Snpdos-CFDT,

Soutenez une force de propositions et de défense de nos professions !

Praticiens conseils, osez adhérer à la CFDT.

22/03/2022

C Q F D T 2

Vous vous entendez bien avec vos managers. C’est essentiel.

Vous échangez régulièrement avec eux. C’est bien.

 

Mais ce n’est pas le cas de tous.

 

Vous participez à des Ateliers d’Expression des Salariés ou allez le faire prochainement ?

C’est important pour faire vivre vos propositions et faire remonter les difficultés.

 

Car, malgré tout, les difficultés sont nombreuses au quotidien tant nos pratiques, notre déontologie et notre corps professionnel ont été mis à mal ces dernières années par un dialogue social trop complaisant.

 

Les tensions qui se sont accrues dans les services ces dernières années nécessitent une attention particulière à la prévention des risques psycho-sociaux (RPS).

 

Nous avions, lors d’une négociation sur ce sujet dans l’entreprise Cnam (établissement public et DRSM), proposé d’introduire, dans la part variable des responsables d’échelon, MCRA, MCR, un objectif relatif à la prévention des RPS.

Cette proposition, qui nous semble primordiale pour faire bouger les lignes en matière de prévention du management malmenant, a été écartée par le SGPC-CGC et le Snfocos.

 

En 2023, une nouvelle négociation s’ouvrira sur la prévention des RPS. Vous pouvez compter sur nous pour avoir un débat de vérité.

 

Le Snpdos-CFDT s’engage pour améliorer les conditions de travail des praticiens conseils.

 

Praticiens conseils, soutenez le Snpdos-CFDT,

Rejoignez une force de propositions et de défense de nos professions !

Praticiens conseils, osez adhérer à la CFDT.

 

C Q F D T  !

28/02/2022

C Q F D T 1

Vous êtes en tant que praticiens conseils des salariés engagés ;

investis professionnellement, impliqués pour le service public.

 

Mais qui s’engage pour vous ? Qui défend votre profession ?

 

Oui, nos professions ont grand besoin d’être défendues, sans compromission aucune avec l’employeur, tant notre corps est mis à mal ces dernières années :

  • abandon du concours au mérite ;
  • baisse drastique de nos effectifs qui contraignent nos managers à devoir organiser la pénurie (l’« entraide » ça vous parle ?) ;
  • réduction de nos marges de manœuvre en CÉPRA malgré le (ou à cause du ?) SMMOP ;
  • décrochage salarial ;
  • perte de l’attractivité…

 

Cela doit changer ! C’est possible car nous siégeons désormais pour négocier la convention collective face à l’employeur. Nous avons la ferme intention de rompre avec un dialogue social complaisant, qui sert jusqu’à présent plus les intérêts de l’employeur que ceux des praticiens conseils.

 

En effet, le dispositif actuel d’attribution de 25 points, pour une entraide pendant au moins 1 jour par semaine et durant au minimum 3 mois, ne fonctionne pas. Pire, l’employeur s’arrange pour que la plupart du temps les praticiens conseils à la production ne soient pas éligibles à ce dispositif !

En 2018, déjà, nous avions proposé l’attribution 5 de points d’entraide à la journée.

Cette proposition et d’autres (à retrouver sur notre site internet !) ont été reprises à leur compte par d’autres syndicats.

 

Nous avons d’autres propositions pour augmenter l’attractivité de nos professions en facilitant l’embauche, l’installation, la mutation et le maintien dans des zones sous denses en praticiens conseils et garantir la diversité des activités.

 

Les sujets de mobilisation ne manquent pas, professionnels et sociétaux. C’est pourquoi, au Snpdos-CFDT, nous travaillons en réseau avec les agents de direction (nous sommes d’ailleurs la première organisation syndicale à la sécurité sociale !) et les cadres experts et managers sur les sujets transversaux : management, rémunérations, RPS, défense de la laïcité, neutralité du service public, conflits d’intérêts, droit d’alerte…

 

Praticiens conseils, soutenez le Snpdos-CFDT,

Rejoignez une force de propositions et de défense de nos professions !

Praticiens conseils, osez adhérer à la CFDT.

 

C Q F D T  !

16/02/2022

Vous êtes en tant que praticiens conseils des salariés engagés ;

investis professionnellement, impliqués pour le service public.

 

Mais qui s’engage pour vous ? Qui défend votre profession ?

 

Oui, nos professions ont grand besoin d’être défendues, sans compromission aucune avec l’employeur, tant notre corps est mis à mal ces dernières années :

  • abandon du concours au mérite ;
  • baisse drastique de nos effectifs qui contraignent nos managers à devoir organiser la pénurie (l’« entraide » ça vous parle ?) ;
  • réduction de nos marges de manœuvre en CÉPRA malgré le (ou à cause du ?) SMMOP ;
  • décrochage salarial ;
  • perte de l’attractivité…

 

Cela doit changer ! C’est possible car nous siégeons désormais pour négocier la convention collective face à l’employeur. Nous avons la ferme intention de rompre avec un dialogue social complaisant, qui sert jusqu’à présent plus les intérêts de l’employeur que ceux des praticiens conseils.

 

En effet, le dispositif actuel d’attribution de 25 points, pour une entraide pendant au moins 1 jour par semaine et durant au minimum 3 mois, ne fonctionne pas. Pire, l’employeur s’arrange pour que la plupart du temps les praticiens conseils à la production ne soient pas éligibles à ce dispositif !

En 2018, déjà, nous avions proposé l’attribution 5 de points d’entraide à la journée.

Cette proposition et d’autres (à retrouver sur notre site internet !) ont été reprises à leur compte par d’autres syndicats.

 

Nous avons d’autres propositions pour augmenter l’attractivité de nos professions en facilitant l’embauche, l’installation, la mutation et le maintien dans des zones sous denses en praticiens conseils et garantir la diversité des activités.

 

Les sujets de mobilisation ne manquent pas, professionnels et sociétaux. C’est pourquoi, au Snpdos-CFDT, nous travaillons en réseau avec les agents de direction (nous sommes d’ailleurs la première organisation syndicale à la sécurité sociale !) et les cadres experts et managers sur les sujets transversaux : management, rémunérations, RPS, défense de la laïcité, neutralité du service public, conflits d’intérêts, droit d’alerte…

 

Praticiens conseils, soutenez le Snpdos-CFDT,

Rejoignez une force de propositions et de défense de nos professions !

Praticiens conseils, osez adhérer à la CFDT.

 

C Q F D T  !

16/02/2022

Élections des représentants des salariés au conseil de la CNAM : votez Snpdos-CFDT !

Quel est le rôle du Conseil de la CNAM ?

Le Conseil contribue à la mise en œuvre de la politique de santé et à l’organisation du système de soins.

Il vote les budgets de l’Assurance Maladie et des fonds de prévention.

Il suit les activités du réseau en termes de GDR : lutte contre les abus et les fraudes, bon usage des soins, prévention…

 

À quoi servent les représentants du personnel au Conseil ?

Vos représentants portent la voix des salariés, défendent leurs intérêts, alertent les conseillers de la situation sociale dans l’organisme.

 

Voter Snpdos-CFDT,

C’est voter pour un syndicat qui agit et négocie

Sans compromission vis-à-vis de l’employeur, le Snpdos-CFDT agit au travers de  la négociation et ainsi fait progresser les droits des praticiens conseils au sein du collectif de travail.

Sans l'engagement de la CFDT, il n’y aurait pas d'intéressement pour les praticiens conseils de la Sécurité sociale.

 

Au cours des dernières années, le Snpdos-CFDT a notamment négocié et signé au sein de l’entreprise CNAM le télétravail à 2 jours, l’accord qualité de vie au travail, la prévention des risques psychosociaux, ...

 

À chaque accord que nous signons, vos droits progressent !

 

En 2021, la CFDT a obtenu la neutralisation des indicateurs impactés par la crise sanitaire, permettant ainsi le maintien d’une prime d’intéressement attractive.

 

Le Snpdos-CFDT s’engage pour obtenir des résultats

 

Le Snpdos-CFDT, syndicat représentatif chez les praticiens conseils, a appelé à la mobilisation sur la question de l'évolution salariale le 13 décembre dernier avec pour seule revendication l’augmentation de la valeur du point. Cette mobilisation a été un succès et les négociations se poursuivent.

 

Le Snpdos-CFDT défend vos conditions de travail

et la déontologie

 

Le Snpdos-CFDT s’est opposé à la mise en place des bornes d’enregistrement pour l’accueil déshumanisé des assurés en CEPRA, au flex-office qui ne garantit pas la confidentialité des échanges avec nos partenaires.

 

Le Snpdos-CFDT a saisi le Conseil National de l’Ordre des Médecins au sujet des missions ne respectant pas la déontologie des médecins conseils.

 
Nos candidats pour vous représenter au Conseil

Dr Karima SENOUSSI est médecin conseil de terrain à l’échelon du service médical des Hauts-de-Seine (DRSM d’Île-de-France), depuis 16 ans, après plusieurs années en CEPRA, exerce ses missions au sein des pôles ULAF et USA.

Elle est secrétaire adjointe de la section nationale PC du SNPDOS-CFDT, représentante de la section syndicale pour la DRSM Île-de-France et désignée par la CFDT comme administratrice à la Caisse de Prévoyance des Agents de la Sécurité Sociale.

 

 

Dr Olivier CHEYNEL est chirurgien-dentiste conseil de terrain à l’ELSM de la Manche depuis 19 ans.

Négociateur expérimenté dans les instances, il est actuellement représentant élu du CSE de la DRSM de Normandie.

 

 

Dr Daniel BERDEU est médecin conseil, responsable de l'ELSM de Tarbes en Occitanie. Au CSE central, il est le représentant du Snpdos-CFDT à la Commission relative à l'exercice des PC et à la protection des données.

 

25/01/2022

La Cnam-CIGALE et la PC-METFORMINE

Au Snpdos-CFDT, nous sommes convaincus qu'il est important pour notre moral de garder sa bonne humeur face aux contrariétés quotidiennes ; par exemple, face aux incongruités auxquelles la Cnam nous confronte malgré ces temps de pandémie et de difficultés accrues d'exercice de nos missions.

Aussi, nous vous proposons un clin d’œil syndical relatif aux Fables…

 

La Cnam-Cigale, ayant chanté sa nième Campagne « Diabète » jusqu’à la fin de l’hiver 2020, se trouva fort dépourvue quand la Covid fut venue.

 

Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau praticien conseil pour faire les échanges confraternels autour d’une molécule « récente » bien connue des professionnels de santé des villes et des champs.

 

Récente vous dis-je ; sortie tout de même en 1959 !

 

La Cnam-Cigale alla crier famine dans le Réseau en été 2021, notamment chez la PC-METFORMINE, sa voisine, lui intimant de prendre la route afin de porter ces « nouvelles » recommandations médicales.

 

« Je vous donnerai des Cas patients fiables, lui dit cette emprunteuse, et nous nous adapterons au Contexte Sanitaire !!! »

Foi d’animal, intérêt et principal ! »

 

La PC-METFORMINE n’est pas bégueule, c’est là sa moindre qualité.

 

Elle s’exécuta, toujours professionnelle en dépit de l’outillage de campagne inadapté, mettant parfois à mal… sa crédibilité !

 

« Chacun à son métier doit toujours s’attacher »

 

Pour garder le moral dans l’exercice de nos métiers, votez Snpdos-CFDT !

 


18/01/2022

Quand la Cnam prendra-t-elle soin de ses salariés ?

Par message du 30 décembre 2021, le directeur général déclenchait à nouveau le PCA. Dans son message, le DG insiste notamment sur la pression qui existe sur les arrêts de travail tant en interne qu’en externe.

 

Pour cela, il a mis en place le télétravail quatre jours, si les activités le permettaient, afin de préserver la santé de ses salariés et de poursuivre la mobilisation des équipes sur l’ensemble de nos activités.

 

Pour le service médical, les convocations des assurés au service médical doivent être limitées à celles nécessaires pour l’ouverture d’un droit, quel que soit le processus, ou pour des actions en lien avec les professionnels de santé.

 

Lors de la rencontre des Délégués syndicaux centraux avec le DG Fatôme, la CFDT a été la première organisation syndicale à demander à la Direction des masques FFP2 pour les praticiens conseils qui convoquent, les personnels assurant l’accueil du public ainsi que des surblouses pour ces PC. Le DG nous a alors répondu : « Sur les équipements, nous nous conformons au cadre fixé par Santé Publique France en lien avec le ministère de la santé. Si ces recommandations venaient à évoluer, on en tirerait les conséquences. Pas de masques FFP2, donc. ».

 

Comme à son habitude, le DG s’est retranché derrière les recommandations du ministère et a pour le moment opposé un refus dans l’attente de nouvelles consignes.

 

Compte tenu de la très forte contagiosité du variant omicron par la voie aéroportée, nous renouvelons nos revendications aujourd’hui et demandons à ce que la santé et la sécurité des personnels soient assurées par l’employeur et qu’une ligne budgétaire soit immédiatement débloquée pour permettre ces achats.

 

Dans le contexte actuel, le Snpdos-CFDT revendique pour tous les personnels en contact avec le public des masques FFP2.

 

 

Le Snpdos-CFDT au plus proche des préoccupations des PC

 

Aux élections du Conseil de la Cnam,

votez pour les candidats Snpdos-CFDT !

10/01/2022

Praticiens conseils : une richesse et non un coût !

La fin de la COG est prévue cette année. La question des postes vacants de praticiens conseils se pose à nouveau : seront-ils encore récupérés par le ministère ?

 

L’employeur Cnam et le Ministère nous perçoivent comme un coût conséquent de gestion (au regard de nos salaires) alors que nous sommes… une richesse !

 

Le service médical et son réseau de praticiens couvrent l’ensemble du territoire afin de répondre, au plus près des assurés, aux missions essentielles de l'assurance maladie.
En effet,

  • Qui peut rendre des avis médicaux éclairés en maladie et en risque pro ?
     
  • Qui est en mesure de vérifier, en contentieux, la réalité, l'opportunité et la qualité des soins que l’Assurance Maladie rembourse ?
     
  • Qui est à même d’échanger d’égal à égal avec nos consœurs et confrères libéraux ou hospitaliers sur les bonnes pratiques médicales, pharmaceutiques ou dentaires et sur la réglementation ?
     
  • Que serait la rénovation de la GDR sans l’appui expert et technique des praticiens conseils ?
     

La charge de travail s’intensifie un peu plus chaque année en raison des missions qui se surajoutent dans un contexte d’effectifs toujours plus contraints. Cette charge et l’absence de perspectives sont des causes de dégradation de la santé des praticiens conseils (risques psychosociaux).

 

Le Snpdos-CFDT alerte régulièrement l’employeur sur le déficit en praticiens conseils face à une charge de travail qui peut être insoutenable tant pour les praticiens de niveau A, que pour les chefs d’échelon.

 

Nous demandons, dans le cadre de la nouvelle COG, une politique claire de recrutement et de revalorisation de nos métiers.

 

A vos côtés, le Snpdos-CFDT, sans compromission aucune avec l’employeur car notre positionnement est clairement du côté des praticiens conseils, vous accompagnera.

 

Accordez-nous votre confiance, Votez pour les candidat(e)s Snpdos-CFDT aux prochaines élections des représentants au Conseil de la Cnam : les Dr Karima Senoussi, Médecin conseil en Île-de-France, Olivier Cheynel, Chirurgien-dentiste conseil en Normandie, Daniel Berdeu, Médecin Conseil Chef de Service, responsable d’échelon en Occitanie.

 

Praticiens conseils, rejoignez un syndicat d’adhérents qui vous informe,
vous écoute et porte vraiment vos revendications.

 

Aux élections du Conseil de la Cnam,

Votez pour les candidat(e)s Snpdos-CFDT !

07/01/2022

Conflit de valeur chez les PC : la fin des ATI

Notre syndicat alerte les PC et l’employeur sur le risque déontologique consécutif à la disparition des ATI.

En effet, quand les assurés ne se présentent pas à la convocation du service médical, obligation est faite par la Direction aux PC de signer soit un Avis favorable (AF), si des renseignements suffisants ont pu être obtenus, soit un Avis Défavorable d’ordre Médical (ADM) avec interdiction d’utiliser dès lors les Avis Techniques Impossible (ATI) ou d’Avis Défavorable d’ordre Administratif (ADA). Cela pénalise en premier les assurés précaires ou ayant des difficultés à comprendre leurs droits mais aussi certains assurés présentant des pathologies psychiatriques les obligeant, dans le meilleur des cas, à recourir à l’expertise médicale au lieu d’être simplement reconvoquer après explications. C’est une démarche contraire à la politique d’accompagnement mise en œuvre par les CPAM aujourd’hui auprès de ces populations.

Mais pour les PC, c’est surtout contraire à notre éthique : cela relève d’un ADA pour non-présentation à la convocation. Comment peut-on remettre au travail ou mettre en invalidité des assurés, en donnant un avis  médical sans même les avoir vus et sans aucun élément médical sérieux ? Quels justificatifs présenter en cas (d’inévitable) expertise ? Le résultat est garanti à 100%.

Exemple : ADM chez un dépressif, présentant un risque majeur de passage à l’acte, ne s’étant pas présenté à la convocation et dont le prescripteur de l’arrêt n’est pas joignable : en cas de fin d’indemnités journalières s’il y a passage à l’acte, quelles seront les conséquences pour le MC ?

On comprend très bien que l'ATI soit une entité « mal définie » ou « en dehors du droit » mais un ADA ferait parfaitement l’affaire puisque c’est un non-respect de la règlementation.

Une fois de plus, la base déontologique de notre pratique est mise à l’épreuve.

Le Snpdos-CFDT demande que la Commission relative à l’exercice des praticiens conseils du CSE Central (crée à l’initiative de la CFDT !) soit saisie dans les meilleurs délais. Si aucune concertation n’est menée, nous nous réservons la possibilité de saisir le Conseil National de l’Ordre des médecins sur ce point.

 

La CFDT s’engage.

Praticiens conseils, rejoignez- nous ! Adhérez au Snpdos-CFDT !

 

04/01/2022