PC - Négociations salariales 2022
 

 

Le 5 avril 2022,

 

 

Lors de la dernière réunion paritaire nationale à l’Ucanss, l’employeur a fait des propositions salariales insuffisantes.

 

Dans le contexte des propositions salariales de l’Etat à l’égard des salariés de la fonction publique, toutes les fédérations s’attendaient, en effet, à ce que le Comex propose une augmentation de la valeur du point.

 

Les propositions précédentes proposaient des mesures sur les bas salaires (pour les employés), et concernant les praticiens conseils (PC) et les Agents De Direction (ADD) une mesure de déplafonnement des coefficients à hauteur de 2 pas de compétences pour chacune des catégories (soit au minimum 60 points au-delà du plafond pour les PC), enfin, et pour toutes les catégories une prime d’intéressement supplémentaire de 200 euros bruts.

 

« A l’heure où les enjeux sont ceux de la solidarité et de la cohésion sociale, caractéristiques déterminantes pour contribuer à l’efficacité de nos organisations et au management des personnels, les tutelles perdurent à proposer des mesures partielles qui ne concernent qu’une partie des salariés. Quel est l’objectif ? Diviser pour mieux régner ?

 

Les fédérations ont d’ores-et-déjà annoncé qu’elles ne signeraient pas en l’état.

 

L’employeur a annoncé malgré tout qu’il proposerait le 30 mars 2022, 3 accords distincts :

  • 1 accord pour les employés et cadres particulièrement ciblé pour les bas salaires, ce qui ne toucherait que 18 % du personnel et de manière dégressive (12 points maximum pour les plus bas salaires jusqu’à 2 points pour les 5A).
  • 1 accord pour les ADD
  • 1 accord pour les PC

 

 

 

Ces mesures seraient financées par le passage de la Rémunération moyenne des Personnels en Place (RMPP) de 1,5% à 1,88%. Le différentiel permettrait de financer les mesures bas salaires (= 0,25% de la RMPP), une prime à hauteur d’un ½ mois en cas de changement de poste à iso- niveau (= 0,10% de la RMPP), et 2 points pour les formateurs professionnels (tutorat) (= 0,03% de la RMPP).

 

Sans signature des fédérations, rien ne serait appliqué sauf si l’employeur prenait une mesure unilatérale. 

Le 18 mars derniers les membres du Conseil syndical national du Snpdos-CFDT se sont positionnés contre la signature de ces accords qui permettraient notamment le déplafonnement des niveaux, sachant que celui-ci serait ponctionné sur le budget des mesures générales et individuelles et qu’il ne bénéficierait qu’à ceux qui sont déjà dans les plus hauts niveaux

 

De surcroît, cette mesure entraverait l’attractivité du métier auprès des plus jeunes PC et poserait un problème de solidarité entre les différentes catégories de personnels. 

 

En signant ce texte, le SGPC-CGC a cassé l’intersyndicale (qui revendique une augmentation du point Ucanss) et fait paraître au grand jour son « corporatisme élitiste » : donner encore et toujours plus aux happy few qui ont atteint depuis longtemps le plafond contributif (points tous les 1 ou 2 ans…) au détriment de certains qui ne l’atteindront jamais, puisque l’enveloppe est fermée ! 

 

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