Le 13 juillet 2021, un protocole d’accord déployant le dispositif de soutien aux salariés proches aidants a été signé entre l’Ucanss et les partenaires sociaux dont le Snpdos-CFDT.
Qui est concerné ?
Tous les salariés des organismes du Régime Général de Sécurité Sociale.
Qu’est-ce qu’un salarié proche aidant ?
Vous êtes amené à vous occuper d’un proche en situation de handicap ou malade, de façon régulière ou ponctuellement lors d’une hospitalisation par exemple.
Que contient ce dispositif ?
Quand sera déployé ce dispositif ?
Dès le 1er janvier 2022 et pour une durée de 3 ans au terme desquels le dispositif sera évalué et reconduit si besoin.
La CFDT a réussi à améliorer le contenu de l'accord :
Salariés s’occupant de leur conjoint, concubin ou partenaire de PACS, ou d’une personne présentant un lien de parenté au premier degré et percevant l’une des prestations légales liées au handicap ou à la perte d’autonomie dans les conditions suivantes :
La CFDT, par sa ténacité et ses revendications, a réussi
à garnir et enrichir le « petit » panier de l’employeur !
La CFDT s’engage.
Praticiens conseils, rejoignez- nous ! Adhérez au Snpdos-CFDT !
17/11/2021
En 2021, en France, travailler sans avoir à se cacher ou à subir les propos discriminants de ses collègues est encore une chimère pour des milliers de personnes lesbiennes, gays, bi ou transgenres (LGBT+). Des situations de harcèlement, insultes ou menaces à l’encontre des personnes LGBT+ continuent d’être une réalité.
Santé publique France dans son bulletin du 17 mai dernier publiait notamment deux articles.
Le premier met en évidence que, pour ces personnes, le risque d’altération de la santé mentale est multiplié au moins par deux.
« Selon le Baromètre de Santé publique France 2017, les personnes (lesbiennes, gay et bisexuelles) sont davantage concernées par les troubles de santé mentale : le risque d’épisode dépressif caractérisé, de pensées suicidaires et de tentative de suicide est multiplié au moins par deux par rapport à la population de personnes hétérosexuelles. Elles sont aussi plus à risque d’être victimes de violences physiques et/ou verbales l’année précédant l’enquête. Les analyses de médiation montrent que les violences vécues expliquent 25 % d’avoir des symptômes dépressifs actuels chez les personnes (lesbiennes, gay et bisexuelles) par rapport aux personnes hétérosexuelles. » (Fabienne El Khoury Lesueur et coll.)
Le second article établit qu’une agression homophobe sur 10 s’effectue sur le lieu de travail ou d’études. (Lucie Duchesne et coll.)
Ces données statistiques nous conduisent à poser deux questions au Directeur général de la Cnam et à l’employeur Cnam :
La CFDT a demandé que la prévention des discriminations à l’endroit des personnes LGBT+ figure au programme des négociations de l’entreprise (Cf. protocole d’accord égalité professionnelle).
Nous revendiquons que la Cnam entreprise signe la Charte d’engagement LGBT+ de l’Autre Cercle afin de garantir un environnement inclusif pour ces salariés.
Avec le Snpdos-CFDT, tous unis contre les discriminations !
La CFDT s’engage.
Praticiens conseils, rejoignez- nous ! Adhérez au Snpdos-CFDT !
28/10/2021
Les praticiens conseils d’échelons locaux vont se voir imposer une énième contrainte : désormais ils devront partager à plusieurs de petits bureaux.
Ainsi, une fois leur vacation achevée dans leur minuscule box de convocation, ils goûteront pleinement aux joies du flex-office imposé dans quelques mètres carrés.
S’il n’est pas déraisonnable de tendre vers une utilisation rationnelle des locaux, il est déraisonnable de penser que les PC, partageant à 2 ou 3 un même petit bureau, pourront effectuer leur
travail dans des conditions décentes de confidentialité.
Si le télétravail permettra effectivement de libérer un peu d’ « espace-temps », rappelons qu’il n’est pas obligatoire et que les PC qui ne souhaitent pas y recourir seront d’autant plus
pénalisés.
Quant aux bulles de confidentialité, de taille « photomaton…esque », qui voudrait y passer des heures à téléphoner, notamment aux PS suite aux convocations et pour les « sur pièces » ?
Sans parler des allers-retours incessants entre le bureau et la bulle ! Ce serait bien mal connaître ou mépriser la réalité du travail de terrain.
Contre cette régression inadmissible qui ne peut que faire fuir les PC, notre syndicat, force de proposition, demande un moratoire immédiat et que soit engagée dès la rentrée une vraie
réflexion sur des conditions de travail adaptées à l’exercice du métier de PC et à même de garantir la confidentialité des échanges PC-Patients/ Assurés-PS !
Rejoignez-nous, adhérez au Snpdos-CFDT la seule alternative crédible !
Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC
08/07/2021
Nous vous communiquons la réponse du Conseil National de l'Ordre des Médecins à notre courrier du 1er avril 2021 relatif à la mission confiée aux Praticiens Conseils de promouvoir le traitement expérimental par anticorps monoclonal auprès des patients COVID +, âgés de plus de 70 ans, porteurs de comorbidités listées.
La CFDT avait revendiqué que la prévention des risques psychosociaux (RPS) fasse l’objet d’une négociation spécifique, tant les situations de souffrance au travail se multiplient au sein des DRSM, de l’Etablissement public Cnam. L’employeur a fait droit à notre demande en inscrivant ce thème au programme de la 2ème vague de négociations.
L'employeur a articulé la négociation autour des 6 facteurs décrits par l’INRS : l'exigence au travail, les exigences émotionnelles, l'autonomie, les rapports sociaux dégradés, les conflits de valeurs et l'insécurité dans la situation de travail.
Les indicateurs proposés par la direction pour la mesure des RPS s'appuient principalement sur des questions extraites du Baromètre Social Institutionnel (BSI) auxquels seront rajoutées des questions dont les libellés seront élaborés en concertation avec les délégués syndicaux centraux des organisations syndicales signataires.
Nous avons ainsi déjà obtenu qu’il y ait :
1/ une question relative au « ressenti de charge de travail » sur le modèle de l'échelle visuelle analogique (EVA) d'évaluation de la douleur (de 0 à 10) ;
2/ la création d'un indicateur lié au technostress (appelé aussi souffrance digitale) ;
3/ la création d'une commission de suivi de cet accord.
Nous ne sommes pas pleinement satisfaits de cet accord. En effet, nous avions demandé à pouvoir mesurer précisément les pics d'appels à la cellule d'écoute Proconsult ; les faits de violence, les saisines du médecin du travail en lien avec les RPS, les accidents du travail en lien avec les RPS, etc.
Par ailleurs, nous avions revendiqué l'introduction d'un indicateur relatif à la prévention des RPS dans la part variable des managers. Seule la CGT nous a soutenus dans cette revendication.
Pour la part variable, concession de l’employeur, il est inscrit dans l'accord : « Les négociateurs conviennent de l’intérêt de réfléchir à l’introduction d’un objectif relatif à la prévention des RPS dans la part variable de certains managers. ».
Ce point sera de nouveau discuté en commission de suivi.
Nous avions enfin demandé qu'il y ait un indicateur spécifique pour les PC en lien avec un éventuel conflit de valeur dans leur exercice (Cf. déontologie médicale).
Ce sujet sensible pour les PC ne semble pas être partagé par la direction.
Du point de vue des négociateurs CFDT, les Drs Odile Regnier et Emmanuelle Soustre, praticiens-conseils ainsi que Laurent Baron, Ingénieur conseil, cet accord est une première pierre posée dans la lutte contre les RPS dans l'entreprise Cnam.
Nous disposerons d’un levier pour faire évoluer les choses en commission de suivi. Nous vous rappelons que seules les organisations signataires de l'accord pourront peser dans les décisions qui seront prises en matière de prévention des RPS.
C’est pourquoi la CFDT a fait connaitre à l’employeur son intention de signer cet accord.
La CFDT s’engage. Praticiens conseils, rejoignez- nous ! Adhérez au Snpdos-CFDT !
26/04/2021
Monsieur le Président, cher confrère,
Par la présente, nous sollicitons l'expertise du CNOM sur la décision de la Cnam de charger les praticiens conseils de l’assurance maladie de cibler et de démarcher par téléphone des patients COVID +, âgés de plus de 70 ans, porteurs de comorbidités listées, pour informer les patients susceptibles d’être éligibles du traitement expérimental par anticorps monoclonal, actuellement sous ATU cohorte et les orienter vers leur médecin traitant.
Cela est contraire à l’article 103 (article R.4127-103 du code de santé publique). Nous considérons que les praticiens conseils n’ont pas à interférer dans la prise en charge thérapeutique des patients. Le médecin traitant est le plus à même de connaître l’état de santé de son patient, pour proposer un traitement.
Espérant que vous comprendrez le bien-fondé de cette démarche et dans l’attente de la suite que vous voudrez bien donner à ce dossier, nous vous prions de croire, monsieur le Président, en l’assurance de notre considération distinguée.
Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC !
01/04/2021
De quoi s’agit-il ?
Les praticiens conseils vont être chargés de réaliser des appels sortants d’information précoce concernant les traitements par anticorps monoclonaux à destination des patients COVID +, âgés de plus de 70 ans, porteurs de comorbidités listées, pour leur proposer le traitement par anticorps monoclonal.
Si le patient est d’accord, le praticien conseil appelle son médecin traitant pour qu’il organise l’hospitalisation en lien avec les médecins du SAMU.
De plus, il est prévu pour les plus de 80 ans que ces appels soient gérés par une société extérieure à l’Assurance Maladie… Qu’en est-il du secret médical ? A notre connaissance, il n’est pas partagé, même dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, avec ces officines.
En pratique, il est demandé aux praticiens conseils :
Cela n’est pas dans nos attributions -– ni dans nos missions !
Non, ce n’est pas au praticien conseil de se substituer au médecin traitant pour proposer un traitement, cela est contraire à l’article 103 (article 4127-103) du code de santé publique :
« Sauf dispositions contraires prévues par la loi, le médecin chargé du contrôle ne doit pas s'immiscer dans le traitement ni le modifier. Si, à l'occasion d'un examen, il se trouve en désaccord avec le médecin traitant sur le diagnostic, le pronostic ou s'il lui apparaît qu'un élément important et utile à la conduite du traitement semble avoir échappé à son confrère, il doit le lui signaler personnellement. En cas de difficultés à ce sujet, il peut en faire part au Conseil départemental de l'Ordre ».
Non, la gravité de la situation épidémique ne justifie pas de vendre à une population doublement vulnérable par son âge et ses maladies un traitement en cours d’expérimentation ! Ni d’accepter que le secret médical soit ainsi galvaudé.
Non, nous ne sommes pas des visiteurs médicaux pour les laboratoires pharmaceutiques !
Le SNPDOS s’alarme de cette situation et réagit auprès du DG de la CNAM…
Le Snpdos- CFDT au plus proche des préoccupations des PC !
Rejoignez-nous, adhérez !
30/03/2021
Dans un article publié le 27 janvier 2021 et qui a figuré dans la revue de presse de la Cnam Etablissement public, le site Médiapart met gravement en cause l’Assurance Maladie.
« Le système d’information (SI-Vaccin Covid) mis en place par la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam) pour le suivi de la campagne de vaccination en France présente d’importantes brèches et insuffisances », estime le journal d’information en ligne. Il prétend même que, du point de vue de la sécurité des données, […] le SI-Vaccin Covid qui tourne depuis le 4 janvier s’apparente à une véritable passoire. »
Explication du journal : « Concrètement, le système permet le suivi de la campagne de vaccination en enregistrant toutes les consultations, les numéros de lots utilisés, les dates et lieux des injections, le nom du praticien, etc. Pour ce faire, les vaccinateurs doivent s’identifier sur le portail de la Cnam avec leur carte de professionnel de santé (CPS ou e-CPS) pour enregistrer chaque acte, pour lequel ils sont ensuite remboursés. Mais, une fois à l’intérieur du système, ils peuvent aussi accéder au dossier de n’importe quel patient sans autorisation particulière, […]. »
Médiapart précise que, « […] interrogés sur cette situation, les services de la Cnam ont nié toute « faille » dans le système en estimant qu’« il appartient au médecin de procéder à une recherche ou à un enregistrement uniquement et exclusivement pour ses patients ». « Il s’agit là des règles courantes relatives à l’exercice professionnel de médecins qui sont soumis au secret médical et dont l’encadrement de la profession est très strict. […]. »
Sur le fond, le site d’information en ligne porte un jugement très sévère sur les atteintes possibles, en théorie en tout cas, à la confidentialité des seules données personnelles utiles au suivi de la vaccination, par des médecins qui sont néanmoins soumis au respect des secrets médical et professionnel. Un dispositif est en cours de développement, qui permettra bientôt aux assurés de désigner les professionnels de santé pouvant accéder à leurs données personnelles sur SI-Vaccin Covid.
Beaucoup d’agents de l’Assurance Maladie sont mobilisés aujourd’hui, de diverses manières, à la fois contre l’épidémie et pour la vaccination. A cet égard, sur la forme et au plan des principes, il est regrettable que la Direction générale de la Cnam ait négligé d’expliquer aux salariés de l’Assurance Maladie qu’elle devait être la portée réelle de cet article de presse et les réponses qu’il convenait d’y apporter.
S’il y a « une passoire » dans cette histoire, pour reprendre l’image choisie par le journal, elle n’est pas relative à la sécurisation des données. Les « bèches et insuffisances » relèvent davantage, selon nous, du management et de la communication.
Nous ne pouvons que regretter ce manque de communication et d’information auprès de tous mais particulièrement des agents de la Cnam qui ont pu être sollicités par leur entourage sur ces affirmations. |
Prévenir les manquements en lien avec la gestion du secret médical devrait être une préoccupation de la direction de la Cnam. Le Snpdos-CFDT reste mobilisé, plus que jamais, sur ces questions.
Le Snpdos- CFDT au plus proche des préoccupations des PC !
Rejoignez-nous, adhérez !
03/02/2021
Les autorités sanitaires ont inscrit dans la liste des personnes pouvant d’ores et déjà accéder à la vaccination les professionnels de santé âgés de plus de 50 ans ou présentant certaines comorbidités.
Le DG Fatome s’autorise à faire diffuser à son réseau une interprétation toute personnelle selon laquelle les praticiens conseils ne seraient pas concernés car ne pouvant être considérés comme des soignants. Quelle est sa légitimité pour introduire ainsi une restriction qui ne relève pas de sa compétence et constitue une réelle discrimination à l’encontre de ses propres salariés ?
Mr Fatome a certainement l’autorité scientifique pour affirmer qu’un praticien conseil diabétique qui examine régulièrement des assurés ne devrait pas se considérer concerné par les priorisations établies selon les recommandations de la HAS qui précise le 30 novembre 2020 : « en priorisant les professionnels [du secteur de la santé, du médico-social et du transport sanitaire] âgés de plus de 50 ans ou présentant une comorbidité, quel que soit leur mode/lieu d’exercice » ;
Le DG se désolidarise ainsi de l’action gouvernementale en entravant dans l’institution qu’il dirige une dynamique vaccinale qu’il est sensé promouvoir.
Cette attitude négative entraine un sentiment d’amertume et une perte de confiance de la part du corps des praticiens conseils alors qu’un accompagnement constructif de cette mesure au sein de l’institution permettrait à l’employeur d’œuvrer efficacement et simplement dans le sens d’une exécution pleine et entière de son obligation de sécurité tout en étant en phase avec l’action du gouvernement.
Lors de sa rencontre avec le DG Fatome du 12 janvier dernier, le Snpdos-CFDT a demandé la mise en œuvre rapide d’une doctrine nationale au sujet de la vaccination des salariés de la Cnam en contact avec les assurés sociaux. Ces derniers devraient avoir la facilité de se faire vacciner sur les horaires de travail.
Par ailleurs, le Snpdos-CFDT a proposé que les praticiens conseils de la Cnam puissent, sur la base du volontariat, participer à la campagne de vaccination nationale.
Pour faire progresser vos droits, rejoignez-nous !
Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC !
18/01/2021
Les négociations de l’entreprise Cnam (établissement public et DRSM) viennent de se terminer vendredi. Deux formules seront proposées aux salariés sur la base du volontariat : jusqu’à 2 jours par semaine (formule 1), jusqu’à 3 jours par semaine pour un projet particulier de service (formule 2) devant faire l’objet d’une présentation en CSE.
Nous avons obtenu :
La direction était, au démarrage, fermée sur ce point. Elle nous a ensuite proposé la possibilité de télétravailler depuis un tiers-lieu mais à l’appréciation du manager ce qui laissait la place à l’arbitraire et n’était pas satisfaisant pour nous qui réclamons en la matière une équité de traitement.
Bien sûr nous aurions souhaité la prise en charge d’un forfait mobilier (siège ergonomique, rehausseur pour le PC, écran plus grand,…). En dehors des situations de préconisation de la médecine du travail qui feront l’objet d’un examen par la direction pour l’aménagement du poste, il n’y a pas eu d’avancée sur ce point précis.
Le texte est soumis maintenant à la signature des organisations syndicales représentatives de l’entreprise : CGT, FO, CGC et CFDT.
Après consultation de nos mandants, nous informerons la direction de notre intention de signer ou pas ce texte.
Pour faire progresser vos droits, rejoignez-nous !
Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC !
15/12/2020
La CFDT (contrairement à d’autres organisations syndicales) a toujours soutenu la lutte contre la Covid menée par la direction de la Cnam. Ce qui ne nous empêche pas de soulever les difficultés rencontrées et de régulièrement alerter l’employeur Cnam sur les dysfonctionnements liés à l’organisation de l’activité de Contact Tracing (CT) : le déversement continu de consignes nationales, la modification intempestive des plannings… mais aussi sur les difficultés qu’auront les salariés (dont les praticiens conseils) à tenir, dans la durée, sur cette mission particulièrement harassante et stressante.
Aujourd’hui, nous dénonçons la pression insupportable qui pèse sur les managers du CT qu’ils soient cadres, médecin conseil chef de service, ADD, MCRA et MCR. Ces personnels des DRSM, quel que soit
leur niveau de responsabilité, sont des salariés à part entière que la Direction de la Cnam malmène. L’aggravation récente de l’épidémie est certes inquiétante. Doit-on pour autant exercer une telle
pression dans l’exécution de cette mission jusqu’à entraîner un risque certain pour la santé de ces salariés ? L’activité de CT justifie-t-elle qu’on réveille en pleine nuit les managers ?
Le Snpdos-CFDT alerte l’employeur sur la santé des salariés dans les conditions d’exercice de cette activité.
Le Snpdos-CFDT demande à ce que chaque changement de planning fasse l’objet d’une notification écrite aux salariés mobilisés sur le CT.
Le Snpdos-CFDT souhaite que les formations CT soient adaptées et pratiques.
Le Snpdos-CFDT exige que le droit à la déconnexion soit respecté ; que les horaires de travail respectent les temps de repos.
Le Snpdos-CFDT demande qu’après un week-end de mobilisation, les salariés bénéficient obligatoirement (et pas « idéalement » comme s’est écrit dans la Note Cnam !) de 2 jours de repos
consécutifs.
Le Snpdos- CFDT interpelle aussi la Cnam sur la place des praticiens conseils dans le dispositif : quelle est leur plus-value aujourd’hui ? Nous demandons qu’ils soient repositionnés sur un champ
médical dans cette activité de CT et non pas qu’ils fassent du « phoning » tout venant à longueur de journée.
Rejoignez-nous ! Adhérez au Snpdos-CFDT
Le syndicat au plus proche des préoccupations des PC
28/09/2020
L’activité CONTACT TRACING a pris un nouveau tournant depuis le début du mois d’août. La CNAM, soucieuse de sa réactivité face à l’augmentation préoccupante du nombre de cas positifs en France, a soudainement modifié l’organisation de l’activité CONTACT TRACING.
Le praticien conseil, investi, volontaire, en première ligne depuis le 13 mai, avait jusqu’au 10 août, entre autres, la responsabilité de prendre contact par téléphone avec les assurés dépistés positifs au SARS-COV2.
Sa mission était de s’assurer que les assurés avaient pris connaissance de leur résultat biologique de test PCR, répondre à leurs questions médicales sur les conséquences de cette maladie, dispenser les conseils de prévention personnalisés en fonction de chaque situation décrite par le malade.
Les consignes d’alors étaient d’éviter au maximum l’annonce du résultat positif à l’assuré.
Dans les situations où le malade n’avait pas son résultat de test mais qui comprenait rapidement l’objet de l’appel, le rôle du PC était d’autant plus précieux de par ses connaissances médicales.
Le relais du Contact Tracing pour la recherche des personnes contacts était alors confié à la plate-forme téléphonique mise en place par les CPAM.
Le 10 août, changement brutal de paradigme !
Le PC est écarté sans explications de son rôle médical de Contact Tracing avec les assurés dépistés positifs, l’annonce de cette positivité est dorénavant confiée aux agents administratifs des CPAM.
Et qu'en est-il du ressenti du PC? Le sentiment d'un immense gâchis de compétences !
Le PC est désormais cantonné à des tâches purement administratives : création des fiches P0 dans Contact Covid, établissement d’arrêts de travail demandés par les assurés en isolement d’après les renseignements fournis par les CPAM via MEDIALOG+ et accessoirement répondre à une demande de contact avec un médecin conseil si l’assuré le demande, toujours via une échéance MEDIALOG+.
En résumé, les agents des CPAM annoncent un diagnostic à l’assuré contacté et les PC remplissent des fiches !
Nicolas REVEL, le précédent Directeur de la CNAM, avait valorisé la consultation d’annonce de la maladie COVID19 par les médecins libéraux à 55 euros, estimant que cette pathologie dans un contexte sanitaire très inquiétant, nécessitait du temps et une expertise médicale.
Quinze jours après le début de ce nouveau dispositif, il est constaté un désarroi grandissant parmi les assurés, face à des contacts téléphoniques décrits comme très brefs par la plate-forme, des consignes contradictoires voire anxiogènes.
« Exemple d’une malade travaillant en mairie à qui l’on annonce la nécessité de faire fermer la mairie, à un de ses cas contacts que les tests doivent être réalisés tout de suite et non 7 jours après la date du dernier contact comme recommandé… »
Cette situation est-elle compatible avec le respect du secret médical ? Est-il acceptable d’écarter le praticien conseil de cette démarche très médicalisée ?
La légitimité des PC à parler médecine avec les assurés n’est-elle pas le garant de la qualité des informations données et du rôle important que nous avons à jouer pour lutter contre la pandémie ?
Le Snpdos-CFDT lance le débat et interpelle l’employeur sur ces questions. Nous demandons que le CSE-C mandate la commission relative à l’activité des praticiens conseils (et à la protection des données. Cf. article 7.2 Accord relatif à la mise en place des CSE et du CSE central Cnam) en urgence pour apporter un éclairage et des propositions à l'ensemble des élus.
Le Snpdos-CFDT au plus proche des préoccupations des PC
01/09/2020
Nous vous communiquons le courrier adressé ce jour à M. Pierre Peix :
Monsieur le Directeur général par intérim,
Nous souhaiterions attirer votre attention sur les inégalités d’application dans les DRSM des heures supplémentaires effectuées dans le cadre du « Contact Tracing ».
En effet, certaines DRSM ont mis en place, dès le début de ce nouveau dispositif, une remontée journalière des heures supplémentaires effectuées à la hiérarchie, que les agents et praticiens conseils soient en horaires variables ou au forfait. Ainsi sur la paye de juin, des heures supplémentaires déclarées au mois de mai ont déjà fait l’objet d’un règlement.
D’autres n’ont pas mis en place de procédure et rechignent à valider les heures supplémentaires, principalement pour les praticiens au forfait. Les agents et praticiens ne savent pas comment faire pour que leur travail soit normalement rémunéré.
Or, l’ensemble des agents des services médicaux impliqués dans ce dispositif effectue beaucoup d’heures afin de terminer ses tâches et de compléter le reporting de la journée.
Nous vous remercions de donner des consignes afin que le travail de chacun soit reconnu à sa juste valeur et que les agents et les praticiens qui ont accepté de s’investir dans cette mission voient leur implication rétribuée comme il se doit, ainsi que Monsieur Revel s'y est engagé.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général par intérim, l’expression de nos salutations distinguées.
09/07/2020
Le 27 mai dernier, se tenait à l’Ucanss en audioconférence l’Instance Nationale de Concertation de la branche Maladie à laquelle assistait le DG, Nicolas Revel.
La CFDT s’est, dès le début du déconfinement, positionnée en faveur d’une participation de l’Assurance Maladie au dispositif « Contact Tracing » quand les fédérations CGT et FO, dans une déclaration commune, informaient le DG de leur volonté de s’y opposer et de leur intention d’inciter leurs mandants à ne pas se porter volontaires pour cette activité.
Le Snpdos-CFDT a été la seule organisation syndicale à souligner l’implication des chirurgiens-dentistes conseils, des pharmaciens conseils en renfort des médecins conseils dans le niveau 2 du Contact Tracing. Ces praticiens conseils ont montré leur engagement et leur capacité à prendre en charge dans un temps record de nouvelles missions, après avoir absorbé une documentation pléthorique, déversée à jet continu par le niveau national.
Le Snpdos-CFDT a signalé le manque quantitatif d’habilitation SIDEP qui complique la tâche en échelon au quotidien.
Le Snpdos-CFDT a pointé la déficience au niveau organisationnel : défaut d’entraide inter échelon et inter DRSM particulièrement visible dans les zones « rouges » ou quand il y a un cluster ou une suspicion de cluster.
Le Snpdos-CFDT a indiqué que la charge de travail du Service médical était insuffisamment évaluée ; le DMGR ne prenant pas en compte les échéances Medialog (une centaine par jour dans certains échelons !).
Le Snpdos-CFDT a enfin alerté le DG sur la charge de travail en échelon des médecins conseils chefs de service, avec des horaires de 10 à 16 h par jour, travaillant 7 jours sur 7. Certains d’entre eux sont au point de rupture. Aucun travail, aucune mission même essentielle ne méritent qu’on y laisse la santé.
Le Snpdos-CFDT s’est retrouvé seul face à l’employeur pour porter ces revendications.
En effet, les autres organisations syndicales de praticiens conseils ne sont pas montées au créneau… surprenant quand on connait leurs discours.
Rejoignez le Snpdos-CFDT ! Adhérez.
Le Snpdos-CFDT au plus proche des préoccupations des PC
29/05/2020
Arrêtons de considérer le salarié comme un simple rouage, sans considération de sa dimension humaine, destiné à faire tourner la mécanique coûte que coûte, permettant ainsi d’atteindre les sacro-saints objectifs de la COG !
La souffrance au travail de nos catégories professionnelles progresse. En effet la souffrance au travail, passée sous silence, est en effet souvent la norme. Dans ces cas-là, jusqu’où devons-nous supporter l’intenable ? N’est-ce pas nier notre humanité profonde ? Si nous vivons au quotidien des pressions inadmissibles sur les résultats, une absence de communication, une absence de visibilité, une absence de réponse à nos questions, un déni de nos difficultés…
Voici quelques exemples :
...Comment peut-on promouvoir à tous les niveaux un management efficace, éthique et humain ?
Quelles que soient les activités, l’absence de confiance, le défaut de communication, l’absence de moyens, l’absence de règles du jeu établies entrainent désintérêt au travail et démotivation.
Revenons à des valeurs partagées et qui ont du sens : le respect et la solidarité.
Il est temps d’arrêter cette violence pernicieuse et constante qui se fait jour dans tous nos organismes à tous les niveaux hiérarchiques ? Cette dernière n'est plus acceptable et il est temps que la loi du silence s'arrête. Le Snpdos-CFDT s’y engage !
Nous avons certes des devoirs mais aussi des droits !
Le Snpdos-CFDT, une voix différente
pour un dialogue social constructif et de qualité !
<<
Le Snpdos-CFDT, syndicat constructif et sans compromission, a été à l'initiative d’avancées notables pendant cette mandature.
Voici quelques exemples concrets :
Devenez acteur de votre avenir :
votez pour les PC Snpdos-CFDT
18/11/19>>
Qui parmi nous n’a pas vécu une réorganisation, un changement de contenu de son métier ?
Qui parmi nous n’a pas été témoin de la diminution des moyens alors que l’employeur nous demande plus de performance quantitative et qualitative ?
Qui peut croire que nous ferons exception à la difficulté de concilier vie professionnelle et vie privée dans un contexte d’accélération du rythme de notre travail et au fait que ce dernier est nerveusement fatigant ?
Les modalités d’acquisition des expertises nécessaires à notre embauche font que nous rentrons tard sur le marché du travail. Les évolutions du système de retraite envisagées par le gouvernement pourraient nous conduire à un départ plus tardif. Le motif avancé du report d’âge de départ à la retraite est que l’espérance de vie s’améliorerait d’années en années.
Le fait n’est pas contestable mais la question de notre état de santé se posera nécessairement.
Les statistiques sont éloquentes :
L’Assurance Maladie insiste sur le fait qu’elle joue un rôle central dans la protection durable de la santé des assurés tant dans la vie personnelle que professionnelle : « elle agit en amont de la maladie et de ses complications avec une offre de prévention sans cesse enrichie, dans le milieu professionnel elle renforce ses dispositifs pour protéger les salariés les plus exposés ou les plus fragiles ».
Serions-nous condamnés par notre employeur à un impossible choix : collaborateur de cette mission ou bénéficiaire de l’action ?
Nous revendiquons que la prévention de la désinsertion professionnelle s’applique également aux salariés de la Cnam entreprise. Nous demandons à notre employeur d’être cohérent entre son discours et ses actes et qu’il reconnaisse effectivement le droit à la fragilité de ses salariés. Pour cela il dispose d’un accord Qualité de Vie au Travail, signé en 2018, pour agir en ce sens.
Le Snpdos-CFDT au plus proche des préoccupations des PC !
14/11/2019
Certains syndicats de praticiens conseils répètent à l'envi, qu'ils sont les défenseurs exclusifs des praticiens conseils.
Mais concrètement, dans les faits et les actes, toutes ces années que s’est-il passé ?
Comment se porte notre corps professionnel ?
Le Snpdos-CFDT vous laisse juge :
Dès la présentation du projet en CCE, le Snpdos-CFDT exigeait quant à lui des indicateurs de suivi de "Risques Psycho Sociaux" pour accompagner cette réforme. Nous avons enfin été entendus, en effet devant les difficultés sur le terrain, la direction a fini par mettre en place un groupe de travail Smmop sur les RPS. (Voir notre tract sur le site de qui Smmop-t-on ?).
Sous la pression du Snpdos-CFDT et d’autres organisations syndicales, la Direction de la Cnam réinjecte depuis plusieurs mois une dose de coordination médicale qui manquait manifestement.
Le Snpdos-CFDT réclame, depuis l'abandon du concours, que le jury de recrutement soit plus ouvert avec la présence d'un tiers à l'assurance maladie (ministère, En3s) afin de limiter l'arbitraire et permettre le recrutement de profils diversifiés.
L'existence de cette commission est une revendication portée par le Snpdos-CFDT afin qu'il y ait un lieu dans nos instances pour débattre de ces questions avec l'ensemble des syndicats, c’est pourquoi nous avons exigé et obtenu son maintien dans le CSE Central, car nous sommes pragmatiques et préférons trouver des solutions dans le dialogue.
Le Snpdos-CFDT, première organisation syndicale chez les agents de direction, est en développement chez les PC. En effet, les PC ont compris que ce qui nous anime collectivement, c'est de faire progresser les droits pour tous.
Chers collègues, faites le bilan de ceux qui se targuent de défendre nos professions. Le Snpdos-CFDT ne transige pas avec ses valeurs et respecte les personnels qui ont fait le choix de servir nos missions de service public.
Alors chers collègues, ne vous trompez pas en votant aux prochaines élections. Donnez votre voix à un syndicat vigilant qui défend vraiment les droits des PC dans le respect de l'intérêt général.
Snpdos-CFDT la seule alternative crédible !
13/11/2019
Le Snpdos-CFDT a été saisi par plusieurs praticiens conseils de la DRSM de La Réunion particulièrement choqués par le nouveau questionnaire d’enquête de satisfaction des assurés reçus au service médical.
Sans tarder, le Snpdos-CFDT a interrogé le Directeur Général de la Cnam afin de comprendre la finalité de ce questionnaire et de s'assurer de sa validité.
Monsieur le Directeur Général,
Les usagers du service médical de la Réunion ont reçu courant juillet 2019 un questionnaire d'enquête de satisfaction.
Il ne s'agit toutefois pas du formulaire national utilisé par l'ensemble des DRSM. Ce questionnaire personnalisé identifie nominativement les praticiens conseils.
En effet, la première question en est :
« Vous avez été reçu(e) par : Dr X - Dr Y - Dr Z (rayez la mention inutile) ».
Or, à partir du moment où le nom des praticiens conseils figure dans ce questionnaire, il ne s'agit plus d'une simple enquête de satisfaction du service médical mais d'une évaluation individualisée des salariés.
Par ailleurs, il est demandé aux assurés sociaux si le médecin conseil a réalisé des actes médicaux, et si oui lesquels.
Nous souhaitons savoir :
Quel est l'objectif poursuivi par la collecte de ces données ?
Si les démarches règlementaires prévues par la RGPD ont été respectées ?
Si le consentement éclairé des personnes physiques, nommément désignées dans le questionnaire, a été préalablement recueilli ?
Quelle utilisation va être faite de ces données ?
Pourquoi le délai de conservation de ces données a-t-il été fixé à 36 mois ?
Si le responsable du traitement (DRSSM) s’est assuré que le prestataire apportait la garantie qu’il respecte effectivement le RGPD ?
Si ce questionnaire personnalisé est une expérimentation décidée par la Cnam ?
Si ce questionnaire personnalisé pourrait être généralisé à l'ensemble des DRSM ?
Nous estimons qu'une telle modification du questionnaire national de satisfaction aurait dû donner lieu à l'information préalable des instances représentatives du personnel locales et nationales.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur Général, en l’assurance de notre considération distinguée.
Pendant que d'autres organisations syndicales s'agitent,
le Snpdos-CFDT s'inscrit durablement dans la défense des praticiens conseils.
Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC
07/11/2019
Dès le mardi 29 octobre, dans le prolongement du Comité Central d’Entreprise (le 23.10.19), le Snpdos-CFDT et la CFDT ont interpellé le Directeur Général, Monsieur N. Revel, sur la sécurité de l’outil MATIS qui a été présenté lors du CCE. En effet, aucune réponse sur le sujet n’a été apportée en dehors du sempiternel « le nécessaire a été fait ».
« Monsieur le Directeur Général,
Vous avez assisté mercredi dernier au comité central d’entreprise dont l’un des points portait sur l’outil MATIS qui, à terme, doit remplacer Hippocrate, logiciel du service médical. La CFDT a interpellé la Direction sur la sécurité des données médicales avec ce nouvel outil qui contrairement à son prédécesseur sera bien plus ouvert sur le S.I. de la Cnam.
En effet, Hippocrate a été développé il y a plus de 20 ans en mode « isolé », avec quasiment aucun accès à ses données, ceci afin de garantir la sécurité des données médicales. Actuellement, les échanges se font plutôt unilatéralement, du service médical vers le S.I. de la Cnam.
Si nous ne remettons pas en cause la sécurité de l’outil MATIS, nous nous interrogeons sur le niveau de sécurité de l’interfaçage de MATIS avec le dit S.I. Cnam. En effet, la sécurité a été largement « durcie » sur le S.I. ces dernières années. L’accès aux données, comme celles de la BDO Famille, doit désormais répondre à cette hausse des critères. Les échanges du S.I. Cnam depuis ou vers Matis ont-ils bien été prévus en ce sens dans la conception de ce dernier ?
Sur ce point nous n’avons pas obtenu toutes les garanties que les utilisateurs peuvent attendre concernant un outil gérant des données très sensibles. C’est pourquoi aujourd’hui nous vous saisissons afin d’avoir la garantie que ces points ont bien été étudiés et que les mesures de sécurité sont bien prises en compte.
D’avance nous vous remercions de l’attention que vous voudrez bien porter à cette interrogation et vous adressons nos meilleures salutations.
Les élus CFDT »
Nous vous tiendrons informés de la réponse du directeur général sur ce nouvel outil qui impacte fortement nos métiers. En effet, pendant que certaines organisations syndicales s’agitent subitement, le Snpdos-CFDT continue à travailler, sur le fond, pour faire avancer les dossiers.
Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC
La commission de suivi de l’accord télétravail s’est tenue aujourd’hui 16 octobre 2019 à la demande de la CFDT. La Direction nous a informés du lancement imminent de la campagne télétravail en DRSM accompagné d’une lettre-réseau restreinte (uniquement pour les cadres dirigeants) qui comportera notamment le guide RH, le formulaire de demande individuelle, la grille d’entretien managérial permettant d’apprécier la maîtrise de l’emploi et la réelle autonomie du salarié.
Il conviendra de mentionner sur le formulaire de demande individuelle, pour les personnels administratifs travaillant en CEPRA, le site distant où le télétravail pourrait être réalisé dans les conditions définies actuellement dans le protocole. Pour les autres salariés, dont les praticiens conseils, ils pourront cocher la case télétravail à domicile.
Les déclarations d’intention de télétravailler seront à adresser à la Direction à compter du 15 novembre prochain. L’employeur disposera alors d’un délai de 45 jours maximum pour notifier la décision aux salariés. Le télétravail pourra effectivement démarrer à compter du 1er janvier 2020 pour la formule UN (une journée par semaine).
La possibilité de télétravailler plus d’une journée par semaine (formule DEUX) fera l’objet d’une campagne en 2020.
Pour 2020, la Direction a acquis 2375 ordinateurs portables pour les 7000 salariés environ des DRSM, soit un tiers des personnels des DRSM.
Nous avons obtenu une avancée majeure, la Direction est désormais prête à lever les restrictions concernant les personnels administratifs utilisant des données santé, dont les données médicales. La Direction s’est donnée trois mois pour trouver une solution permettant réellement un télétravail pour tous et nous a donné rendez-vous avant la fin du 1er trimestre 2020 pour négocier un avenant à cet accord.
Votez CFDT, La seule alternative crédible !
Comme nous vous l’annoncions dans un tract précédent, nous avons obtenu la tenue de la commission de suivi de l’accord télétravail. Celle-ci se réunira, avant le prochain CCE, le
16 Octobre 2019 après-midi.
Les points abordés seront :
Mais aussi :
Grâce à notre mobilisation, nous avons obtenu la certitude que la première campagne sera effectivement engagée au 4ème trimestre de cette année.
Nous serons vigilants à ce que le déploiement soit le plus rapide possible dans la mesure des budgets octroyés et nous serons attentifs afin qu’avant la fin de la durée de l’accord chacun puisse bénéficier s’il le souhaite d’une journée télétravaillée par semaine.
Votez Snpdos-CFDT, La seule alternative crédible !
Agir en vous représentant
et faire vivre nos instances au quotidien
Le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC
L'intégration des autres régimes (étudiants et surtout celui des travailleurs indépendants), la poursuite de la mise en œuvre du SMMOP, le partenariat étroit avec les directeurs de CPAM, la mise en place de nouveaux métiers au sein du service médical (CSAM, ISM), l'exercice coordonné, le dialogue de gestion avec les établissements de plus en plus pointu et chronophage, la réforme de la justice impactant nos missions, la mise en place du contrôle interne tout azimut (avec son corollaire de dossiers à superviser) et, pour certains, la fusion des régions (entraînant entre autre une augmentation des déplacements), sont autant de nouveaux modes de fonctionnement et de missions qui se déversent en cascade sur les ELSM. Toutes ces nouvelles responsabilités se font au mieux à moyens constants et, pour bon nombre d'ELSM, à effectifs en MC fondant comme neige au soleil faute d'une attractivité suffisante du métier pour des médecins toujours plus courtisés.
C'est aussi sans compter sur la transformation des indicateurs IJ notamment, qui sont désormais au nombre de 75 (sans information au préalable bien sûr).
Dans ce contexte, les médecins conseils chefs de service (MCCS) des petits échelons, a fortiori ceux en sous effectifs, voient leur charge de travail croître exponentiellement.
Comme si cela ne suffisait pas, il est demandé à ces MCCS, soit de dégager du temps de MC de niveau A afin d'assurer une suppléance au titre de la mutualisation et de l'entraide inter échelons, soit d’assurer eux-mêmes une ou deux vacations en CEPRA afin de pallier aux départs des médecins conseils niveaux A non remplacés et cela d'une manière pérenne ! Cette situation met en péril des ELSM qui surnagent difficilement.
A ces nouvelles charges s'ajoutent les pressions hiérarchiques. Le pilotage souvent à l'aveugle, les difficultés de management, le stress chronique de ne pas remplir les objectifs (calculés sans concertation et parfois en dépit du bon sens) s'abattent sur le MCCS qui doit résoudre la quadrature du cercle avec des moyens et des ressources insuffisantes, dans un flou artistique concernant sa responsabilité stratégique.
Véritable courroie de transmission d'un jeu de roues et pignons multiples, le MCCS est la variable d'ajustement de stratégies diverses mal coordonnées, au moins dans leur temporalité, si ce n'est dans leur pertinence.
Alors que les difficultés de recrutement des PC niveau A sont celles que l'on connaît, il est exigé, à l'aide de formations obligatoires, que les MCCS détectent le potentiel de leurs successeurs, faute de pouvoir se reproduire par scissiparité ou clonage.
Etonnez-vous qu'il y ait peu de candidats sur la liste d'aptitude à des fonctions managériales !
Même si certaines mutations sont indispensables, merci de ne pas trop tirer sur la corde MCCS car elle pourrait casser sous le poids de sacrifices devenus insupportables.
Aujourd'hui, il y a urgence. Le Snpdos-CFDT alerte la direction de la Cnam sur ces situations à fort risque psycho-social et redemande l'ouverture de négociations sur les RPS sans attendre les élections professionnelles.
Le Snpdos-CFDT est mobilisé sur tous les fronts.
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Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC
La CFDT a obtenu au cours des quatre dernières années des droits nouveaux pour les salariés, au niveau national interprofessionnel, par la négociation et la concertation. Cet engagement trouve chaque jour son prolongement dans les entreprises dont la Cnam où les militantes et les militants CFDT agissent pour changer concrètement le quotidien des salariés.
Sécuriser les parcours professionnels grâce à des droits individuels, attachés aux personnes
En 2015, entrent en vigueur des droits négociés par la CFDT dans l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle. Le Compte personnel formation (CPF) permet de capitaliser des droits à la formation que l’on conserve si l’on change d’entreprise et si l’on est au chômage. Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) est mis en place pour accompagner les salariés dans leur parcours. Le droit à un entretien tous les 2 ans permet de faire le point sur ses compétences et ses besoins de formation.
En août 2016 est créé le Compte personnel d’activité (CPA). Il est universel (salariés du privé, agent du public, travailleurs indépendants). Il intègre le CPF et le compte professionnel de prévention (C2P) relatif à la pénibilité (il organise la prévention des risques professionnels et ouvre des droits pour les salariés exposés). S’y ajoute le Compte engagement citoyen qui permet d’obtenir des droits à la formation supplémentaires grâce à des activités bénévoles ou de volontariat, dont le service civique et l’activité de maître d’apprentissage.
En 2018, l’accord pour l’accompagnement des évolutions professionnelles, l’investissement dans les compétences et le développement de l’alternance prévoit la création du CPF de transition professionnelle pour le droit à la reconversion ; le financement de l’accompagnement (CEP) pour le rendre effectif.
Sans oublier les droits collectifs pour la cohésion sociale : le 1er janvier 2016, le droit à une complémentaire santé collective et obligatoire s’exerce dans le privé (avec 50 % minimum de participation de l’employeur au paiement des cotisations).
Améliorer la qualité de vie au travail (QVT)
La CFDT obtient en 2016 et 2017 de nouveaux droits inscrits dans la loi :
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Le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC
Le Snpdos-CFDT se bat au quotidien pour vos droits, l’équité de traitement de chacun, la prise en compte de vos réalités professionnelles et la défense des praticiens conseils en difficulté.
Nous croyons au dialogue social, à la négociation, mais sans compromission.
Le Snpdos-CFDT a attaqué la Cnam au tribunal pour non-respect des dispositions conventionnelles relatives à la publication des vacances de postes (cf. notre tract : "Pour le respect du droit et le droit au respect").
Le Snpdos-CFDT a œuvré pour le recrutement des pharmaciens conseils et de chirurgiens dentiste conseils. Nous revendiquons depuis plusieurs années, une vraie politique de recrutement de chirurgiens-dentistes conseils et pharmaciens conseils afin de faire face aux départs en retraite et aux missions confiées à ces professions. (cf. nos tracts : "Recrutement des chirurgiens -dentistes et pharmaciens conseils", "La branche dentaire a mal aux dents").
Le Snpdos-CFDT s’est élevé contre l’absence de soutien de l’employeur aux PC confrontés à des actes d’incivilités et de violence au travail. (cf. notre tract : "La violence verbale à l'encontre d'un praticien conseil n'est pas une situation normale de travail !").
Le Snpdos-CFDT est mobilisé sur tous les fronts.
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Le Snpdos-CFDT, au plus proche des préoccupations des PC
A l'heure où les organisations syndicales négocient les protocoles préélectoraux, le Snpdos-CFDT sollicite les praticiens conseils qui souhaiteraient s'engager dans les nouvelles instances.
En effet, le Comité Social et Economique (CSE) se substituera en fin d'année aux trois instances représentatives du personnel existantes.
Les élus du CSE verront alors leurs prérogatives élargies à l’ensemble des domaines répartis jusqu’alors entre le CE, les DP et le CHSCT :
Le CSE est une opportunité pour nous de mieux vous représenter en agissant sur tous les niveaux : économie, social, conditions de travail, législation.
Qui dit nouvelle instance, dit nouvelles pratiques, nouvelle approche des dossiers : élargie, globalisée.
Qui dit nouvelle instance, dit renouvellement des élus. Le CSE est peut être aussi une opportunité pour vous de participer à la création de cette nouvelle instance.
Vous avez envie d’être acteur ? Vous avez des idées ?
Les sujets de manquent pas : conditions de travail, réorganisations, regroupements, formation, reconnaissance des salariés ...
Rejoignez-nous
pour devenir acteur de votre avenir !
Le Snpdos-CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
16/09/19
Une mise en oeuvre pleine et entière de l’accord, tel est l’objectif aujourd’hui de la CFDT.
Nous demandons par conséquent que l’ensemble du personnel administratif et médical
intéressé puisse accéder au télétravail dans les meilleurs délais.
Conformément à l’article 17 de l’accord CNAM sur le télétravail qui prévoit une commission de suivi, nous avons demandé à la Direction que celle-ci soit convoquée avant fin septembre 2019.
Les points à aborder à l’occasion de cette réunion sont :
‐ Le calendrier de la prochaine campagne pour les DRSM et le Siège-Sites informatiques,
‐ Pour les DRSM :
‐ Pour le Siège-Sites informatiques :
La CFDT veut s’assurer que, comme prévu à l’accord, TOUS les salariés pourront bénéficier d’une journée de télétravail dans les meilleurs délais et qu’il ne s’agit pas d’un simple affichage de façade de la Direction.
Contactez-nous pour nous faire part de vos difficultés : snpdos@orange.fr
Le télétravail pour tous c’est aujourd’hui !
Devenez acteur de votre avenir : Rejoignez-nous
05/09/2019
Le Comité Social Economique (CSE) remplacera en fin d’année les représentants élus du personnel dans l'entreprise. Il fusionne l'ensemble des instances représentatives du personnel et reprend la plupart des prérogatives des précédentes instances (CE – DP – CHSCT).
L’ensemble des organisations syndicales représentatives à la Cnam a signé le 29 juillet dernier l’accord de mise en place des CSE établissements et du CSE central (CSEC) au sein de l’entreprise Cnam.
La délégation du personnel sera répartie en 3 collèges (employés, cadres, PC) dans les CSE des 16 DRSM (dont 4 DRSM fusionnées) et en 2 collèges (employés, cadres) dans le CSE de l'établissement du siège et de ses sites informatiques. La CSSCT (commission santé sécurité et conditions de travail) assurera pour partie les missions précédemment assurées par le CHSCT. Les membres des CSSCT sont des élus titulaires ou suppléants.
La CFDT a obtenu que chaque CSE ait la possibilité de mettre en place des représentants de proximité dans tous les ELSM et dans les sites déconcentrés de la Cnam siège. Ceux-ci peuvent être ou non des élus.
ETABLISSEMENTS |
TITULAIRES CSE |
membres CSSCT |
représentants de proximité |
AURA |
18 |
6 |
Jusqu’à 10 |
BOURGOGNE FRANCHE COMTE |
12 |
4 |
Jusqu’à 7 |
BRETAGNE |
12 |
4 |
Jusqu’à 3 |
CENTRE |
12 |
4 |
Jusqu’à 5 |
GRAND-EST |
17 |
6 |
Jusqu’à 9 |
GUADELOUPE |
5 |
3 |
Jusqu’à 1 |
GUYANE |
3 |
3 |
Jusqu’à 1 |
HAUTS-DE-FRANCE |
16 |
6 |
Jusqu’à 8 |
ILE-DE-FRANCE |
21 |
6 |
Jusqu’à 7 |
MARTINIQUE |
5 |
3 |
Jusqu’à 1 |
NORMANDIE |
12 |
4 |
Jusqu’à 4 |
NOUVELLE-AQUITAINE |
17 |
6 |
Jusqu’à 11 |
OCCITANIE |
17 |
6 |
Jusqu’à 11 |
PAYS-DE-LA-LOIRE |
12 |
4 |
Jusqu’à 4 |
LA REUNION |
6 |
3 |
Jusqu’à 1 |
SUD-EST |
16 |
6 |
Jusqu’à 7 |
CNAM siège |
26 |
8 |
Jusqu’à 25 |
Le budget de chaque établissement relatif aux activités sociales et culturelles reste, pour la prochaine mandature, inchangé.
Les élections auront lieu dans la deuxième quinzaine de novembre 2019.
Le Comité Social Economique Central (CSEC), en remplacement du Comité central d’entreprise, sera composé de 25 élus titulaires dont 12 pour le collège employés, 8 pour le collège cadres et 5 pour le collège PC. Les élections, au suffrage direct, auront lieu en décembre 2019.
Vous avez envie de vous impliquer dans la vie de votre échelon, établissement mais n'osez pas encore franchir le pas : les militants du Snpdos-CFDT sont là pour vous accompagner, vous conseiller. La CFDT, 1ère organisation syndicale de France, propose des formations aux nouveaux adhérents, militants. Alors, n'hésitez pas à nous contacter au 01 56 41 51 63 ou par mail (snpdos@orange.fr). Vous pouvez aussi joindre le représentant Snpdos-CFDT de votre établissement.
Le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC !
27/08/2019
Dès le début des négociations, la CFDT a revendiqué la présence de représentant de proximité (RP) au sein de chaque ELSM et Site informatique pour un dialogue social au plus près des salariés.
Les RP dans les ELSM et les sites informatiques seraient des relais locaux des élus du futur Comité social et économique en proximité avec les salariés des ELSM et des sites informatiques.
Ainsi cela permettrait :
La position initiale de la direction était de ne pas mettre en place des RP dans les DRSM alors même qu’elle avait acté la création de 18 RP pour le siège et sites informatiques. Après négociation, elle ne proposait que 10 Représentants de proximité (RP) pour les seules DRSM fusionnées et à titre transitoire.
Cette solution n’était pas acceptable pour les organisations syndicales mis à part la CGC qui ne souhaite pas la mise en place de RP en DRSM.
Dans le quota d’heures arrêté par la direction, la CFDT a adressé une ultime proposition sans modifier le nombre d’élus mais en dégageant du temps (temps de transport), afin que chaque ELSM et chaque site disposent d’au moins un RP.
La direction a accepté comme alternative la proposition de la CFDT avec, à la marge, une discussion sur la répartition de ces représentants locaux.
Reprenant à son compte le principe, la CGT, au vu de cette avancée pour les DRSM, a demandé une majoration du nombre des représentants pour les sites informatiques. Ainsi le nombre de représentants de proximité est passé de 18 RP à 25 RP.
Cette avancée devrait permettre de trouver un accord sur les points qui sont encore en débat entre les OS et la Direction.
Le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC !
Le 12 avril dernier, lors de la réunion des délégués syndicaux centraux avec le Directeur Général, le Snpdos-CFDT l’alertait sur les Risques Psycho-sociaux (RPS) au service médical en lui faisant part des doléances que les praticiens conseils nous avaient adressées en nombre.
A l’instar des autres organisations syndicales, nous avons sollicité un entretien avec la Direction médicale de la Cnam (DMGR). La délégation Snpdos-CFDT, composée des docteurs Sylvain BOUCE, Odile REGNIER, Didier BENHAIM et Emmanuelle SOUSTRE, a été reçue par le DMGR le 22 mai dernier.
Le fil conducteur de la réunion a été la prévention des risques psychosociaux pour les praticiens conseils de terrain (qu’ils soient affectés à la production ou au management), confrontés à des changements incessants ces derniers mois, impactant l’organisation, les tâches effectuées, le relationnel avec les personnels administratifs, les nouveaux outils et métiers (CSAM et ISM) ; sans parler de l'inflation des indicateurs de suivi dont la pertinence est parfois contestable…
Sur tous ces projets visant à refonder le service médical, nous avons été la seule organisation syndicale à demander des indicateurs de suivi spécifiques aux Risques Psycho-Sociaux. C’était d’ailleurs une des raisons principales de notre abstention lors de la présentation du projet Smmop en Comité central d’entreprise.
Aujourd’hui, la direction médicale de la Cnam, nous apprend que le comité de pilotage du Smmop s’est transformé en comité de suivi dont un groupe de travail va plancher … sur les RPS ! Il était temps...
D’une part, si nous reconnaissons la nécessité de réformer le service médical, nous constatons l’incompréhension grandissante entre le niveau national et la réalité de terrain, insuffisamment prise en compte : cela génère du mal être et de l’insatisfaction. Dès le démarrage, les échelons « smmopeurs-testeurs » ont-ils eu les moyens de faire des remontées en toute sincérité (test effectué pendant les grandes vacances ; à marche forcée, etc.) ?
D’autre part, dans l’apparition des risques psychosociaux la question de la charge de travail est centrale. Elle peut, si elle est inéquitablement répartie, générer des tensions interpersonnelles dans les collectifs de travail. Aussi nous avons insisté pour que les « prescriptions nationales » CCX et Accompagnement, notamment, s’accordent au niveau des différents départements de la Cnam, en amont des campagnes, sur les volumes et le calendrier en tenant compte des ressources en local.
La direction de la Cnam est consciente de cette problématique. Elle a réaffirmé sa volonté d’une collaboration plus étroite du DMGR et de la DACCRF.
Enfin, nous avons demandé la mise en place au 2ème semestre des ateliers d’expression prévus dans l’accord qualité de vie au travail (accord que nous avons signé). Lors des négociations, nous avons obtenus qu’il puisse y avoir une expression critique dans ces ateliers, accompagnée, chaque fois que cela est possible, des propositions de piste d’amélioration sur les organisations du travail.
Dans les DRSM qui fusionnent, l’étape de l’expression des fiches de vœux débute. Le DMGR nous a assuré apporter un traitement individuel dans les cas qui ne trouveraient pas une issue favorable au niveau régional. Le Snpdos-CFDT se propose de vous accompagner dans vos démarches vis-à-vis de l’employeur.
L’échange avec la direction médicale de la Cnam a été franc et direct. A notre habitude, nous avons confronté la direction aux réalités de terrain que vous vivez quotidiennement. Nous le faisons chaque fois de manière constructive et sans compromission.
Pour terminer, nous demandons expressément à l’employeur que la négociation sur les Risques Psycho-Sociaux, prévue au calendrier des négociations, s’ouvre avant la fin de cette année.
Le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC !
Le Snpdos-CFDT a trois dossiers contentieux avec la Cnam.
Le premier est déjà gagné. Il concerne une adhérente, praticien conseil, licenciée sur un motif tellement aberrant que la Cour d'Appel de Caen a condamné la Cnam à plusieurs centaines de milliers d'euros d'indemnités et de dommages divers. Vous doublez ce montant au titre des indemnités chômage (la Cnam, établissement public, ne paie pas de cotisations pour l'assurance chômage) et vous obtenez une addition particulièrement salée. Cette condamnation a vocation à vacciner l'assurance maladie contre d'autres tentations de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Ce dossier est au demeurant inachevé dans la mesure où il comprend un volet instruit par le Conseil National de l’Ordre des Médecins et un volet pénal en cours d'instruction.
Le deuxième est en bonne voie. Il est en cours d'instruction. La Cnam s'est affranchie des dispositions conventionnelles qui disposent qu'une vacance de poste doit être déclarée dans la bourse des emplois, prétextant une décision exceptionnelle pour assurer la continuité du service. Argument crédible, soyez en juge : le salarié libérant le poste est parti en retraite ; situation imprévisible à en croire la Cnam. Mais quand on est la Cnam, on ne s'arrête pas à ce genre de détails qui fleurent bon l'ancien monde, très éloigné de la « start-up nation ».
Cet incident étant survenu lors des négociations sur la convention collective des Agents de Direction en 2018, nous avions exprimé alors notre mécontentement à la direction de l'Ucanss. L'employeur nous a rétorqué que si un Agent de Direction considérait avoir « perdu une chance », il n'avait qu'à se tourner vers le tribunal. Aussitôt dit, aussitôt fait, le Snpdos-CFDT a donc déposé deux dossiers en justice : un, au titre du syndicat, pour non-respect de la convention collective, l'autre pour perte de chance, en soutien d'un adhérent. Il est étrange qu'aucune autre organisation syndicale d'Agents de Direction, pourtant toutes dument informées, ne se soit associée à notre plainte. Il est vrai que nous n'avons pas signé la convention collective des Agents de Direction... Elles si...
Le troisième est le plus lourd et le plus problématique pour la direction de la Cnam.
Il est en voie « d'affinage » car son objet est simple mais sa démonstration complexe. Ce dossier protéiforme est quasiment ficelé et finira devant un tribunal car la Cnam a refusé d'entendre nos alertes et nos appels à la discussion. Nous nous sommes heurtés au Léviathan tel que défini par Thomas Hobbes.
Difficile d'en dire beaucoup plus pour l'instant mais il s'agit de discrimination.
Nous reviendrons plus en détails sur ce dossier mais gageons que la justice passera.
Le Snpdos-CFDT se bat pour le respect du droit et le droit au respect
Le Snpdos-CFDT
vous informe
sur le Compte Personnel
de Formation
La CFDT milite pour obtenir des droits collectifs pour la cohésion sociale et des droits individuels attachés aux personnes. En 2015, sont entrés en vigueur des droits négociés par la CFDT dans l’accord interprofessionnel sur la formation professionnelle. Ainsi le compte personnel de formation (CPF) est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Il fait partie du compte personnel d'activité (CPA). Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (Dif).
Pour avoir accès aux informations personnalisées (droits acquis, formations admises), il faut se connecter au site internet dédié au CPA et ouvrir un compte en étant muni de son numéro de sécurité sociale (www.moncompteactivite.gouv.fr/cpa-prive/html/).
Pour un salarié à temps plein, ou à temps partiel, l'alimentation du compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail, dans la limite d'un plafond de 5 000 €.
L'utilisation du CPF relève de la seule initiative du salarié. L'employeur ne peut donc pas imposer à son salarié d'utiliser son CPF pour financer une formation et le refus du salarié d'utiliser son CPF ne constitue pas une faute.
Lorsqu'un salarié utilise son CPF, ses heures de Dif non utilisées doivent être mobilisées en priorité. Elles sont transformées en euros à raison de 15 € par heure.
Attention, le 1er janvier 2021, les heures de Dif seront définitivement perdues !
C'est au salarié d'inscrire le solde de son Dif sur son CPF (solde communiqué par l'employeur).
Si le salarié souhaite participer à une formation se déroulant pendant son temps de travail, il doit s'adresser à son employeur et lui demander son autorisation au moins :
L'employeur dispose de 30 jours calendaires pour notifier sa réponse au salarié. L'absence de réponse dans ce délai vaut acceptation de la demande de formation.
En revanche, lorsque la formation demandée est suivie en dehors du temps de travail, le salarié n'a pas à demander l'accord de son employeur et peut mobiliser ses droits à formation librement. Dans ce cas, il peut faire valider sa demande de formation par un conseiller en évolution professionnel. En effet, un salarié peut de sa propre initiative et sans demander l'accord à son employeur, bénéficier d'un Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) en prenant rendez-vous avec un conseiller de l'Apec (Cf. leservice-public.fr/particuliers/vosdroits/F32457).
Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constituent un temps de travail effectif et donnent lieu au maintien par l'employeur de la rémunération du salarié. En revanche, lorsque le salarié se forme sur son temps libre, ce temps de formation ne donne pas droit à rémunération.
Lire : Le compte personnel de formation nouvelle formule
Le Snpdos-CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
8,3 millions de personnes accompagnent au quotidien un proche (enfant, conjoint, ascendant), dépendant du fait de l'âge, d'une maladie ou d'un handicap. La moitié des aidants sont des salariés et il s'agit majoritairement de femmes.
Nous sommes ou serons tous un jour confrontés à ces situations.
Vous avez fait ou ferez peut être le choix d'aider personnellement ce membre de votre famille à mieux vivre ce moment particulier de sa vie ou de l'accompagner dans la durée.
La CFDT considère l'activité bénévole d'aidant familial comme un engagement utile à la société.
Si vous êtes aidant, cela a des conséquences sur votre vie personnelle et professionnelle.
Des solutions existent et le SNPDOS-CFDT vous informe sur vos droits :
...
Comme l'a rappelé Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, notre organisation syndicale la CFDT se positionne en acteur de la société civile sur la question des aidants car elle concerne les salariés. Avec près d'un salarié sur cinq aidant un proche, ce phénomène en forte augmentation constitue un véritable enjeu d'équilibre des temps et de qualité de vie au travail pour les entreprises.
Enfin, la CFDT considère que des choix doivent être faits sur la prise en charge de la perte d'autonomie et son financement (lire l'article sur Cfdt.fr).
Les réponses existent. Elles s’articulent autour de la citoyenneté, la dignité, la qualité de vie et la reconnaissance de chacun.
06/05/19
Les négociations pour les instances représentatives du personnel à la Cnam ont débuté le 19 avril dernier.
Le Comité Social et Economique (CSE) se substituera en fin d'année aux trois instances représentatives du personnel existantes.
Les élus du CSE verront alors leurs prérogatives élargies à l’ensemble des domaines répartis jusqu’alors entre le CE, les DP et le CHSCT :
Le CSE est une opportunité pour nous de mieux vous représenter en agissant sur tous les niveaux : économie, social, conditions de travail, législation.
Qui dit nouvelle instance, dit nouvelles pratiques, nouvelle approche des dossiers : élargie, globalisée.
Qui dit nouvelle instance, dit renouvellement des élus. Le CSE est peut être aussi une opportunité pour vous de participer à la création de cette nouvelle instance.
Vous avez envie d’être acteur ? Vous avez des idées ?
Les sujets de manquent pas : conditions de travail, réorganisations, regroupements, formation, reconnaissance des salariés ...
Rejoignez-nous
pour devenir acteur de votre avenir !
Le Snpdos-CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
29/04/2019
Le Snpdos-CFDT a alerté plusieurs fois la direction de la CNAM sur les risques psycho-sociaux (RPS) au sein du service médical.
Les effectifs de praticiens conseils fondent comme neige au soleil : nombreux départs en retraite non compensés depuis plusieurs années et démissions pour des métiers mieux rémunérés (ex. : médecine du travail). Fuir ou subir ne doit plus être la seule alternative pour nos collègues en situation de souffrance au travail.
Par ailleurs, le positionnement des Infirmiers du Service Médical (ISM) et des Conseillers Services de l’Assurance Maladie (CSAM) reste hétérogène dans les DRSM car laissé à la main du DRSM.
Un fossé d’incompréhensions entre les agents, les ISM et les PC se creuse car les outils génèrent des inégalités de traitement au sein des UTAA.
Par ailleurs, nous constatons une diminution d’autonomie des praticiens conseils, un rythme ne laissant pas le temps de faire son travail correctement, une organisation contre-productive et des tâches administratives chronophages…
Dans ce contexte, tous les ingrédients sont présents pour générer de la souffrance et une dégradation des conditions de travail pour l’ensemble des personnels des DRSM. Ce n’est pas un épiphénomène. C’est pourquoi il est essentiel de redonner de l’humanité à la gestion des ressources humaines et ce dans une démarche gagnant /gagnant.
Le Snpdos-CFDT demande :
Par ailleurs, le Snpdos-CFDT a obtenu, lors de la négociation de l’accord CNAM de méthode relatif aux modalités de négociations, la négociation d’un accord spécifique sur la prise en compte des risques psychosociaux au sein de l’entreprise.
Cet accord national doit définir un dispositif de prévention comportant des outils, des actions et des indicateurs précis pour compléter les démarches de gestion de crise. Ce dispositif a vocation à être mis en œuvre dans chacun des projets d’organisation importants de l’organisme. La négociation de cet accord, prévue entre le 18 mars et 20 avril, n’a pas encore débuté.
Qu’attend la Direction pour considérer qu’il y a urgence ?
Nous demandons l’ouverture de cette négociation sur les RPS le plus rapidement possible.
Le Snpdos-CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
18/04/2019
Monsieur le Directeur Général,
L’appareillage, et notamment le grand appareillage, a connu ces vingt dernières années des avancées technologiques importantes largement relayées dans les médias.
Aujourd’hui, « l’homme réparé » : genoux à micro-processeur, mains performantes, etc. Demain, « l’homme augmenté ». Grâce à leur inscription à la liste des produits et prestations remboursables par l'assurance maladie et malgré leurs tarifs vertigineux ces innovations sont potentiellement accessibles.
A contrario, le service médical de l’assurance maladie se désintéresse massivement du sujet. On est passé du contrôle des corsets en coutil rose des grands-mères au coup de tampon systématique ; quand ce dernier existe ! Dans certains échelons, aucun contrôle n’est réalisé.
Pourtant, la connaissance est là (ou plutôt était là), les médecins conseils formés, les liens établis avec la profession, les secrétariats sensibilisés, à l'affut des demandes rapprochées, les conseillers en appareillage toujours en appui. Mais tout cela part en déliquescence dans l'indifférence hiérarchique générale alors qu’il est question de progression fonctionnelle des personnes en situation de handicap. Pire, la hiérarchie tournée vers l’efficience n’a pas de temps à allouer pour écouter, comprendre et améliorer la vie des personnes en situation de handicap. Le réseau appareillage du service médical est moribond (pas de formation, pas de réunion depuis plus de six ans, rares réponses de la Cnam aux questions de la base, …) et a perdu toute crédibilité auprès des professionnels. La profession des orthopédistes-orthésistes sait trop bien que les contrôles a posteriori sont difficiles.
Aucun outil informatique de la Cnam n’a été conçu pour engranger les données permettant un bon contrôle (de nombreux dispositifs ne sont renouvelables que tous les trois ou quatre ans) et ne permet au praticien conseil de retrouver traces du prescripteur, des prescriptions, du fournisseur, des devis. Qu’en sera-t-il de Mathis à la veille de sa mise en fonction ?
Demain, il sera trop tard pour reconstituer ce réseau d’experts et contrôler la prise en charge de l’innovation technologique dans le domaine de l’appareillage.
Nous demandons une vraie politique appareillage au sein de l’assurance maladie : formation, accompagnement, contrôles mais aussi des ressources et un réseau expert sur tout le territoire. L’outil Mathis devrait permettre de suivre ces dossiers tant en France qu’en Europe et dans la durée.
Nous demandons enfin que les médecins conseils « appareillage » puissent bénéficier d'un niveau A « expert » dans la nouvelle convention collective actuellement en négociation à l'Ucanss, à l'instar d'autres activités de médecine conseil requérant une plus value technique.
Devenez acteur du changement
et rejoignez le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC !
11/04/2019
Le SNPDOS-CFDT vient d'écrire à Nicolas Revel, Directeur général de la Cnam, à propos du Recrutement de chirurgiens-dentistes conseils.
Ne nous y trompons pas ! Ce problème concerne tous les praticiens conseils car c'est tout le corps des PC qui est mis à mal.
Aujourd'hui, la baisse des chirurgiens-dentistes conseils, demain les pharmaciens conseils, puis on finira par se passer des médecins conseils.
Monsieur le Directeur Général,
Suite au scandale Dentexia, la Cnam a recruté, en 2017, dix-sept chirurgiens-dentistes conseils afin de renforcer les services contentieux du service médical. Ce recrutement n’a pas permis de couvrir l’ensemble du territoire. Certains échelons, voire DRSM, n’ont pas ou bientôt plus de chirurgien-dentiste conseil (Antilles-Guyane). Or, la direction de la Cnam demande une grande mobilisation à la communauté des chirurgiens-dentistes conseils tant pour contrôler les installations des centres dentaires dit « low cost », qui s’ouvrent un peu partout sur le territoire, que pour accompagner les chirurgiens-dentistes libéraux sur la nouvelle convention.
Nous n’observons pas de politique à long terme sur cette profession. Il n’y a eu aucun recrutement depuis cette dernière vague (la seule en treize ans) !
Nous tirons la sonnette d’alarme sur cette politique du coup par coup qui ne permet pas d’assurer pleinement les missions de service public de l’assurance maladie dans ce domaine. Il est donc important que cette profession bénéficie d’une véritable GPEC pour la durée de la COG.
Les chirurgiens-dentistes conseils ont déjà par le passé souffert d’atermoiements inadmissibles, il ne faudrait pas qu’ils en fassent aujourd’hui encore les frais.
Nous vous demandons une vrai politique de recrutement de chirurgiens-dentistes conseils afin de faire face aux départs en retraite (quarante-deux chirurgiens-dentistes conseils ont plus de soixante-quatre ans) et aux missions confiées à cette profession.
Devenez acteur du changement et rejoignez le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC !
02/04/2019
Abandon du concours des PC - risque d'iniquité de traitement des assurés sociaux et risque d'uniformisation des profils recrutés
Le recrutement est fait désormais sur la base d’entretiens devant un comité national pour un poste précis (3 sessions/an).
Le Snpdos-CFDT revendique le retour du concours national. En effet, le concours national des PC est le garant d'une équité républicaine dans le recrutement des praticiens conseils au sein d'un même corps et d’une équité de traitement des assurés sociaux sur l'ensemble du territoire métropolitain et ultramarin.
Nous craignons à moyen terme que les pratiques observées à la Cnam siège (embauche de praticiens niveaux 7 ou 8 de la Convention collective nationale de travail employés et cadres) se généralisent.
Dans l'exercice de nos métiers de praticien conseil, où il y a une prééminence de l'écrit (activité en contrôle contentieux, activité en CPR2A, etc.), nous identifions un risque de nivellement par le bas du niveau des praticiens conseils recrutés.
Enfin, le recrutement se déroulant lors d'entretien menés par des médecins conseils chefs (MCR, MCCS) et par la DRHR laisse place à l'arbitraire dans le choix des candidats. Ce qui est contraire aux valeurs de justice et d'équité que prône la CFDT.
C’est pourquoi nous revendiquons le maintien dans le comité national d'un tiers à l'Assurance maladie (EN3S et Ministère).
Problématique des zones sous-dotées en PC - accompagnement à l'installation et prime de territorialité
Nous proposons d'appliquer des mesures incitatives à l’installation (primo-installation ou mutation) dans ces territoires (pour les niveau A et B : prime de 5 mois octroyée).
Pour faire en sorte que les PC restent dans ces territoires sous-dotés (de manière chronique) : appliquer une prime de territorialité de 25 points mensuels.
Nous proposons d'inscrire dans la nouvelle CCNT des PC que les conjoints ou assimilés soient reçus par les organismes de sécurité sociale afin de faciliter leur insertion professionnelle, et de mettre à disposition des conjoints ou assimilés une assistance à la recherche d’emploi (prestations d’outplacement). Une prise en charge d’un bilan de carrière pourrait également être proposée.
Coefficient d’entrée et autres mesures
Le métier de PC et surtout de Médecin Conseil n’est plus attractif. La rémunération n’est pas tout, mais quand les autres postes (MISP, PH, salariat dans une maison de santé etc.) sont mieux rémunérés dès l’embauche, il nous semble qu’une réflexion sur le sujet pourrait contribuer à attirer des praticiens vers la filière.
Notre proposition : relever le coefficient d’entrée à 650.
La faible attractivité se traduit également pour la filière Pharmacien Conseil qui certes suscite toujours de nombreuses candidatures au concours mais après recrutement certains PhC au bout d’un à deux ans partent en ARS ou autres agences.
Mesures salariales proposées :
Sortir les parcours (évolution vers un niveau supérieur) du quantum des 30 % d’attributaires de mesures salariales ainsi que les points d’expérience professionnelle.
Maintenir une part collective dans les objectifs de la part variable des PC pour un bon fonctionnement du collectif de travail en échelon.
Entraide entre échelons
Ces points (25) sont rarement octroyés par les DRSM. Donc le dispositif est peu incitatif.
Proposition d’un nouveau dispositif :
5 points par jour d’entraide dans un autre ELSM que celui d’affectation avec un maximum de X points/mois (à déterminer)
Campagne T2A et échanges confraternels hors échelon d’affectation
Nous demandons une prime d’astreinte dès lors que le praticiens conseil passe plus de 2 nuits consécutives hors de son domicile.
Ancienneté
Ancienneté = 30 points tous les 5 ans avec un maximum de 150 points
Notre proposition : déplafonner
Management
Pérenniser au-delà d’une période (5 ans consécutifs) les 30 points octroyés aux managers quand ceux-ci se réorientent vers des activités plus techniques ou des missions nationales.
Création d’un niveau A expert avec une prime dédiée
Pour les PC en production exerçant avec une plus-value expertale dans tout domaine d'activité.
Prérequis exigés en terme de diplôme(s) ; réalisations probantes ; formation universitaire et/ou institutionnelle ; expérience professionnelle.
A l'instar du parcours Liste Nationale d'Aptitude (LNA) le projet de liste des experts A pourrait faire l'objet d'un avis des partenaires sociaux à l'Ucanss.
Création d’un temps consacré à des activités d’intérêt général
A l’instar des Médecins Inspecteur de Santé Publique (MISP) et des Praticiens Hospitaliers (PH), création d’un temps de 10% environ d’intérêt général (mission humanitaire médicale en proximité ; organisme de recherche, formation au CHU, etc.) afin de maintenir un haut niveau de compétence au sein des PC et améliorer les passerelles régime général/ARS et vers les autres emplois hors Assurance Maladie.
Introduction d'une période probatoire de six mois pour les PC managers
Création pour les Praticiens Conseils Managers niveau B, MCR et MCRA, d’une période probatoire de six mois avec droit au remord.
Elargissement du vivier des cadres dirigeants
Développer le parcours professionnel pour les Chirurgiens-dentistes conseils niveau B et les Pharmaciens Conseils niveau B : à part 1 à 2 postes de niveau C à la CNAM (référent national), rien de construit pour ces 2 filières dont le débouché vers « responsable d’ELSM » est bloqué selon les textes en vigueur.
La fusion des DRSM a restreint mécaniquement le nombre de niveau B…
Leur ouvrir par conséquent l’accès à des postes de dirigeants du type praticiens conseils régionaux adjoints du directeur régional du Service Médical, cadres dirigeants dans les DCGDR.
Reconnaissance du droit à militer pour les praticiens conseils
Inscrire dans la CCNT des PC, à l’instar de ce qui a été négocié pour la CCNT des ADD, la reconnaissance du droit à militer dans un syndicat pour un praticien conseil sans préjudice sur son évolution professionnelle.
Maintien du budget FMC - renforcement de la formation des cadres dirigeants
FMC :
Maintenir un budget constant pour les FMC médicales, pharmaceutiques et dentaires pour conserver une haute technicité. L’offre DPC (pluriannuelle) répond en partie aux besoins de formation.
Formation cadres dirigeants :
Proposition de modules de formation communs avec les agents de direction lors de la formation initiale à l’En3S.
Formation spécifique sur le fait syndical (dont participation, en tant que stagiaire, à des instances paritaires nationales à l’Ucanss).
28/03/2019
Des groupes de travail nationaux vont être constitués afin de faire des propositions concernant la mise en œuvre dans les DRSM de l’accord télétravail signé entre la Direction et les organisations syndicales le 6 février dernier.
Nous vous rappelons, ci-dessous, les conditions d’éligibilité cumulatives de l’accord :
Dans cet accord, à la demande de la CFDT, il n’est JAMAIS fait référence aux métiers exercés mais aux activités. Car nous avons tous un certain nombre de tâches qui ne nécessitent pas de documents confidentiels ou ne sont pas impactées par le secret médical. Aucun métier ne doit être par principe exclu du télétravail.
Nous vous demandons d’être vigilants afin que l’esprit du texte ne soit pas dévoyé et que certains personnels ne soient pas d’emblée écartés du télétravail.
La réussite de la mise en œuvre du télétravail est l’affaire de tous.
Devenez acteur du changement et rejoignez le Snpdos-CFDT,
au plus proche des préoccupations des PC !
07/03/2019
Notre Directeur Général et la Cour des comptes demandent au service médical d’être avant tout efficace, c’est-à-dire d’avoir des résultats sur les dépenses notamment d’indemnités journalières. C’est bien là l’objet de la maîtrise médicalisée.
Puisque la précédente stratégie de convoquer « à tout va » ne fonctionne pas, pourquoi ne pas essayer une autre stratégie ? Il parait parfaitement logique dans ce contexte de proposer :
SAUF que certains indicateurs du CPG et surtout du tableau de bord des indemnités journalières (IJ) sont en parfaite contradiction avec la stratégie nationale. Un auditeur de la Cour des comptes à qui nous montrions les 56 indicateurs concernant la gestion des IJ, nous a répondu : « Mais c’est fou ! Comment croire que l’on peut gérer un processus avec plus de 3 ou 4 indicateurs bien pensés ? ».
Par exemple, les médecins conseils doivent donner des avis défavorables à moins de 8 jours tout en orientant dans le même temps les assurés vers le Service Social ou les médecins du travail pour faire la PDP. Jamais les assurés n’auront le temps d’entreprendre une quelconque démarche dans un délai si court !
Le motif de l’arrêt de travail ne permet généralement pas de détecter le risque de désinsertion professionnelle, alors que c’est bien souvent le seul élément à notre disposition pour orienter le dossier.
L’indicateur « taux d’arrêts avant 180 jours contrôlés sur personne » dont l’objectif est à 85%, oblige le médecin conseil à laisser de côté les arrêts de longue durée générateurs des plus fortes dépenses et empêche, car chronophage, les praticiens conseils de consacrer du temps à l’accompagnement des professionnels de santé.
Alors que penser de tout cela quand vous êtes médecins conseils sur le terrain ? Que ce sont des injonctions contradictoires !
Et que fait la tête du réseau médical quand on lui fait remarquer tout cela ? Elle nous fabrique des nouvelles directives, en omettant de les présenter aux IRP.
Le Snpdos-CFDT propose un nombre réduit d’indicateurs pour piloter nationalement la progression des IJ : par exemple le montant des IJ et le nombre de jours d’IJ payés. Les autres indicateurs relèvent de la gestion du risque régionale voire locale de pilotage des IJ.
Nous alertons la direction de la Cnam qui, pour maintenir les délais de réponse et satisfaire la tutelle, met sous pression le service médical déjà exsangue.
Halte au taylorisme ; devenez acteur du changement
et rejoignez le Snpdos-CFDT,
un collectif, sans lien de subordination avec la Direction de la Cnam,
au plus proche des préoccupations des PC !
La CFDT, résolument réformiste, est devenue
en fin d’année dernière
la 1ère organisation syndicale de France.
14/02/2019
En octobre 2016, la CFDT était la 1ère organisation syndicale à demander l'ouverture du télétravail aux PC du siège et l'avait obtenu.
En 2018, dès l'ouverture de cette négociation, nous avons demandé que tous les personnels de la Cnam soient éligibles et nous l'avons obtenu.
L'accord que nous avons signé hier comprend 3 formules principales pour un télétravail régulier et d'autres formules regroupent des situations particulières.
Formule 1 : 1 journée par semaine pour tous à domicile ou dans un site de proximité, sous réserve de l'accord du manager.
Nos collègues Agents en échelon, travaillant sur Hippocrate, ne pourront pas télétravailler depuis leur domicile mais uniquement sur un site de proximité Assurance Maladie. Nous avons donc obtenu que soit rajoutée la mention : « les parties signataires du présent accord s'engagent à explorer toutes les pistes possibles pour concilier le respect strict de la nécessité de protéger les données médicales avec l'ouverture du télétravail ».
Formule 2 : 2 jours par semaine pour 15% (au plus) de l'effectif d'un département, d’un service pour le siège, d'un Elsm, d’un Ersm.
La priorisation des candidatures se fera à l'aide d'un barème portant à la fois sur l'éloignement du domicile et sur les temps de trajet. Nous avons obtenu qu'en cas d'ex aequo, le critère de parentalité soit pris en compte.
Formule 3 : 3 jours par semaine.
Projet de service « aux fins d'accompagner l'occupation raisonnée des surfaces de travail (politique immobilière) ou une organisation collective du travail ».
Nous avons obtenu que ces projets soient présentés en IRP régionales.
Les situations particulières de recours au télétravail :
En effet, la CFDT a obtenu que le recours au télétravail, sur préconisation du médecin du travail soit hors quota. De même, le télétravail doit contribuer à favoriser l'intégration et le maintien des travailleurs en situation de handicap. Nous avons obtenu que ce principe soit posé dans le préambule de l'accord.
La mise en œuvre de l'accord fera l'objet d'un suivi en commission nationale.
Vous souhaitez des précisions complémentaires ou être accompagnés dans vos démarches ? Contactez-nous !
Le Snpdos CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
07/02/2019
N'en déplaise à une certaine organisation syndicale qui communique plus vite que son ombre, au Snpdos-CFDT nous prenons le temps du débat démocratique en interne en consultant nos militants.
La négociation de l'accord télétravail s'est
terminée par une séance de relecture le
23 janvier dernier. Le texte sera ouvert à la signature le 6 février prochain.
En octobre 2016, la CFDT, obtenait de haute lutte que les PC du siège de la Cnam soient éligibles au télétravail. Nous avions alors demandé que le télétravail soit également ouvert à l'ensemble des PC des DRSM (Cf. nos tracts des 26/10/2016 et 18/02/2017 à retrouver sur snpdos-cfdt.fr).
Le télétravail a connu ces derniers mois de profonds bouleversements législatifs avec la modification des articles de loi le concernant. Les ordonnances travail ont favorisé le développement du télétravail en entreprise, qui devient un droit pour les salariés, soumis à des conditions d'éligibilité. C'est désormais à l'employeur de démontrer que le télétravail n'est pas possible.
3 formules principales sont prévues pour un télétravail régulier et d'autres formules regroupent des situations particulières.
Formule 1 : 1 journée par semaine pour tous à domicile ou dans un site de proximité, sous réserve de l'accord du manager.
Nos collègues Agents en échelon, travaillant sur Hippocrate, ne pourront pas télétravailler depuis leur domicile mais uniquement sur un site de proximité Assurance Maladie.
Or, contrairement à ce qu'écrit la CGC, cela crée une situation de discrimination dans notre collectif de travail.
Nous avons donc obtenu que soit rajoutée la mention : « les parties signataires du présent accord s'engagent à explorer toutes les pistes possibles pour concilier le respect strict de la nécessité de protéger les données médicales avec l'ouverture du télétravail ».
Formule 2 : 2 jours par semaine pour 15% (au plus) de l'effectif d'un département, d’un service pour le siège, d'un Elsm, d’un Ersm.
La priorisation des candidatures se fera à l'aide d'un barème portant à la fois sur l'éloignement du domicile et sur les temps de trajet. Nous avons obtenu qu'en cas d'ex aequo, le critère de parentalité soit pris en compte.
Formule 3 : 3 jours par semaine.
Projet de service « aux fins d'accompagner l'occupation raisonnée des surfaces de travail (politique immobilière) ou une organisation collective du travail ».
Nous avons obtenu que ces projets soient présentés en IRP régionales.
Les situations particulières de recours au télétravail :
En effet, la CFDT a obtenu que le recours au télétravail, sur préconisation du médecin du travail soit hors quota. De même, le télétravail doit contribuer à favoriser l'intégration et le maintien des travailleurs en situation de handicap. Nous avons obtenu que ce principe soit posé dans le préambule de l'accord.
La mise en œuvre de l'accord fera l'objet d'un suivi en commission nationale.
Pour qu'un accord soit valide, il doit être signé par des organisations syndicales représentatives à plus de 50 % dans l'entreprise.
Les forces en présence sont les suivantes : FO 34,52 %, CFDT 23,32 %, CGT 23,10 %, CGC 19,06 %, CFTC 0 %, SAPC 0 %, SUD 0 %.
La CGC n'a donc aucunement capacité à signer seule cet accord pour notre entreprise.
La CGC a fait connaître son intention de signer l'accord sans même avoir interrogé ses troupes. Drôle de pratiques syndicales...
Les praticiens conseils Snpdos-CFDT ne se reconnaissent pas dans ce mode de fonctionnement. En effet, la CFDT a dans son ADN, le D de démocratie. Cela passe, au minimum, par une consultation de nos militants avant toute signature.
C'est pourquoi nous communiquerons notre décision le 6 février prochain, jour d'ouverture à la signature du texte.
Vous souhaitez des précisions complémentaires ou être accompagnés dans vos démarches ? Contactez-nous !
Le Snpdos CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
28/01/2019
Mme le Dr Odile Regnier, Secrétaire Nationale des praticiens conseils du SNPDOS-CFDT et Représentante Syndicale CFDT au CCE, a lu, préalablement au vote sur la constitution d’une cellule RCT travaillant sous l'autorité fonctionnelle du médecin conseil, la déclaration suivante :
La Cnam fait valoir que les règles relatives au secret médical, si elles sont nécessaires, empêchent les juristes des caisses de mener à bien des discussions sur l’engagement de la responsabilité du tiers. Privées des éléments nécessaires à la défense de leurs intérêts, les caisses sont contraintes d’accepter les refus de remboursement des tiers responsables ou le remboursement de leurs créances pour un montant dérisoire.
La CFDT veut alerter les PC de l’aspect faillible de la solution proposée dans ce cadre et demande que soit laissée aux praticiens conseils la responsabilité de gérer la communication de ces informations tel que cela se pratique actuellement. C’est la notion de secret médical qu’il faut faire évoluer et non proposer son contournement.
Il est ici essentiel de rappeler que la notion de violation du secret professionnel ne sanctionne pas celui qui reçoit l’information protégée mais celui qui la transmet.
Du point de vue du juriste :
La signature d’un avenant au contrat de travail permet de faire évoluer les notions de responsabilité, notamment en ce qui concerne le secret professionnel. Néanmoins si cette évolution du contrat donne tout à la fois des responsabilités au juriste qui sera amené à recevoir des informations, elle le protège en créant un lien de subordination salarié employeur. S’il viole l’obligation de protection du secret en transmettant des informations et qu’il est resté dans le champ de sa compétence professionnelle et de son emploi, c’est l’employeur qui sera responsable des conséquences civiles d’une éventuelle condamnation. Il conservera sa responsabilité pénale même s’il pourrait arguer d’un ordre de sa hiérarchie, autorité pour essayer de diminuer sa responsabilité.
Du point de vue du praticien conseil :
Toute autre est la responsabilité du praticien conseil. Il se retrouve responsable de la communication d’informations couvertes par le secret au juriste. Or l’avenant au contrat de travail signé uniquement par le juriste ne permet de faire évoluer les notions de la responsabilité du praticien conseil. Il n’est pas l’employeur et n’a pas de lien de subordination avec le juriste et conserve sa pleine responsabilité. Il ne signe pas d’avenant à son contrat. Sa responsabilité pourrait être recherchée en civil, en pénal et en sus en disciplinaire sur la base de l’obligation pour un professionnel de santé de faire respecter le secret par son personnel alors que le juriste n’est pas son subordonné ni son salarié.
Le risque principal de cette évolution est donc pour le praticien conseil. C’est pourquoi la CFDT donnera un avis défavorable à cette consultation.
Nous allons saisir officiellement la Commission relative à l'activité de praticiens conseils, afin de mener une réflexion globale sur les problèmes du secret médical dans nos activités de praticiens conseils.
Nous saisissons également le Directeur Général, Nicolas Revel.
Le Snpdos CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
Bureau N0-06 - 47/49 avenue Simon Bolivar 75019 PARIS
Tél. 01 56 41 51 63 - Mail : snpdos@orange.fr - Site : www.snpdos-cfdt.fr
30/11/2018
En octobre, l’accord qualité de vie au travail (QVT) négocié avec l’employeur a été signé par la CFDT. Car nous nous battons au quotidien pour vos droits et la prise en compte de vos réalités professionnelles mais aussi nous croyons au dialogue social, à la négociation sans compromission.
L'accord-cadre Entreprise va être décliné dans les établissements, Drsm et Cnam siège.
Nos avancées en matière de QVT :
Mi-décembre s’ouvriront les négociations sur le télétravail.
Le SNPDOS-CFDT est à votre écoute pour porter vos revendications.
01 56 41 51 63 - snpdos@orange.fr - www.snpdos-cfdt.fr
09/11/2018
Si une réorganisation du Service Médical est une nécessité, ce n’est pas en effet à n’importe quel prix ! N’en déplaise à la CGC-PC qui a donné un avis favorable au projet SMMOP présenté par l’employeur …
Car le SMMOP (Service Médical : Missions, Organisation et Performance) devait permettre l’évolution de l’organisation du Service Médical (SM) afin de « renforcer son attractivité, d’améliorer sa performance et les synergies médico-administratives ».
Or aujourd’hui, les agents et les praticiens conseils se rendent compte que, loin des objectifs initiaux, le SMMOP est source de souffrance, de démotivation. Et la Performance dans tout ça ? Partout les indemnités journalières flambent…
Un fossé d’incompréhension entre les agents et les PC se creuse car les outils génèrent des inégalités de traitement des PC au sein des UTAA avec pour conséquence des tensions dans les relations de travail.
L’impossibilité pour les PC d’organiser leurs vacations, avec pour conséquence des horaires imposés, peut perturber l’équilibre de chacun entre vie privée et vie professionnelle. Cette nouvelle organisation du travail, loin de garantir une égalité de traitement des PC au sein des UTAA, rend celui-ci inintéressant, mécanique et déshumanisé.
Par ailleurs, aucune reconnaissance financière ne vient compenser ces points négatifs.
Certains ELSM sont plus exposés que d’autres par la pénurie de PC et (ou) par leur taille mal adaptée à ce type d’organisation. Le manque de souplesse dans le pilotage de certains ELSM rigidifie le partage en secteur géographique de l’activité. L’harmonisation de la charge de travail est rarement effective entre les différentes UTAA.
L’obligation de formations trop administratives, a pour conséquence de priver les PC de formations médicales continues essentielles au maintien de leurs compétences et de leur expertise.
L’employeur avait été alerté en CCE par le Dr Odile Regnier du Snpdos-CFDT au sujet de :
Malgré cet « électroSMMOP », nous demandons un traitement rapide avec :
Le Snpdos-CFDT, au plus proche
des préoccupations des PC
Le SNPDOS CFDT participe activement aux négociations entre la Direction de la Cnam entreprise et les organisations syndicales.
La qualité de vie au travail (QVT) est une thématique particulièrement chère à la CFDT.
L'accord cadre QVT actuellement négocié à la Cnam, qui sera décliné dans les Drsm, fixe les objectifs en matière :
· de conciliation de la vie personnelle et la vie professionnelle des salariés,
· d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
· de lutte contre les discriminations,
· d'insertion professionnelle et de maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés et des personnes atteintes de maladie chronique,
· d'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés,
· de droit à la déconnexion,
· de prévention du harcèlement sexuel et du sexisme au travail.
Il précise les actions à mettre en oeuvre, ainsi que les indicateurs de suivi.
Les avancées en matière de QVT :
➯ Le SNPDOS a demandé la nomination de référents handicap tant au niveau national qu’au niveau de chaque établissement.
➯ Le SNPDOS s'est battu pour obtenir des mesures en faveur des personnes atteintes d’une maladie chronique. Cela concerne beaucoup d’entre nous, 20% des salariés de plus de 55 ans seraient porteur d’une maladie chronique.
➯ Le SNPDOS a négocié la mise en place de cellule de prévention de la désinsertion professionnelle dans chaque établissement.
➯ Le SNPDOS a œuvré afin que les formations soient dispensées à proximité des locaux du lieu d’affectation de chacun.
➯ Le SNPDOS s’est battu pour que le droit d'expression critique s'exerce librement.
➯ Le SNPDOS a été à l’initiative de la reconnaissance par l’employeur du caractère addictif des outils numériques et à la nécessité de mettre en place une prévention efficace, y compris chez les managers.
➯ Le SNPDOS a demandé qu'un salarié en arrêt de travail puisse recevoir les informations concernant la vie générale de l’entreprise et de son établissement.
Mi-décembre s’ouvriront les négociations sur le télétravail, nous sommes à votre écoute pour porter vos revendications.
Nous nous battons au quotidien pour vos droits et la prise en compte de vos réalités professionnelles.
Nous croyons au dialogue social, à la négociation, mais sans compromission.
Loin des grandes déclarations de certains, nous agissons !
Rejoignez-nous pour faire progresser vos droits ; adhérez !
Le SNPDOS-CFDT
au plus proche des préoccupations des Praticiens Conseils
01 56 41 51 63 - snpdos@orange.fr - www.snpdos-cfdt.fr
L'assurance maladie condamnée par le TASS
Une de nos adhérentes avait déclaré un accident de travail après l'agression verbale particulièrement violente, consistant en des insultes, vociférations, grossièretés et injures dont elle avait été victime lors d'un entretien téléphonique avec un professionnel de santé.
La Cpam avait refusé la prise en charge de l'AT au motif que « les circonstances de la communication litigieuse relève davantage d’un incident, qui s’inscrit dans le cadre normal de vos missions au cours desquelles vous pouvez être amenée à gérer des situations plus difficiles que d’autres sans que cette tâche sorte du cadre habituel de vos fonctions », « un entretien téléphonique avec un professionnel de santé, quand bien même fût-il houleux, ne saurait constituer un accident de travail », en phase avec le MCR qui avait fait connaitre à la Cpam ses réserves sur la matérialité de l'AT.
En tant qu'employeur, la Cnam nie la réalité de la souffrance des salariés victimes d'agressions et leur refuse tout soutien alors qu'il est responsable de la santé physique mais aussi morale de ses salariés.
Quelle contradiction éclatante entre son slogan « protéger chacun » et le comportement de certains de ses dirigeants.
La violence à l'encontre d'un salarié n'est en aucun cas inhérente à sa fonction.
Elle n'a absolument rien d'un fait normal et doit être dénoncée et combattue par tous mais surtout par l'employeur. Les salariés doivent savoir qu'ils peuvent compter sur le soutien de l'institution quand ils remplissent leurs missions de service public.
Le Snpdos-CFDT revendique l'application du droit mais aussi la mise en place systématique d'une procédure de gestion des agressions de tous ordres au niveau des établissements de la Cnam, à l'instar de ce qui existe déjà dans d'autres organismes.
En effet, l'employeur doit écouter, protéger, soutenir, reconnaitre et accompagner la victime.
Osez adhérer au SNPDOS-CFDT,
le syndicat au plus proche des préoccupations des Praticiens Conseils.
06/07/2018
Le 31 mai approche et vous réalisez soudain qu’il ne sera pas possible de solder vos congés avant cette date butoir, compte tenu de votre emploi du temps.
C’est le moment de vous rappeler l’existence du compte épargne temps.
Ce CET, avancée obtenue sous l’impulsion de la CFDT, était une réponse à la demande de praticiens conseils désireux d’organiser leur carrière à leur rythme, en particulier de pouvoir cesser leur activité plus tôt.
Mais ce dispositif ne doit pas devenir une réponse à une charge de travail excessive imposée, ce n’est pas son objet.
Ne vous laissez pas insidieusement envahir pas le « toujours plus » de convocations, d’échanges confraternels, d’analyses d’activité et de tâches administratives qui nuisent à votre qualité de vie au travail et finalement à votre vie.
Notre syndicat est là pour vous aider à résister à cette pression.
Avec le SNPDOS-CFDT, dites « oui » à la qualité de vie au travail !
Osez adhérer au SNPDOS-CFDT,
le syndicat au plus proche des préoccupations des Praticiens Conseils.
30/04/2018
Vous allez recevoir très bientôt la notification du montant de votre intéressement 2017, qui sera versé fin mai, accompagné du bulletin d’option qui vous permettra de demander le versement direct plutôt que sur le plan d’épargne inter-entreprises.
Vous avez 15 jours pour faire connaître votre choix à l’employeur, à compter du jour où vous êtes informé par celui-ci.
Sans instruction de votre part, passé ce délai, votre intéressement sera automatiquement versé sur le plan d’épargne inter-entreprises. Vous n'aurez aucune possibilité de faire marche arrière passé ce délai (nouveauté 2018, le délai de rétractation de 3 mois disparaît).
Soyez donc vigilants !
Et rappelez-vous :
Sans la signature de la CFDT, l’accord intéressement ne serait pas valide.
Sans la signature de la CFDT, il n’y aurait pas de prime intéressement cette année !
Osez adhérer au SNPDOS-CFDT,
le syndicat au plus proche des préoccupations des Praticiens Conseils.
27/04/218
Le SNPDOS CFDT vous transmet le coup de gueule d'un de ses adhérents praticiens conseils.
Vous y verrez une concordance certaine, et pour cause, avec le "plaidoyer pour les médecins conseils" paru dans la Lettre de la Michodière du 12 avril dernier.
2015 : ENFIN UN OBJECTIF CLAIR
Le plan ONDAM nous fixe un objectif S.M.A.R.T ; simple, mesurable, atteignable, reproductible et temporel.
Malgré quelques incohérences, comme un taux de contrôles sur personnes fixé à 35% (sans que cela nous permette d’éviter les dépenses inutiles puisque représentant 70% de la volumétrie des contrôles potentiels, mais seulement 30% des dépenses), nous nous félicitons de dépasser largement l’objectif (4.6 millions d’euros de dépenses évitées et évolution de + 4.7% en 2014 passée à +0.8% alors que la France est à +3.5%).
Les praticiens conseils sont contents. Ils ont participé aux différents ciblages, accompagné les techniciens dans la mise en œuvre de la méthode et ont des résultats. ILS PEUVENT ÊTRE FIERS DE LEUR TRAVAIL ET ONT RETROUVE DU SENS A LEURS TACHES.
2016 : CA SE COMPLIQUE
La CNAMTS reprend la main : elle impose "manu militari" l’utilisation d’injecteurs qui codent tout et n’importe quoi, et impose qui est convoqué et qui ne l’est pas.
Pas de découragement en local : on respecte la consigne de l’injection. Mais au prix d’un investissement fort des techniciens, on recode tout et on garde le ciblage local.
Résultats :
Les praticiens sont encore plus investis et cela paye : encore 2 millions de dépenses évitées malgré la mesure en PCAP (période comparable de l’année précédente) et l’évolution se mesure à hauteur de 0.1% (France = 4.5%).
Les médecins conseils sont d’autant plus motivés qu’ils ont réussi malgré un déficit en « paires d’oreilles » de 37% .
2017 : L’ENFER EST PAVE DE BONNES INTENTIONS ...
Les résultats France entière se sont dégradés.
La CNAMTS va donc maîtriser les risques de dérive et fabrique les indicateurs qui vont bien.
Un en particulier attire l’attention : convoquer 80% des assurés qui ont obtenu le graal pour avoir droit à des IJ après les 180 jours du L324.1.
Bonne idée que de s’assurer que les médecins conseils ouvrent ce droit à bon escient …
… Sauf que …
Sitôt l’indicateur sorti de son moule national, que les chefs sortent leurs calculettes : combien faut-il de convoqués en plus pour atteindre le fameux indicateur ?
Sans se préoccuper du fait que ce ne soit qu’un ratio.
Ce n’est donc pas tant un dénombrement de convoqués en plus qu’il convient d’observer, mais un pourcentage basé sur un nombre d’avis donnés sur personne ayant permis de justifier médicalement de la poursuite de l’arrêt de travail au-delà de 6 mois.
L’objectif légitime de sécuriser l’ouverture du 324.1 est mesuré à partir d’un dénominateur basé sur les droits qui auront été ouverts puisque construit sur les IJ payées au-delà de 180 jours.
Il exclut donc de fait les avis sur personne ayant abouti à une reprise du travail. Ce qui est la raison d’être du contrôle des arrêts de travail.
Plus les médecins conseils sont efficaces (taux d’ADM élevé), plus le dénominateur est faible et plus le numérateur bas puisque représente l’échantillon de personnes dont l’arrêt est justifié, et donc qu’il convient de ne pas convoquer pour être efficient.
L’indicateur tendra alors vers 0%.
A contrario, pour atteindre l’indicateur, il faudrait convoquer le plus de personnes possible, ce qui aboutira à rendre un avis favorable à la poursuite de l’arrêt et ne pas convoquer les assurés qui vont faire l’objet d’un ADM. L’indicateur tendra alors vers 100%.
Conclusions
Ceci est peut-être le premier indicateur qui contrevient directement à l’atteinte de l’objectif qu’il est sensé porter.
Ou comment donner du sens au travail, et sans contrainte excessive
PETIT rappel POUR NOS DIRIGEANTS : un indicateur n’est qu’un outil sensé mesurer l’atteinte d’un objectif et non l’objectif lui-même.
En 2018, avec la requête unique et les nouveaux indicateurs du CPG, ces problèmes devraient être résolus.
A suivre… avec vigilance !
Osez adhérer au SNPDOS-CFDT,
le syndicat au plus proche des préoccupations des Praticiens Conseils.
25/04/2018
L'accord collectif relatif aux garanties conventionnelles apportées dans le cadre de l’évolution des réseaux aux praticiens conseils du service médical a été signé le 20 avril 2018.
Cet accord négocié à l'initiative du Snpdos-CFDT est disponible en pièce jointe.
Il garantit aux praticiens conseils : aucun licenciement, maintien des rémunérations, mobilité sur la base du volontariat, aides à la mobilité, information et accompagnement ....
N’hésitez pas à solliciter le Snpdos-CFDT
La CFDT, elle, agit.
Osez adhérer au Snpdos-CFDT,
un syndicat au plus proche des préoccupations des Praticiens Conseils.
Le progrès social c’est NOUS ! Votez pour nos candidats Snpdos-CFDT
❶ Le Snpdos-CFDT a obtenu, en ce début d’année, qu’une négociation s’ouvre à l’Ucanss pour que les dispositions de l’accord-Réseaux (Ucanss) soient étendues aux Praticiens Conseils (PC) dans le cadre des fusions des 8 DRSM (absence de licenciement, absence de mobilité forcée,…).
❷ Le Snpdos-CFDT demande l’extension du télétravail à l’ensemble des PC de l’Entreprise Cnam ; la CFDT ayant obtenu que celui-ci soit ouvert aux PC du siège.
❸ Le Snpdos-CFDT a obtenu la création au Comité Central d’Entreprise (CCE) d’une commission relative à l’activité de PC, portant notamment sur les questions déontologiques de notre exercice professionnel.
❹ Le Snpdos-CFDT s’est battu pour obtenir en 2012, une part d’objectifs collectifs dans la définition du calcul de la part variable des PC, en s’opposant fermement à la Direction et au Sgpc (CGC) qui réclamaient une plus grande individualisation des salaires.
En glissant votre bulletin dans l’enveloppe ou dans l’urne ne vous trompez pas de syndicat !
Votez pour un syndicat
qui s’engage et qui agit
Si une réorganisation du Service Médical est une nécessité, ce n’est pas à n’importe quel prix n’en déplaise à la CGC-PC qui a approuvé sans réserve en CCE le projet SMMOP présenté par l’employeur.
La CFDT, quant à elle, a pointé lors du CCE :
Des listings définissent les assurés à convoquer au Service Médical, ôtant toute autonomie aux Praticiens conseils dans la priorisation des convocations.
Par ailleurs, le positionnement des Infirmiers du Service Médical (ISM) dans ce dispositif reste hétérogène dans les DRSM malgré les multiples alertes que nous avons faites. Certains donnent des pré-avis sur les arrêts de travail contrairement aux dires de la Direction. D’autres sont cantonnés à des tâches administratives.
Au-delà de la prise en compte du décret de compétence des infirmiers « soignants », le SNPDOS-CFDT demande la reconnaissance des compétences des infirmiers du service médical au travers de la publication d’un décret.
Combiné à la mise en œuvre de la nouvelle organisation territoriale, toutes ces mutations suscitent des inquiétudes.
Dans ce contexte, tous les ingrédients sont présents pour générer de la souffrance et une dégradation des conditions de travail pour l’ensemble des personnels des DRSM.
Voter Snpdos-CFDT, collège PC,
C’est agir en faveur des conditions de travail des PC ;
C’est demander une évaluation systématique des impacts humains et matériels pour tout projet de réorganisation ;
C’est tenir compte de la spécificité des DOM dans ces réorganisations ;
C’est lutter contre l’inflation des charges de travail, la pression chronique du temps, les objectifs irréalistes, la perte d’autonomie, l’infantilisation.
Votez Snpdos-CFDT, collège PC, pour une voix différente et progressiste
Lettre d'Infos n°175
Une annonce de fusion a été faite aux personnels de huit DRSM pour se caler sur le maillage territorial de la loi NOTRE.
Ainsi, Alsace-Moselle/Nord-Est ; Aquitaine/Centre-Ouest ; Auvergne/Rhône-Alpes ; Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon ; vont fusionner.
L'accord Ucanss du 2 février 2016 relatif aux seuls personnels administratifs (employés, cadres et agents de direction) du service médical étend à ces personnels le bénéfice de l'accord relatif aux garanties conventionnelles dans le cadre de l'évolution des réseaux (aucun licenciement, mobilité sur la base du volontariat...) et leur ouvre droit aux dispositions conventionnelles d'aide à la mobilité.
Alors que se négocie aujourd'hui à l'Ucanss le programme de négociations pour l'année qui s'ouvre, le Snpdos-CFDT demande qu'une négociation soit engagée pour étendre aux praticiens conseils les dispositions du protocole du 2 février 2016.
Le Snpdos-CFDT au plus proche des préoccupations des praticiens conseils
Aux prochaines
élections au Conseil de la Cnamts,
votez pour les candidats du Snpdos-CFDT
Par courrier du 9 novembre 2017, le SNPDOS-CFDT interpelle à nouveau la CNAMTS sur les irrégularités dans le déroulement du concours de recrutement des Chirurgiens-dentistes conseils :
Monsieur le Directeur Délégué aux Opérations,
Nous vous remercions des réponses que vous avez apportées à notre courrier du 25 octobre 2017 par lequel nous vous interrogions sur des irrégularités dans le déroulement du concours de recrutement des chirurgiens-dentistes conseils pour l'année 2017.
Vous avez reconnu qu'un certain nombre de chirurgiens-dentistes candidats, ayant obtenu pour l’épreuve écrite une note supérieure à la note éliminatoire, n'ont pas été convoqués à l'entretien avec le jury.
Cette confirmation, loin de dissiper nos inquiétudes, les renforcent. Nous maintenons que ceci contrevient à l'article 4 de l'arrêté publié au Journal Officiel fixant les conditions de recrutement.
Quand vous indiquez que "Il [l'article 4 de l'arrêté du 19 juillet 2007] ne précise en rien que l'admissibilité à l'épreuve orale est conditionnée par l'obtention de la moyenne à l'épreuve écrite", vous faites fi des termes de ce même article qui pourtant précise que le concours comporte deux épreuves, que la moyenne d'admission s'applique aux deux épreuves cumulées et que seule une note inférieure ou égale à 6 est éliminatoire.
Qui plus est, cet arrêté est le seul cadre réglementaire dont les candidats ont été informés (Cf. dossier d'inscription). La CNAMTS ne saurait dès lors appliquer des règles complémentaires sans les avoir préalablement portées à la connaissance des candidats sauf à bafouer le principe de l'égalité des chances des candidats. Ainsi, le Président et les membres du jury n'étaient pas légitimes à limiter le nombre de candidats admissibles à l'épreuve orale au motif que le nombre de candidats était trop "conséquent", même si cela aurait mobilisé le jury trop longtemps.
Nous demandons instamment que tous les candidats classés à partir du 42ème rang, qui ont obtenu une note supérieure à la note éliminatoire de 6, soient convoqués à l'entretien avec le jury. De plus, nous souhaitons connaitre leur nombre.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur Délégué aux Opérations, en l'assurance de notre considération distinguée.
Organisation du SM
Le SNPDOS-CFDT demande :
Recrutements
Le SNPDOS revendique :
Politique salariale
Le SNPDOS réclame :
Management
Le SNPDOS lutte pour :
Reconnaissance de la profession de PC
Le SNPDOS demande :
Ensemble, continuons à faire entendre une voix différente et progressiste.
Aux élections CCE voter pour la liste Snpdos-CFDT
Au plus proche des préoccupations des PC
Le service du contrôle médical comprend et accepte qu’une gestion rigoureuse soit nécessaire. Car il s’agit de l’argent de tous. Le politique dicte ses règles.
Le traitement des données médicales basé sur des algorithmes est précis, gage d’égalité, c’est un fait, mais qu’en est-il du malade ?
Il y aura toujours certaines données qui ne rentreront pas dans un ordinateur. L’être humain n’est pas fait d’algorithmes, il a besoin d’être écouté et conseillé voire dans certains cas encouragé.
C’est sur la confiance que se bâtit la relation médecin malade.
Alors des algorithmes, pourquoi pas ! Pour sélectionner, catégoriser, classer.
Mais pas pour se substituer à la relation humaine !
Le SNPDOS-CFDT a obtenu la création d’une commission spécifique aux PC au sein du CCE qui offre un espace de dialogue centré sur toutes les questions relatives à l’exercice du métier de PC. Celle-ci sera garante de l’éthique et de la déontologie dans l’accomplissement de nos missions et l’équité du traitement des assurés sociaux.
Ensemble, continuons à faire entendre une voix différente et progressiste.
Aux élections CCE voter pour la liste Snpdos-CFDT
Au plus proche des préoccupations des PC
Soumis à des impératifs de compétitivité, d’efficience, les prestations sociales sont vues aujourd’hui comme des dépenses ou pire une incitation à ne pas travailler.
Face à ces impératifs économiques, le service médical, soumis à la pression constante des objectifs, se trouve dans une action à court terme niant à l’assuré social le statut de malade.
En contrepartie, l’Assurance Maladie développe, dans le cadre de PLANIR, des parcours attentionnés pour mieux accompagner les situations à risque et de nouvelles fonctions pour pallier à ce manque de cohérence.
Cessons d’occulter les avantages économiques à disposer d’une protection sociale de haut niveau qui permet une lutte efficace contre les inégalités sociales.
Remettons l’assuré malade au cœur des préoccupations des praticiens conseils.
Perdus au sein de ces contradictions de management dictées par des objectifs financiers, les praticiens conseils sont de plus en plus démotivés.
Reconnaissons aux PC :
Ces éléments contribuent à la performance collective d’une équipe de travail.
Il faut ouvrir un débat sur l’organisation du travail, la responsabilité de chacun et les moyens accordés.
Arrêtons de subir ! Mobilisons nous !
Ensemble, continuons à faire entendre une voix différente et progressiste.
Aux élections CCE voter pour la liste Snpdos-CFDT
Au plus proche des préoccupations des PC
La CFDT a signé il y a un an le protocole d’accord relatif au télétravail pour les agents de la Cnamts siège et sites informatiques déconcentrés qui a été mis en œuvre en ce début d’année 2017.
Il s'applique sous certaines conditions d’emploi, d’autonomie et avec l’accord de la hiérarchie ; mais aussi pour des raisons médicales, lorsque la demande de télétravail est de nature à favoriser le maintien dans l’emploi du salarié et pour les femmes enceintes.
Les PC du siège sont éligibles au télétravail. Or, les PC forment un même corps professionnel et sont tous rattachés à la Cnamts.
Par conséquent, il est logique que tous les PC des DRSM puissent également bénéficier d'un accord similaire.
Le Snpdos-CFDT demande l’ouverture de négociations sur le télétravail en DRSM, dans un souci d'équité de traitement de l'ensemble des praticiens conseils.
Ensemble, continuons à faire entendre une voix différente et progressiste.
Aux élections CCE voter pour la liste Snpdos-CFDT
Au plus proche des préoccupations des PC
18/02/2017
La souffrance au travail des PC progresse au quotidien et partout. Comment peut-on aller bien dans un univers dénué de sens ?
Nous ne sommes pas de simples robots n’en déplaisent à notre hiérarchie. N’est-ce pas nier notre humanité profonde ? Où se trouve la motivation ? Les valeurs de respect et de solidarité qui, pour beaucoup d’entre nous, ont été la base du choix de ce métier ?
Pénurie, rationalisation, productivité, mais aussi silence, absence, désintérêt, démotivation voici quelques mots qui dépeignent notre quotidien.
N’est-il pas temps d’arrêter cette violence pernicieuse et constante ? Cette dernière n'est plus acceptable et il est temps que la loi du silence s'arrête.
Arrêtons de considérer les PC comme un simple rouage, sans aucune considération de leur dimension humaine.
Le Snpdos-CFDT s’engage à redonner du sens à ce quotidien !
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Ensemble, continuons à faire entendre une voix différente et progressiste.
Aux élections CCE voter pour la liste Snpdos-CFDT
Au plus proche des préoccupations des PC
Dans notre lettre d’infos n° 166 « La Cnamts redécouvre l’existence des Chirurgiens-Dentistes Conseils » d’octobre 2016, suite à l’affaire des centres dentaires low-cost « Dentexia », nous demandions l’ouverture d’un concours de chirurgiens-dentistes conseils (CDC). Il y a aujourd’hui un besoin impérieux de recruter des chirurgiens-dentistes conseils au régime général car depuis plus de 10 ans il n’y a plus de concours de CDC dans le régime général et les départs en retraite connaissent une hausse massive et inexorable.
Car la charge de travail est particulièrement lourde pour nos collègues CDC dans les DRSM en France métropolitaine et dans les DOM et s'intensifie avec une pression chronique du temps pour tenter de respecter des échéances intenables. Il faut faire toujours plus et plus vite au prix de journées de travail à rallonge. Au point que des CDC exclusifs CCX dans certaines DRSM ont pris l'habitude de sous déclarer leur temps de travail dévolu aux enquêtes afin de ne pas affoler les indicateurs de contrôle de gestion…
Depuis trois ans, les programmes nationaux CCX « prioritaires » s’empilent et se succèdent à un rythme effréné. Ainsi 2016 aura vu 3 programmes nationaux inonder les ELSM. Les ciblages thématiques nationaux atomisent artificiellement l'activité des professionnels de santé (PS) ciblés avec pour résultats de multiples PS visés dans 2 quand ce n'est pas 3 programmes. Cela est aberrant puisque, quels que soient les signes d’appel, les CDC ont toujours contrôlé la totalité de l'activité d'un PS dans le cadre des analyses d’activités.
Quant aux suites contentieuses des programmes, elles sont à gérer concomitamment au lancement des nouveaux programmes. A cela se rajoutent, le traitement des plaintes et signalements (en augmentation dans la branche), les réponses pluri-quotidiennes aux questions qui concernent la CCAM, des activités en CPR2A et la récente montée en charge des dossiers PFIDASS (la Plateforme d'intervention départementale pour l'accès aux soins et à la santé) dans certains échelons où les CPAM demandent au service médical d’examiner des assurés.
Mais ce n’est pas tout ! En RPS cette année, le programme national « prioritaire » d’échanges confraternels sur les orthèses d’avancée mandibulaire impose d’aller visiter tous les chirurgiens-dentistes libéraux (sous réserve que l’objectif soit revu à la baisse…) sur l’ensemble du territoire national avant le 31 décembre 2017 tout en continuant les programmes d'accompagnement en cours dans les DRSM.
Le Snpdos-CFDT interpelle une nouvelle fois la direction de la Cnamts : quels sont les moyens humains pour permettre l’accomplissement des missions relatives à la lutte contre la fraude et l’accompagnement des PS, et au service rendu à l’assuré (a fortiori quand celui-ci est concerné par le renoncement aux soins dentaires) ?
Face à la pénurie de CDC sur les territoires la réponse de la direction est : il faut rationaliser les tâches, optimiser les procédures pour dégager des gains de temps, mutualiser les activités…
Les marges de manœuvre n’existent plus, l’organisation en pôles a vécu et les CDC du réseau arrivent aujourd’hui à un point de rupture tant la charge est lourde. Pourtant ils avaient l’espoir que le rapport de la direction de la Cnamts, produit sur l’activité des CDC (septembre 2015), allait faire bouger les choses… en vain.
Nous arrivons en fin de COG avec son lot de « rendus de postes PC ». N’est-il pas urgent d’ouvrir un concours de recrutement de CDC quand la plupart de nos collègues sont menacés d’épuisement professionnel ?
Le Snpdos demande à la Cnamts et à la Direction de la sécurité sociale, au ministère, que des CDC soient recrutés avant la fin de cette année.
Ensemble, continuons à faire entendre une voix différente et progressiste.
Aux élections CCE voter pour la liste Snpdos-CFDT
Au plus proche des préoccupations des PC
Comme tous les ans, au mois de novembre, les PC ont attendu l’attribution de points de contribution, preuve tangible de reconnaissance professionnelle.
Ce système, qui a succédé à l’attribution d’échelon au mérite de notre ancien statut, a permis à ceux qui étaient bloqués à l’échelon 5 ou 6 de retrouver une progression salariale mais, aussi, mathématiquement, de creuser l’écart avec les derniers arrivants, qui ne pourront jamais le rattraper.
De plus, certaines situations ou certaines activités, selon les régions, ont été privilégiée au détriment d’autres.
La moyenne de 3 ans pour bénéficier d’une mesure cache en fait un grand écart : le rythme d’attribution varie de 2, 3, 4, à 5 ans ou plus.
Les contestations présentées en CESI par les éternels oubliés n’ont pratiquement jamais abouti et ont surtout fait la preuve de l’inefficacité de cette instance et du syndicat qui y siège majoritairement.
Suite à nos alertes réitérées au cours des années, notre employeur a fini par se rendre compte de ces inégalités de traitement et s’est rangé à une politique de « rattrapage » des plus injustement défavorisés.
Mais des obstacles perdurent : affinités électives, culte du secret revendiqué par certains, critères d’attribution ou surtout de non-attribution obscurs ou sans fondement (proximité d’attribution de points d’expériences, absentéisme pour cause d’arrêt-maladie …).
Le SNPDOS-CFDT demande :
➯ une totale transparence dans l’attribution des points de contribution (avec affichage, comme à la CNAMTS-siège), seule garantie probante d’équité
➯ une reconnaissance de la contribution des PC les plus discrets bien qu’investis
➯ une parfaite impartialité sans critère de choix personnel ou syndical
Soyez acteurs du changement avec le SNPDOS-CFDT
Veut-on faire croire au Ministère que l’Assurance Maladie s’engage résolument dans le « virage ambulatoire » ?
Ce sont des objectifs toujours plus ambitieux, mais avec quels moyens ?
« Dès mi 2016, le programme chirurgie va être étendu à toute chirurgie France entière, en lien avec le développement de la RAAC (réhabilitation améliorée après chirurgie), en débutant par la chirurgie digestive. Le nombre total de patients potentiellement concernés par le programme chirurgie est d’environ 500 000 par an (en incluant l’orthopédie). »
Extrait de : « Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses »
Propositions de l’Assurance Maladie pour 2017 (Rapport au Ministère chargé de la Sécurité Sociale et au parlement sur l’évolution des charges et des produits de l’Assurance Maladie au titre de 2017).
En 2016, l’objectif CPG du programme « Prado Chirurgie », centré sur l’orthopédie, était de 30 000 inclusions, soit plusieurs centaines par caisse.
Le programme « Prado chirurgie » actuel a pour objectif de faire réaliser la rééducation non plus en SSR, mais en ambulatoire, comme le préconisent les référentiels HAS. L’économie potentielle d’un tel transfert a été évaluée à 4.000 € par patient.
Aujourd’hui, est-il donc prévu de passer de 30 000 adhésions (objectif précédent) à 500 000 (patients potentiellement concernés ) ? !
C’est positionner l’Assurance Maladie comme offreur légitime de services en santé sans compter sur les réticences des professionnels de santé :
- Chirurgiens privilégiant le SSR par conflit d’intérêt ;
- Equipes hospitalières ne comprenant pas l’intérêt « d’une paperasse de plus » ;
- Kinésithérapeutes refusant de se déplacer à domicile ;
- Médecins traitants, exclus initialement du dispositif.
C’est convaincre les équipes chirurgicales à changer leur pratique en l’absence de référentiel scientifique ou d’argument concret.
La chirurgie digestive a été ciblée, surtout celle relevant de la RAAC et celle concernant les patients âgés. Mais pour quelle plus-value sanitaire ?
Le Snpdos-CFDT :
Suite à la liquidation judiciaire des cliniques dentaires du groupe DENTEXIA qui a laissé 3.000 patients sans soin, dont 1.000 dans une grande détresse médicale et financière, l’IGAS a émis 10 recommandations pour venir au secours des victimes mais aussi pour prévenir de nouvelles dérives de ce type.
Les coûts sont estimés entre 3 et 10 millions d’euros.
Le ministère de la santé s’est engagé à actionner tous les leviers pour permettre la prise en charge de ces victimes, dont acte.
Par ailleurs, la Cour des Comptes s’indignait de « l’indigence des contrôles » exercés par le service médical, particulièrement dans le domaine dentaire.
Faut-il y voir une relation de cause à effet ?
La CNAMTS redécouvre l’existence des chirurgiens-dentistes. En qualité d’experts, des CDC seront missionnés pour évaluer les préjudices subis et les soins à dispenser, reconnaissant de facto l’expertise du corps de CDC.
La charge de travail prévisible est a minima, pour l’expertise de 1.000 victimes (à raison de 20 minutes d’examen bucco-dentaire et 25 minutes de rédaction du rapport) d’environ 750 heures, à peu près de 100 jours de travail !
Mais avec quels moyens ? Au détriment de quelles activités ?
Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, il aurait fallu agir préventivement en maintenant des effectifs décents de CDC (effectifs en chute libre depuis 12 ans), pour effectuer des contrôles réguliers, et suffisamment nombreux, des centres et des professionnels de santé sur l'ensemble du territoire.
C’est pourquoi le SNPDOS-CFDT émet une 11ème recommandation : Réouverture en urgence d’un concours pérenne de CDC.
La même exigence, maintien d'un effectif suffisant pour accomplir nos missions, vaut aussi pour nos collègues pharmaciens conseils et médecins conseils avant qu’une nouvelle affaire rappelle leur rôle crucial, sur le terrain.
Cet appel n’est pas nouveau, il émane des PC de terrain qui, jours après jours, s’efforcent de remplir leur mission de contrôle du mieux possible avec des effectifs toujours plus restreints.
Le SNPDOS-CFDT : un collectif courageux, force de propositions !
Rejoignez-nous ; adhérez au SNPDOS-CFDT.
« Toujours Plus ! »[1] est devenu aujourd’hui le leitmotiv de nos managers :
Plus de convoqués, plus de contrôles ambulatoires et T2A, plus d’échanges confraternels, … Mais aussi, de la productivité, notion introduite au service médical en juin 2015, avec la publication du RNP indemnités journalières en maladie et tous ceux en gestation (invalidité, reconnaissance AT/MP, etc.).
Avec moins de personnel, perte de 232 postes PC ces dernières années, moins de temps pour les assurés et les professionnels de santé.
Plus d’automatisation, simplification des ALD 30, plus de normes, algorithme, …
Ce qui génère moins d’autonomie, un désintérêt pour le travail, moins de lien social.
Le service médical subit de profondes mutations avec des répercussions sur les salariés, surcharge de travail, manque de reconnaissance, infantilisation des PC, démotivation, démission, et des effets négatifs sur leur santé.
Le SNPDOS revendique :
Le service médical va mal. Vos conditions de travail se dégradent.
Le SNPDOS vous accompagne et défend les PC en souffrance au travail.
Soyez acteur du changement
Votez CFDT le 17 novembre prochain
Pour agir sur vos conditions de travail et que votre voix soit entendue
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[1] Livre de François de Closets paru en 1982 aux éditions Grasset.
De nouvelles fonctions - TIM (technicien de l’information médicale), CAM (conseiller de l’AM), facilitateurs IJ, CSAM (conseiller service de l’AM) - sont créées pour pallier à la surcharge de travail liée aux profondes mutations du Service du Contrôle Médical : l’accompagnement des professionnels de santé et des assurés, la prévention de la désinsertion professionnel, le passage à l’ambulatoire, mais sans vue à moyen ou long termes ni réflexion sur la place de ces diverses catégories de personnels au sein du service médical.
D’autre part, pour renforcer les ELSM « sinistrés », des infirmières (ISM) sont embauchées en CDI bien que leur périmètre d’activité ne soit pas clairement défini !
Leur embauche a été généralisée dans toutes les DRSM sans véritable évaluation qualitative quant à leur plus-value. Des disparités, tant sur leur positionnement au sein des équipes que sur les tâches demandées, sont déjà évidentes entre les DRSM.
Le SNPDOS-CFDT demande :
Nos tutelles ne doivent pas oublier que les Praticiens Conseils sont des professionnels incontournables au sein des services médicaux.
Soyez acteur du changement : Votez CFDT le 17 novembre prochain
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Le SNPDOS-CFDT : un collectif courageux, force de propositions !
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Les PC du siège sont donc dorénavant éligibles au télétravail.
Cet accord s'applique sous certaines conditions d’emploi, d’autonomie mais aussi techniques et avec l’accord de la hiérarchie ; ainsi que pour des raisons médicales, lorsque la demande de télétravail est de nature à favoriser le maintien dans l’emploi du salarié, et pour les femmes enceintes.
Or, les PC forment un même corps professionnel et sont tous rattachés à la Cnamts.
Par conséquent, il est logique que les PC des DRSM puissent également bénéficier d'un accord similaire.
Le SNPDOS demande l’ouverture rapide de négociations sur le télétravail en DRSM, dans un souci d'équité de traitement de l'ensemble des PC !
26/10/2016
L’unanimité des organisations syndicales, présentes à l’Ucanss le 25 mai dernier, a émis un avis défavorable, sous réserve d'une nouvelle étude par la Direction, au projet de liste nationale d’aptitude pour l’accès aux emplois de praticiens conseils de niveau B (technique et/ou managériale). En effet, les motifs de rejet de certaines candidatures étaient insuffisamment étayés par la direction et les organisations syndicales présentes n’ont pas reçu les explications demandées.
Le SNPDOS-CFDT revendique qu’en cas d’appréciation discordante du candidat (avis du MCR suite à l’avis du maître de stage et avis initial du Codir), une enquête de proximité soit diligentée dans l’environnement professionnel habituel du candidat afin d’éclairer la commission ad hoc dans sa prise de décision.
Par ailleurs, sur la question sensible des mandatés syndicaux, le SNPDOS-CFDT demande depuis 2 ans le dépaysement, dans une autre DRSM, de l’examen des dossiers des candidats à la liste nationale d’aptitude afin de prévenir d’éventuels conflits d’intérêts.
La direction de la Cnamts a apporté un début de réponse à notre revendication en modifiant la composition de la Commission ad hoc Cnamts qui se prononce suite à l’évaluation du candidat par le maître de stage de Direction.
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La prime d’intéressement vient d’être versée sur votre bulletin de salaire du mois de mai (si vous n’avez pas choisi cette année de verser cette prime sur votre plan d’épargne inter-entreprises) et cela grâce à l’accord 2014-2016 signé par la CFDT et la CFTC.
En refusant de signer cet accord, les autres syndicats voulaient vous en priver !
Le Snpdos-CFDT participe activement à l’amélioration des indicateurs permettant de calculer la part locale et nationale en siégeant à l’UCANSS et en défendant les intérêts des praticiens conseils.
Outre l’aspect financier non négligeable, c’est une reconnaissance du travail accompli par l’ensemble des salariés dont les praticiens conseils.
En parallèle, la CFDT œuvre pour une revalorisation salariale : augmentation du point d’indice.
Etre au plus proche des préoccupations des PC
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Les effectifs cible de médecins conseils (MC) de niveau A par région ainsi que le nombre de postes attribués suite au concours de recrutement des médecins conseils ont été présentés en Comité National de Concertation des praticiens conseils le 19 avril dernier. Il est annoncé un effectif cible de :
1281 Médecins Conseils de niveau A en fin de COG
Soit 25 MC en moins par rapport au 31 décembre 2015
La règle de calcul utilisée est certes classique, basée sur les bénéficiaires, les établissements de santé et les professionnels de santé ainsi que l’activité du Service Médical. Seule la pondération a été « adaptée » et l’activité du Service Médical réduite exclusivement aux avis sur la prescription d’arrêt de travail. Qu’en est-il des activités d’accompagnement, dont le nombre n’est pas proportionnel aux médecins installés dans le secteur géographique, des activités de contrôle contentieux et des obligations liées à l’ONDAM ?
Cet objectif cible ne prend pas véritablement en compte la réalité de terrain des échelons locaux. Ces derniers ont des difficultés à absorber une charge de travail en constante augmentation et de nouvelles missions (Ondam, services en santé, etc.) avec des effectifs toujours plus contraints. Les algorithmes ne résoudront pas tout !
Cette présentation ne concernait que les médecins conseils de niveau A, mais qu’en est-il des autres praticiens conseils ?
Avec la suppression du traitement a priori des ALD, qui vérifiera la cohérence entre la consommation médicamenteuse de l’assuré et l’ALD déclarée ?
Le SNPDOS réclame l’ouverture d’un concours de recrutement de Pharmaciens Conseils dès cette année.
Dans le « relevé d’observations provisoires » de la Cour des comptes sur les soins dentaires paru dans la presse, outre le « désengagement » des pouvoirs publics et le manque de « transparence du secteur », les magistrats financiers pointent du doigt « l’indigence des contrôles de la profession ». Depuis plus de 10 ans l’Assurance Maladie ne recrute plus de chirurgiens-dentistes conseils (CDC) ! Dans ces conditions, les régions particulièrement sinistrées en termes d’effectifs de CDC ne peuvent plus faire face à leurs missions de contrôle…
Le SNPDOS réclame l’ouverture d’un concours de recrutement
de Chirurgiens-Dentistes Conseils dès cette année
Le SNPDOS-CFDT a représenté les praticiens conseils au cours des négociations du 2ème semestre 2015 sur la formation professionnelle à l’UCANSS.
Alors qu’avaient été obtenus:
La CGT et FO ont enterré cet accord en faisant valoir
leur droit d’opposition, au détriment de la majorité des salariés !!!
Faute d’un accord à l’UCANSS (accord de branche), la conséquence directe sera la disparité de l’offre de formation professionnelle continue et une iniquité régionale de traitement des praticiens conseils dans l’offre de formation proposée…
Le SNPDOS-CFDT au plus proche des préoccupations des PC !
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Lettre d'Infos n°164
Statuts des agents administratifs :
Le décret relatif à la fin de mise à disposition des agents administratifs Carsat au service du contrôle médical devrait paraitre d’ici la fin de cette année. Il n’aura pas d’effet rétroactif. Sur les 6000 agents administratifs que comptent les DRSM, 4500 ont des contrats conclus avec le Service médical (ils seraient par conséquent salariés Cnamts). Dès la parution du décret leur situation sera clarifiée. Un avenant serait proposé aux 1500 salariés dont le contrat actuel ne serait pas réputé Cnamts afin qu’ils puissent choisir : soit de rejoindre les autres salariés Cnamts, soit de rester en l’état « mis à disposition ».
Cette division des personnels administratifs ne satisfait pas la CFDT qui œuvre depuis le début pour l’intégration de l’ensemble de ces personnels. En effet, la CFDT revendique un corps électoral stabilisé avant toute élection afin d’éviter de nouveaux contentieux locaux (dont les DRSM n’ont pas besoin !).
IRP régionales : DP et CE
Dès la mise en place d’IRP de droit commun, et comme le prévoit notre convention collective, nos actuels CRC PC disparaitront.
Comme le veut la loi, les salariés de chaque DRSM seront représentés par 2 instances :
→ Délégués du Personnel
→ Comité d’Etablissement
Fruit de la négociation en cours, chacune sera constituée de 3 collèges : PC, employés et cadres.
IRP du siège
Les salariés du siège et des sites informatiques déconcentrés seront représentés par 2 instances :
→ Délégués du Personnel
→ Comité d’Etablissement
Chacune sera constituée de 2 collèges : employés et cadres (dont 80 PC environ).
IRP nationale : CCE (Comité Central d’Entreprise)
Dès la mise en place des IRP de droit commun et comme le prévoit notre convention collective, les actuelles CESI (2 Commissions d’Examen des Situations Individuelles : 1 pour les PC de niveau A et 1 pour les autres PC) disparaîtront.
Le CCE assurera la représentation de l’ensemble des salariés du service médical au niveau national.
Depuis le début de la reprise des négociations sur les IRP, le SNPDOS-CFDT, soutenu par sa fédération, porte la création d’une commission spécifique aux PC qui examinerait les questions relatives à la déontologie médicale (Cf. tract du 22/10/2015 Le Snpdos défenseur de la déontologie des PC !) afin d’apporter un éclairage au CCE dans sa prise de décision.
Bien qu’il y ait un consensus sur le montage suivant : 1 CE par DRSM, 1 CCE (avec une commission spécifique aux PC) et 3 collèges électoraux, il n’en demeure pas moins un désaccord profond lorsque les organisations syndicales discutent du CCE.
La CFE-CGC, relativement majoritaire chez les praticiens conseils, est faiblement représentative sur le plan national.
Craignant de disparaître dans les instances nationales, elle suggère donc que les membres du CCE national soient élus par collèges. Le Snfocos, quant à lui, souhaite une désignation à la
proportionnelle.
Ces deux propositions ne sont pas conformes au droit.
Depuis le début des négociations, la CFDT œuvre pour que la spécificité des praticiens conseils soit reconnue (dans le futur CCE, existence d’une commission qui examine les questions relatives au code de déontologie) et qu’il y ait au niveau du CCE une représentation juste et équitable des 3 collèges dont celui des praticiens conseils. La Cnamts n’a pas encore répondu à la proposition de la CFDT sur la répartition des sièges au CCE (voir document en annexe ci-après).
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Annexe à la lettre d’infos n°164 du Snpdos-CFDT
Proposition de la CFDT sur la répartition des sièges au CCE
Le comité central d'entreprise (CCE) de la Cnamts est composé d'une délégation élue d'un nombre de 40 titulaires.
Chacune des 20 Directions Régionales du Service Médical ainsi que le Siège et les Centres informatiques sont représentés au sein du CCE.
Les sièges sont répartis proportionnellement à l'effectif des établissements (voir tableau ci-dessous).
La composition du CCE est fixée de la manière suivante :
Tableau de répartition des sièges
Ensemble Cnamts |
Cadres |
Employés |
PC |
Total |
2889,35 |
4865,71 |
1937 |
9692,06 |
|
Part dans l'effectif global |
29,8% |
50,2% |
20,0% |
100,0% |
Proposition Cfdt |
8 pour le Siège, |
1 par DRSM |
1 pour les 8 plus importantes DRSM |
|
Nb de siège au CCE |
12 |
20 |
8 |
40 |
% de sièges |
30,0% |
50,0% |
20,0% |
|
Part effectif |
Nb sièges |
Proportion |
||
Etablissement siège et |
22,3% |
9 |
22,5% |
|
Etablissement contrôle |
77,7% |
31 |
77,5% |
Le Snpdos-CFDT alertait dans un tract de février 2015 « Quid du CPRAA ? » sur :
Les praticiens conseils n’ont pas été entendus !
Profitant de la période estivale, l’employeur, dans le cadre de la mise en œuvre du SMI, a publié un RNP IJ et imposé un indicateur avec un critère de productivité du service médical concernant le nombre d’avis et le temps passé PA / PC sur le contrôle des indemnités journalières maladie.
Cet indicateur de performance, est contraire à la déontologie médicale et porte atteinte à l’indépendance des praticiens conseils et du service médical.
Il conduit inévitablement à une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.
A l’heure où les services administratifs mettent en place des parcours attentionnés pour les assurés, le service médical s’éloigne de plus en plus de son cœur de métier à savoir la relation avec les assurés.
Résistons aux pressions ! Conservons notre indépendance* !
Depuis la reprise des négociations sur les IRP le Snpdos-CFDT, soutenu par la Fédération PSTE-CFDT demande la création, au sein du futur CCE, d’une commission de déontologie spécifique aux praticiens conseils.
Nous défendons ardemment :
Etre au plus proche des préoccupations des PC, c’est l’engagement du Snpdos-CFDT !
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Alors que cet entretien annuel d’évaluation et d’accompagnement est présenté comme un « moment privilégié » permettant des échanges, il est dans les faits le théâtre d’une véritable bataille où le praticien conseil doit, la plupart du temps, justifier ses résultats face à une hiérarchie souvent mal à l’aise...
Comment attendre des praticiens conseils un engagement et un épanouissement professionnel quand, au terme d’une année de travail dans des conditions souvent difficiles (du fait de la pénurie de la ressource médicale dans certains échelons), ils voient l’entretien se conclure avec la formule lapidaire « conforme à l’emploi » !
Plus qu’un qualificatif, c’est pratiquement une sanction, source supplémentaire de démotivation pour le praticien conseil...
A l’heure du premier bilan des EAEA pour cette année, le Snpdos dénonce les consignes données par la Direction quant à l'appréciation à la baisse de l’investissement des PC par les managers…
En effet, il ne faudrait surtout pas qu’il y ait trop d’investissements « remarquables » eu égard au faible nombre de points de contribution à distribuer… sans parler des possibles contestations de ces mêmes praticiens conseils qui, malgré un investissement « remarquable » plusieurs années durant, ne se verraient pas attribuer de points !
De plus, la Direction devrait bien informer les praticiens conseils sur les objectifs assignés qui « ouvrent droit » à une reconnaissance professionnelle au titre de la contribution : s’agit-il du ou des objectif(s) pérenne(s) ? Les réponses discordantes dans les DRSM mettent en évidence une nécessaire harmonisation et clarification de la Direction sur ce sujet…
Vous vous sentez lésés, atteints dans votre dignité de praticien conseil parce que votre hiérarchie a dégradé arbitrairement l’appréciation de votre investissement ? Le Snpdos vous incite à saisir massivement la commission d'examen des situations individuelles (CESI) et vous accompagne dans votre démarche de contestation.
Vous souhaitez réagir à ce tract ; vous souhaitez être accompagnés dans vos démarches de contestation, contactez nous : snpdos@orange.fr ou https://www.facebook.com/snpdos.cfdt
Cpr2a
Lors de notre rencontre avec le DG Revel en début d'année nous avions porté la demande de suppression du traitement a priori des ALD avec référentiel HAS. Nous avons été entendus en partie. En effet, dans le cadre de la loi de santé adoptée en 1ère lecture à l’Assemblée Nationale le 14 avril dernier, l'inversion de la procédure du L 324.1 (non réponse vaut accord), devrait à terme permettre aux médecins conseils du Cpr2a de se consacrer à d’autres missions de GDR plus efficientes (contrôles a posteriori, accompagnement, etc.).
CCX
Nous avions demandé au DG Revel de doter les praticiens conseils du pôle CCX de nouvelles
prérogatives. En effet, nous avons porté comme revendication que les PC CCX puissent être assermentés ; ce qui leur faciliterait, lors des contrôles, le recueil des éléments de preuve.
Le DG s’est dit intéressé par notre proposition. Affaire à suivre...
IRP Cnamts
A l'heure où les organisations syndicales cherchent un chemin de compromis pour installer des IRP qui reconnaissent une communauté de travail au sein du service médical, le Snpdos revendique la création, au sein du futur comité central d'entreprise, d’une commission déontologie. Ainsi, à l'instar de ce qui existe dans la fonction publique hospitalière, cette commission spécifique aux praticiens conseils leur permettrait de débattre au niveau national des questions relatives aux codes de déontologie des pharmaciens conseils, des chirurgiens-dentistes conseils et des médecins conseils dans l'exercice de leurs missions.
Résolument réformiste le Snpdos est plus que jamais aux côtés des praticiens conseils. Rejoignez-nous !
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Un confrère chirurgien-dentiste conseil s’est fait agressé par un assuré le 17 février dernier.
Dans le cas présent, il ne s’agit plus d’incivilité, sujet devenu banal malheureusement dans nos échelons et dont la simple observation ne suffit plus.
Un individu s’est présenté au bureau de notre confrère, en tentant de dissimuler un fusil doté d’un chargeur plein de 8 munitions, prêt à faire feu et muni d’un silencieux. Le sac de l’assuré contenait « en prime » 40 autres munitions…
Nous sommes donc passés tout près d’un massacre car il est permis de penser que notre collègue aurait pu ne pas être la seule victime de cet agresseur.
Notre collègue, dont le bureau est isolé au 2ème étage de ce site avancé, a été frappé à plusieurs reprises pendant l’empoignade et ne doit sa survie qu’à sa présence d’esprit, son courage et à l’intervention courageuse d’un assuré alerté par le bruit, deux étage plus bas.
Tout le personnel du site est bien évidemment traumatisé par cet événement qui aurait pu très mal finir : l’heure n’est plus aux discussions, aux « groupes de réflexion », aux « mesurettes » et à des systèmes d’alarme balbutiants car cette montée de la violence, illustrée récemment dans d’autres échelons locaux du réseau, est désormais indiscutable.
Notre hiérarchie locale, régionale et nationale a réagi promptement et humainement à cet événement ponctuel, ce dont nous prenons acte, mais il faut mettre en place au plus vite une véritable protection des PC qui travaillent en « première ligne » face à un public mal informé sur nos missions et de plus en plus vindicatif.
Nous enjoignons notre employeur de prendre à bras le corps ce problème dès aujourd’hui et de faire appel aussi bien à des acteurs d’échelon, PC et PA qu’à des professionnels de la sécurité, car l’heure n’est plus à l’amateurisme hésitant et déconnecté de la réalité du terrain.
Le SNPDOS-CFDT veillera particulièrement à ce que des réponses rapides, concrètes et éprouvées soient apportées et que les praticiens conseils puissent exercer sereinement leurs missions de service public dans les échelons.
Nul besoin de sondage en ce début d'année pour mesurer le niveau de satisfaction des praticiens conseils en charge du CPR2A...
Car le bilan de santé du corps des médecins conseils montre quelques défaillances !
Il paraît bien difficile en effet d’éviter le stress lorsqu’on doit œuvrer au sein de plates-formes de flux où l’employeur a développé un fonctionnement taylorique imposant des signatures à la chaîne pour augmenter la production.
Et il paraît encore plus difficile de rester motivé lorsqu’on intervient au sein de volumineuses UGDR où le praticien se consume entre des avis sur listings et des convocations qui débordent d’assurés dont il n’a souvent pu prendre connaissance du dossier !
Il paraît également impossible de rester serein face à des pratiques managériales, qui tendent à imposer des objectifs avec des « valeurs socles » pour répondre aux diktats des indicateurs…
Comment s’étonner alors de la désaffection grandissante pour le métier ?
Le SNPDOS crie haut et fort : STOP !
Il est urgent que les praticiens conseils soient entendus et que leur métier soit reconnu au sein du service médical. Il est urgent que leur place soit réaffirmée au cœur du système.
Le SNPDOS a récemment porté comme revendication auprès du Directeur Général de la CNAMTS la suppression du traitement a priori des ALD 30 avec référentiel HAS, qui permettrait un recentrage de l’activité sur des missions avec une plus-value médicale certaine et contribuerait à une revalorisation de l’activité CPRAA des médecins conseils.
Les praticiens conseils du pôle CCX rencontrent aujourd’hui de grandes difficultés dans l’accomplissement de leurs missions, source de souffrance au travail.
Le SNPDOS-CFDT tire la sonnette d’alarme :
- Les effectifs des praticiens conseils du pôle CCX se réduisent d’année en année ;
- Leurs missions se multiplient ;
- Les exigences de résultats augmentent !
La réduction du nombre des praticiens conseils impacte lourdement les équipes du contrôle-contentieux, qui ne voient aucun recrutement pour compenser la baisse de leurs effectifs dans la plupart des régions.
La charge de travail n’est pas pour autant revue à la baisse !
Les praticiens conseils affectés au CCX doivent aussi participer au traitement du flux, se déplacer sur les sites ou les échelons les plus démunis au nom de la mutualisation et honorer en temps et en heure les commandes - toujours prioritaires - de la CNAMTS !
Les commandes sont déclinées localement sans tenir compte des réalités du terrain et sont livrées avec un calendrier toujours contraint.
Le choix même des thématiques nationales intrigue parfois…
A l’heure où les seuls objectifs affichés sont la lutte contre la fraude et les pratiques dangereuses, que penser des études visant à contrôler la justification de la mention « non substituable » ou le nombre des boîtes de bandelettes urinaires délivrées pour le contrôle du diabète ?
La lutte contre la fraude est un domaine qui demande du temps et un grand investissement.
Les praticiens conseils le mesurent bien lorsqu’ils se retrouvent en première ligne à l’occasion de contentieux médiatisés, face à des avocats expérimentés ou face à une administration hostile lors des contrôles de la T2A.
Ils le mesurent également quand le fruit de leur travail n’est pas reconnu par leur employeur qui remet en cause les résultats obtenus sans remettre en question la pertinence de certains ciblages nationaux ni s’interroger sur la carence des moyens ou de certains référentiels.
Les praticiens conseils saturent ! Ils ne veulent plus faire les frais d’une organisation quelquefois défaillante du travail, avec une charge fluctuante et des objectifs qu’ils ne sont plus en mesure d’atteindre dans un contexte de paupérisation des équipes.
Chères consœurs, chers confrères,
Nous vous avons informés du licenciement brutal et injustifié d’une de nos consœurs et collègues.
Nous considérons que l’employeur a fait preuve dans cette affaire d’un zèle excessif, pour ne pas dire d’acharnement, pour donner à des faits peu probants une ampleur démesurée.
Les tribunaux trancheront et, à n’en pas douter, feront justice à notre collègue.
Ce que nous soumettons à votre jugement, c’est le désintérêt cynique du sort de notre collègue dont font montre deux organisations syndicales et la façon consternante dont elles ont embrassé, sans états d’âme, la version non fondée de l’employeur contre une salariée.
Que penser maintenant du SGPC-CGC, toujours si prompt à communiquer sur ses « exploits » de défenseur des intérêts des praticiens conseils, mais qui feint d’ignorer totalement le sort d’une consœur, praticien conseil de base, injustement sanctionnée et qui préfère donner, dans son dernier Flash info, la priorité à l’attribution d’un poste de DRH ?
Nous nous félicitons aujourd'hui du ralliement du SNFOCOS à cette juste cause.
Le SNPDOS-CFDT continue, plus que jamais, à soutenir moralement et juridiquement notre collègue dans cette épreuve.
Analyse de la situation ...
Les praticiens conseils du pôle CCX rencontrent aujourd’hui de grandes difficultés dans l’accomplissement de leurs missions, source de souffrance au travail.
Le SNPDOS-CFDT tire la sonnette d’alarme :
- Les effectifs des praticiens conseils du pôle CCX se réduisent d’année en année ;
- Leurs missions se multiplient ;
- Les exigences de résultats augmentent !
La réduction du nombre des praticiens conseils impacte lourdement les équipes du contrôle-contentieux, qui ne voient aucun recrutement pour compenser la baisse de leurs effectifs dans la plupart des
régions.
La charge de travail n’est pas pour autant revue à la baisse !
Les praticiens conseils affectés au CCX doivent aussi participer au traitement du flux, se déplacer sur les sites ou les échelons les plus démunis au nom de la mutualisation et honorer en temps et en
heure les commandes - toujours prioritaires - de la CNAMTS !
Les commandes sont déclinées localement sans tenir compte des réalités du terrain et sont livrées avec un calendrier toujours contraint.
Le choix même des thématiques nationales intrigue parfois…
A l’heure où les seuls objectifs affichés sont la lutte contre la fraude et les pratiques dangereuses, que penser des études visant à contrôler la justification de la mention « non substituable » ou
le nombre des boîtes de bandelettes délivrées pour le contrôle du diabète ?
La lutte contre la fraude est un domaine qui demande du temps et un grand investissement.
Les praticiens conseils le mesurent bien lorsqu’ils se retrouvent en première ligne à l’occasion de contentieux médiatisés, face à des avocats expérimentés ou face à une administration hostile lors
des contrôles de la T2A.
Ils le mesurent également quand le fruit de leur travail n’est pas reconnu par leur employeur qui remet en cause les résultats obtenus sans remettre en question la pertinence de certains ciblages
nationaux ni s’interroger sur la carence des moyens ou de certains référentiels.
Les praticiens conseils saturent ! Ils ne veulent plus faire les frais d’une organisation quelquefois défaillante du travail, avec une charge fluctuante et des objectifs qu’ils ne sont plus en mesure
d’atteindre dans un contexte de paupérisation des équipes.
Lettre d'Infos n° 149
Le service du contrôle médical expérimente, sur plusieurs échelons locaux, une enquête de satisfaction sur la qualité de l’accueil de ses services. Les assurés sont invités à répondre à un long questionnaire. La lecture de ce questionnaire a immédiatement suscité un vif émoi parmi les praticiens conseils des échelons concernés.
Le courrier destiné aux assurés leur garantit l’anonymat des informations recueillies.
En revanche, celui des praticiens-conseils n’est pas garanti, notamment dans les petites régions, et l’on peut craindre qu’eux aussi soient évalués.
Parmi les nombreuses questions posées aux assurés, certaines en particulier peuvent légitimement susciter notre inquiétude (extrait) :
« …/…Êtes-vous satisfait :
On peut tout à fait craindre qu’une décision défavorable incite l’assuré à répondre qu’il a attendu très longtemps, que le médecin conseil n’était pas du tout aimable, qu’il l’a à peine examiné, qu’il a mal répondu à ses questions et que sa décision est inique…
La double injonction contradictoire : satisfaire l’assuré versus atteinte des objectifs en matière de CPR2A peut entraîner une pression psychologique chez certains médecins-conseils avec comme
conséquence possible l’émergence de risques psycho-sociaux.
Le médecin conseil peut de surcroît se retrouver en porte à faux avec le Code de déontologie au regard de son indépendance de décision.
C’est pourquoi nous avons demandé au Directeur Général de « revoir sa copie » puis de présenter le questionnaire modifié aux instances représentatives nationales du personnel.
Enfin, dans le contexte économique actuel, on peut à juste titre s’interroger sur le coût de cette enquête.
Nous serons particulièrement vigilants quant à sa reformulation puis à son utilisation.
Lettre d'Infos n°143
Les objectifs de cette réunion étaient de présenter les responsables du Syndicat, suite à notre dernière Assemblée Générale et de parler de l’actualité revendicative des personnes que nous représentons.
Le fait d’avoir interrogé par mail l’ensemble des ADD et des PC, et d’avoir reçu un grand nombre de réponses, nous a permis de faire remonter le ressenti général dans le réseau. A ce titre, Frédéric Van Roekeghem et Olivier De Cadeville ont été très attentifs à nos remarques.
Tout d’abord nous avons dit le grand désarroi général qui règne dans le réseau. Pour reprendre une expression d’un répondant « on nous en demande toujours plus avec de moins en moins de moyens ». A cela s’ajoute :
Les problématiques PC abordées
1. Les IRP
Nous avons demandé à ce que la convention collective soit appliquée notamment l’article 31.3-1 relatif au Comité national de concertation (CNC). En effet nous contestons la répartition actuelle des sièges aux motifs suivants :
Le Snpdos-CFDT devrait disposer à juste titre d’un siège.
Au vu des éléments présentés, la Direction va réexaminer notre demande. Elle s’est dite favorable à ce qu’il y ait une pluralité d’expression syndicale en CNC. Par ailleurs, au sujet des établissements distincts au sein de la Cnamts, elle va relancer Mr Royer, l’inspecteur du travail de l’Ile de France. Le Directeur général a précisé que, « quelle que soit la décision de l’inspecteur du travail, il l’appliquera ».
2. La part variable
Présentée par l’employeur au moment des négociations conventionnelles comme un outil supplémentaire de rémunération, elle cristallise aujourd’hui le mécontentement de très nombreux praticiens conseils. En effet certains indicateurs sont contraires à la déontologie médicale ; ils visent à réduire subséquemment les droits des assurés en matière d’indemnités journalières.
Depuis le dernier CNC la Direction a décidé cet indicateur serait retiré de la bibliothèque d’objectifs. Elle reste attentive à ce que de tels indicateurs ne soient pas donnés à titre individuel aux praticiens conseils.
Nous avons signalé au Directeur des indicateurs individuels totalement aberrants tels que celui donné à des praticiens conseils managers ( 0% d’atteinte en cas de plainte au Chsct ! ) ; d’autres enfin, donnés à des praticiens conseils de niveau A en contentieux sur un nombre d’analyses d’activité à réaliser, alors qu’ils n’ont pas la main pour déclencher ces analyses d’activité.
Avant cette rencontre nous avions demandé au Directeur général communication du bilan d’application de cette première année de part variable pour l’ensemble des PC ainsi que de la bibliothèque indicative d’objectifs.
Olivier De Cadeville s’est engagé à nous transmettre le bilan de la part variable qui a été présenté en CNC mais ne souhaite pas nous communiquer la bibliothèque. Il nous a dit que le bilan de cette première année était plutôt positif et n’a pas noté de réaction particulière des organisations syndicales en CNC, suite à la présentation du bilan…
3. La fluidité des parcours professionnels des PC entre les ARS et RG
Nous souhaitons une Gpec ambitieuse ; c’est une demande constante de la CFDT. Nous demandons des référentiels emplois qui accompagnent la mobilité des PC entre la Cnamts et les ARS ; c’est pour nous un facteur de progression professionnelle et d’attractivité. Un groupe de travail chez nous a fait des propositions sur les référentiels emplois de niveau B en ARS.
A l’occasion de la refondation du dispositif LNA qui voit l’instauration d’un stage probatoire, nous demandons que ce dernier puisse se faire soit en ARS, soit dans une DRSM soit au RSI. Nous avons souligné la complexité du nouveau dispositif LNA.
La Direction n’est pas favorable à cette proposition concernant le stage probatoire, le nouveau dispositif vise à sélectionner des managers d’échelon local dont les aptitudes seront évaluées lors du stage probatoire dans le réseau. Elle précise que pour les managers déjà nommés une session de perfectionnement à l’animation d’équipe et au pilotage est mise en œuvre.
Pour les PC en ARS nous avons demandé qu’ils puissent systématiquement bénéficier des actions de DPC Cnamts et qu’ils puissent aussi participer à des autres actions de FMC organisées par les DRSM.
La Direction a pris note de cette demande.
Depuis la création des ARS il est question que les 5 PC RSI passent sous convention collective du RG. Nous avons demandé au Directeur général d’où venait le blocage (pas du côté de la caisse nationale RSI en tout cas).
Le Directeur général a répondu que ce n’était pas à la Cnamts de donner un avis. Il fallait regarder si c’était compatible au regard de la loi HPST.
4. Le recrutement de praticiens à la Cnamts (siège)
Des pharmaciens et un médecin ont été recruté sur la convention collective des employés et cadres niveau 7 à 9. Les pharmaciens se voient confier des missions de praticiens conseils. Cela pose question. En effet il n’y a plus de concours de recrutement de pharmaciens conseils depuis 3 ans. Les missions confiées pourraient intéresser des pharmaciens conseils (niveau A ou B) du réseau. Vu le niveau de recrutement cela disqualifie la fonction de praticiens conseils.
La Direction a été visiblement très embarrassée par cette question. Olivier De Cadeville nous a dit qu’ils envisageaient sérieusement d’ouvrir un concours de recrutement pour les pharmaciens conseils en 2015.
Nous avons rebondi sur la question du concours de recrutement pour dire que nous ne partagions pas l’avis du Snfocos sur l’analyse de la situation des chirurgiens-dentistes conseils. Nous demandons qu’il y ait une redéfinition des missions que la Cnamts souhaite confier aux chirurgiens-dentistes conseils et sommes prêts à travailler ensemble sur des thématiques telles que l’ODF, la place du dentaire dans les parcours de soins, dans l’ALD. Une fois les besoins identifiés alors il conviendrait, le cas échéant, de recruter des chirurgiens-dentistes conseils.
Nos répondants ont souhaité qu’il y ait à nouveau des réunions de coordonnateurs dentaires au sein du réseau. La mise en place de la CCAM semble être un moment opportun.
Sur la question des réunions de coordination, le Directeur a acquiescé.
5. La question du positionnement et de la gestion des PC du siège
Les répondants nous ont fait part des difficultés au quotidien : à participer aux actions de DPC, à avoir accès à des revues médicales, à voir figurer sur leur carte de visite professionnelle leur titre de Docteur.
La direction s’est montrée très étonnée de cet état de fait…ne comprenant pas d’où viennent les blocages.
6. Les activités « Relations avec les professionnels de santé » dans le réseau
L’Assurance maladie fait le choix d’une maîtrise médicalisée des dépenses de santé pour pérenniser un système de soins solidaire. La convention médicale va dans ce sens mais il y a des limites à l’accompagnement. Que faire avec les médecins réfractaires aux recommandations de bonnes pratiques (usage excessif de la mention NS, prescriptions sans limite d’IJ, d’actes de MK) ? Les autres médecins ne comprennent pas que l’Assurance Maladie ne réagisse pas. A la veille de la nouvelle Cog nous demandons des actions graduées voire des actions contentieuses exemplaires envers les réfractaires (avec un gain subséquent en terme de santé publique eu égard aux prescriptions d’antibiotiques par exemple et en terme d’économie).
Le Directeur souhaiterait encadrer le NS. Concernant les actes de MK ils ne sont pas opposables. La solution consisterait à se tourner vers des analyses d’activité des professionnels de santé en cause.
Problématique du régime minier
Nous avons demandé si un mandat de gestion était confié à la Cnamts pour gérer l’assurantiel du régime minier et dans quel délai.
La Direction a répondu qu’une séance de travail devait reprendre avec les Mines et s’effectuerait dans des conditions très différentes cette fois ci. Se posent la question de la localisation des dossiers, la question de la répartition des personnels, la formation des personnels, l’accord des pouvoirs publiques. Le calendrier n’est pas encore connu. « Le temps n’a pas contribué à simplifier les choses. Pour la nouvelle Cog, nous ne sommes pas prêts à prendre des activités supplémentaires sans contre partie de moyens. »
Les problématiques des ADD abordées
1- La question du défaut de soutien de la hiérarchie vis à vis des Directeurs de caisse
Les Process sont nationaux et les responsabilités locales. Les Directions peuvent avoir le sentiment de ne pas être réellement soutenues en cas de difficulté d’application des directives et/ou projets de la caisse nationale.
Pression sur les organismes de base. La Caisse Nationale est très normative et les directions se vivent comme des directions de succursales, d’où des risques de situation de burn out.
Situation particulière des agents comptables (pression et exigences de la CN et de la Cour des comptes).
Les agents comptables sont quelque peu désorientés depuis (notamment) le rapport Morel qui les « cantonnent » dans une liste d’aptitude où ils se trouvent mêlés avec les sous directeurs et les directeurs adjoints. Or ils sont Cadres dirigeants au même titre que les Directeurs. L’exercice de la profession d’AC devient de plus en plus exigeant et les compétences requises de plus en plus pointues.
2- La proposition du Snpdos faite à l’Ucanss (depuis des années): la création d’une instance de médiation.
Cette Instance devrait traiter les dossiers d’ADD éprouvant ou confronté à une difficulté au sein d’une caisse. Les directions de caisse bénéficieraient d’un dispositif permettant de trouver une solution avant qu’un conflit (naissant, ou tout au moins encore contrôlable) ne dégénère et ne se cristallise rendant impossible toute recherche de solution, acceptable pour l’ensemble des parties et n’obérant pas toute perspective de carrière pour l’ADD en difficulté. La caisse nationale ne semblait pas être tout à fait réceptive à cette suggestion, considérant que les recherches de solution, en amont étaient déjà effectuées (et parfois trouvées, ce qui fut effectivement le cas dans le passé nous l’avons vérifié pour des adhérents de notre syndicat).
Toutefois la caisse nationale souhaite exploiter le bilan social afin de pouvoir adapter des objectifs aux Directeurs prenant en compte le climat social de l’entreprise, incluant le codir.
3- La classification
Le Snpdos s’est, dès la 1ère RPN, élevé contre la proposition de grille de rémunération faisant apparaître des coefficients en baisse (baisse qui a été réduite au fur et à mesure de la négociation rendant cette diminution inefficace si la dimension économique était l’objectif recherché).
Cette baisse, même symbolique, rendait la discussion et la négociation sur d’autres points du texte de l’employeur inutile alors que certaines dispositions étaient acceptables ou au moins négociables.
La mobilité ne fait pas l’objet d’un rejet de principe de la part du Snpdos.
La pesée des postes n’ayant pas reçu d’explication convaincante et l’ensemble des fédérations l’ayant refusé pour les salariés de l’institution nous ne pouvions suivre l’employeur sur cette voie.
La nomination des directeurs pour une durée limitée (5 ans renouvelable une fois ?).
Pour la CNAMTS cette pratique consiste à faire « un point » au bout de 4 années et de décider en concertation avec le directeur de la Cpam concerné si celui –ci est confirmé pour une nouvelle durée de 4 années. Le Snpdos a rappelé que si cette pratique devait s’institutionnaliser une négociation devrait s’ouvrir à l’Ucanss afin de bien définir les termes de ces nominations. Nous avons rappelé que la manière dont cette proposition d’évolution de gestion de carrière s’était produite lors de la négociation sur la classification des ADD n’était pas adaptée. (paragraphe introduit au sein du préambule lors de l’ante pénultième RPN).
En définitive, la négociation de la classification a été polluée par cette mesure emblématique souhaitée par l’employeur conjuguée au fait que l’ensemble des points à négocier n’ont pas été inclus dès le départ dans la négociation (durée de nomination des directeurs).
4- La promesse de Colmar
La caisse nationale avait semble-t-il promis que chaque Cpam se verrait attribuer une mission nationale comme c’est le cas déjà pour certaines. La CN nous a répondu que 60 départements ont déjà une mission nationale (exemple Vannes CNSE qui est un vrai centre d’expertise).
L’objectif poursuivi consiste à imaginer les solutions permettant de tirer meilleur profit au regard de l’aménagement du territoire en tenant compte des possibilités de déplacement du travail. Mais il est à noter qu’on n’est pas sur un schéma de régionalisation.
Une réflexion est engagée à la Cnamts autour de la modernisation du système d’informations, « qui en faisant évoluer nos bases de données, nous permettra de repenser le fonctionnement du réseau en terme de répartition du travail avec comme possibilité de venir en aide aux caisses en difficulté ; (une partie du stock pouvant être repris par une autre caisse de façon sporadique). »
Lettre d’infos n° 137
L’avenant du 17 avril 2012 relatif à l’évolution des dispositions conventionnelles pour les praticiens conseil a instauré la part variable pour l’ensemble d’entre eux.
Les praticiens-conseils sont donc tous éligibles au bénéfice d’une part variable.
De caractère non automatique, la part variable a pour objet la reconnaissance de l’atteinte d’objectifs individuels et collectifs, respectant, en tout état de cause, les règles qui régissent l’exercice de la profession, notamment celles résultant du code de déontologie.
La part variable peut atteindre jusqu’à l’équivalent :
- de 75 % de 1 mois de la rémunération de base, pour les praticiens-conseils de niveau B ;
- de 50 % de 1 mois de la rémunération de base, pour les praticiens-conseils de niveau A.
Cette disposition s’applique dès 2013 à tous les praticiens-conseils y compris à ceux affectés en ARS.
En ARS chaque praticien conseil doit avoir réalisé son entretien d’évaluation 2013. C’est à l’occasion de cet entretien que les objectifs liés à la part variable lui ont été présentés.
Ces objectifs doivent être mesurables, atteignables, légitimes et négociés !
Il appartient à chaque praticien-conseil de s’assurer que l’ARS a respecté la procédure et qu’elle sera en mesure de lui verser une part variable cette année.
Le Snpdos-CFDT soutient les praticiens conseils pour que l’application de cette disposition se fasse de façon homogène et équitable dans l’ensemble des ARS comme dans l’ensemble du service du contrôle médical.
Le Snpdos-CFDT sera aux côtés des praticiens-conseils qui éprouvent des difficultés dans la mise en œuvre de ce dispositif.
Lettre d'infos n° 136
L’avenant à la convention collective nationale des praticiens conseil signé le 17/04/2012 a instauré une part variable pour l’ensemble des praticiens conseils. Nous avions négocié cette part variable, comme un élément de rémunération supplémentaire pour tous les praticiens conseils dans un contexte économique où il n’était pas envisagé une revalorisation du point, ni de revalorisation collective pérenne.
En dépit de ce contexte, le SNPDOS a réussi à obtenir 12 points pérennes pour les praticiens conseils de niveau A.
Nous avions demandé à l’employeur que cette mesure soit mise en œuvre dès 2013 et que les praticiens conseils puissent obtenir le versement de la part variable cette année. Dans ce contexte, la Cnamts a proposé dans la circulaire LR - DDO - 139/2013 (datée du mois de juillet !) un cadre d’accompagnement pour définir les principes de la « notion de part variable » et l’aspect organisationnel de la procédure. Il s’agissait donc d’un cadre minimum afin d’éviter une iniquité entre les praticiens-conseils.
A l’heure du
premier bilan, nous constatons que ces principes n’ont été que très inégalement appliqués avec de nombreuses insuffisances dans la mise en œuvre.
Les objectifs « MALIN » (Mesurables, Atteignables, Légitimes, Individualisés, Négociés) affichés par la Cnamts ne sont-ils pas aujourd’hui pour nombre d’entre eux dévoyés ?
En échelon local, en échelon régional, à la Cnamts, certains d’entre vous ont été et/ou sont exposés à des difficultés :
o absence d’entretien pour fixer les indicateurs,
o absence d’indicateurs collectifs,
o Indicateur individuel « baroque » (« arriver à l’heure dans le service ! »),
o indicateur individuel non atteignable (exemple d’une action contentieuse qui n’est pas à la main du praticien conseil mais à la main de la Cnamts),
o objectifs variables en fonction de notre métier de pharmacien conseil, médecin conseil ou chirurgien-dentiste conseil et non en fonction des pôles d’appartenance.
Bien qu’ayant conscience qu’une part de subjectivité est immanquablement introduite dans cet élément de rémunération, nous demandons à l’employeur :
o de traiter avec équité tous les praticiens,
o d’avoir une harmonisation des objectifs pour l’ensemble des praticiens conseils de même qualification et catégorie d’emploi,
o de veiller à la cohérence de service en adaptant les objectifs en fonction des effectifs,
o de mettre à disposition une bibliothèque exhaustive d'objectifs, par pôles métier et niveau qui permettrait ainsi une vraie négociation.
Nous demandons à l’employeur que la fixation des objectifs se réalisent dans le cadre d’une procédure formalisée, négociée et transparente, selon un calendrier précis, que les objectifs 2014 soient fixés en début d’année, afin que 2014 ne soit pas une année blanche ou tronquée comme 2013 !
Si tel n’est pas le cas nous ne manquerons pas d’inciter nos adhérents à contester en CESI leur part variable et nous les accompagnerons dans leur démarche.